Une chose est sûre. L'Espérance ne laissera pas Faouzi Benzarti, partir pour prendre, en main les destinées de l'Equipe nationale, même si le nouveau président de la FTF, Ali Hafsi ne cesse de crier haut et fort que Benzarti serait le bienvenu à condition de se mettre d'accord avec Hamdi Meddeb pour rompre le contrat "moral" liant les deux parties. Après s'être distinguée par un geste de générosité, qui a failli lui coûter cher à un moment donné du championnat pour permettre à son entraîneur de coacher l'E.N durant la CAN, l'Espérance ne semble pas disposée dans l'état actuel des choses de refaire le même geste. Ceci est d'autant plus vrai que les "Sang et Or" s'apprêtent à reprendre leur parcours en Ligue des champions africaine. Laquelle compétition représente l'objectif "number one" de toute la famille espérantiste. Et puis, aucune échéance officielle ne profile à l'horizon de l'équipe nationale. Autrement dit, l'exécutif de la FTF a le temps nécessaire pour engager un successeur à Coelho. Toutefois, Ali Hafsi a été clair, ou bien Faouzi Benzarti ou alors un entraîneur étranger. Et comme Pierre Lechantre qui a roulé sa bosse un peu partout en Afrique et médaillé d'or avec les Camerounais, de surcroît, aux Jeux Olympiques, est actuellement libre de tout engagement, il a donc, de très fortes chances de prendre le relais à son prédécesseur portugais. D'abord, il a déjà une idée assez claire sur les joueurs tunisiens et la réalité de notre football, en général. Néanmoins, pour les récalcitrants, c'est un entraîneur qui vient d'être limogé par le C.A. Un faux problème et un argument qui ne tient pas debout. Tout compte fait, son limogeage avait pour but d'atténuer la colère des fans clubistes, ni plus ni moins.