Notre football national peut-il être sain ? Oui, assurément, à la condition expresse qu'il doit être débarrassé de l'air malsain certain que certains (irresponsables), par leurs actions ou leurs déclarations, le poussent vers le pétrin. En effet, il serait inintelligent de ne pas revenir aux deux grands sommets à "très haut risque" (terme "sécuritaire" par excellence) disputés à Sousse (ESS - EST et ESS - CA) et qui étaient, sur le terrain, entre joueurs et entre bancs, d'une correction exemplaire malgré une électricité visible dans l'air. Coïncidence troublante : les deux arbitres étrangers étaient d'un haut niveau aidés par des joueurs calmes et disciplinés ! Le cité malsain n'est, donc, pas inné mais "provoqué" par, entre autres, un arbitrage fort contesté et qui ne jouit plus de la confiance nécessaire des adversaires. En effet, il suffit de se rémomorer les matches CSHL - CAB, CSHL - EOGK ou ST - USMo (et rien que ceux-là) pour se dire que même "les anges deviendraient démons" en regardant d'aussi scandaleuses décisions et qui mettent à plat le principe de la bonne foi. L'arbitrage serait-il, donc, le maillon faible ? Mais l'arbitre "utilisé" (dans tous les sens du terme) ne serait pas le seul responsable...