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Quel profil ?
DEBAT : Sélectionneur étranger
Publié dans Le Temps le 17 - 05 - 2010

Il est aujourd'hui complètement acquis que Faouzi Benzarti n'aura en définitive exercé que le temps d'un court intermède à la tête de la sélection que constituait notre participation en phase finale de la précédente CAN en Angola. Passée cette échéance, l'Espérance de Tunis a tenu à " récupérer " son entraîneur et elle était , du reste, pleinement en droit de le faire conformément à l'accord moral convenu entre l'ancienne instance fédérale et le club " Sang et Or ".
D'autant que ce dernier engagé de plain-pied, en Ligue des champions, ne pouvait, à cet égard, faire la moindre concession. Toujours, est-il qu'avec le désengagement consommé de Faouzi Benzarti, les spéculations à propos du nouveau sélectionneur ont repris de plus belle.
L'art de cultiver le mystère
Quand à l'issue l'autre jour de la cérémonie de présentation du nouveau bureau fédéral par son président Ali Hafsi, à la presse, celui-ci acculé par un confrère à éclairer la lanterne concernant le profil du futur sélectionneur national, il fut très évasif. Usant, en effet, de l'habileté de manœuvre qu'on lui reconnaissait, il décréta sur la question un " black out " total, le huis clos, qui lui est très cher, en quelque sorte en remarquant que " l'éventualité de recruter un technicien étranger est des plus plausibles, tenant bien la corde mais cela n'exclue pas pour autant l'alternative d'un entraîneur tunisien.
Pour le moment et en l'absence d'un engagement express de la sélection, la désignation d'un nouvel entraîneur, n'est pas une urgence. L'on s'y penchera à partir du mois de juin prochain.
Mais malgré une discrétion totale sur la question, le nom de Pierre Lechantre est de plus en plus cité dans les milieux sportifs, comme étant l'un des principaux, sinon le plus sérieux candidat à la succession. Le nouveau président de la FTF a eu beau déclarer dans une émission sportive qu'il ne s'est jamais entretenu ni même rencontré l'ex-entraîneur du Club Africain.
Lechantre, connais pas ?
Mais nos sources, bien informées, affirment que la piste de Lechantre est bien sérieuse et c'est, entre autres facteurs, pourquoi le technicien français s'étant entretenu d'abord avec le président du Club Sfaxien, Moncef Sellami et celui de l'Etoile du Sahel Hamed Kamoun, s'est retenu de s'engager avec l'un et l'autre. Et puis, tout compte fait, Lechantre qui a bien appris à connaître le football tunisien a débarqué dans nos contrées avec une riche expérience accumulée sur le continent noir avec en relief une CAN remportée en 2000 avec le Cameroun.
Dans le cas échéant, et à défaut de Lechantre, à l'évidence le nouvel entraîneur de la sélection pourrait être Bertrand Marchand l'ancien entraîneur du Club Africain et de l'ESSahel. Des contacts auraient déjà été établis entre la FTF et le technicien français.
Ameur KERKENNI
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Trois autres noms en lice
Nous avons appris que parmi les grands dossiers à traiter par le nouveau bureau fédéral, le poste de sélectionneur national a été abordé officieusement par quelques membres (voir débats) et il paraît qu'en parallèle des noms proposés par Ali Hafsi trois autres noms ont été évoqués : Raymond Domenech, actuel sélectionneur des Tricolores, Vahid Halilhodzic, encore ( ?), à la tête de la sélection des Eléphants, et Jacques Santini, ex-sélectionneur (2002-2004) de l'équipe de France.
Il est à remarquer que ce dossier ne sera officiellement débattu qu'à partir de juin prochain.
M.A.E
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Ali Hafsi (Président de la FTF) : «Pas à n'importe quel prix!»
«Personnellement, j'ai toujours déclaré ma préférence pour un entraîneur tunisien et seul Faouzi Benzarti rallie l'unanimité. Nous attendrons jusqu'à la fin de la semaine pour voir s'il trouve un accord avec son club. Nous ne voulons pas et ce n'est, d'ailleurs, dans l'intérêt de personne d'entrer en conflit avec les clubs. La position exprimée par Hamdi Meddeb est claire à ce sujet, il veut garder son entraîneur jusqu'à la fin de son contrat c›est-à-dire Juin 2011. Il a parfaitement raison vu les échéances qui attendent le club « Sang et Or».
Déontologiquement, il serait inadéquat d'entrer en négociation avec le coach espérantiste.
C'est à Faouzi de trouver un terrain d'entente avec ses employeurs s'il y parvient.
Mais l'affaire devient urgente!
Sitôt la finale de coupe disputée, nous sommes dans l'obligation de régler ce problème. Plusieurs noms sont en lice mais j'avoue ma préférence pour l'école française. Dans cette optique, Philippe Troussier et Paul Le Guen, libres de tout engagement peuvent constituer la solution. Mais ça dépend aussi de l'arrangement financier. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire des folies en ce qui concerne le salaire du futur sélectionneur national. Il faut faire le choix selon nos moyens.
Ce qui est certain c'est que les contactes sérieux commenceront au début de la semaine prochaine».
Aida Arab Achab
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Mohamed Derouiche (président du ST) : «S'inspirer du modèle français !»
Le nouveau président de la FTF, Ali Hafsi a été sans équivoque sur la question : sa préférence est pour un entraîneur étranger. Pareille position ne peut que jeter un discrédit sur le domaine de la formation chez nous, et par là, constituer un constat d'échec de l'instance fédérale. A mon avis, il faut un entraîneur tunisien pour la sélection mais je doute fort qu'on est favorable à la tunisification du staff technique de la sélection.
Même si les conditions nous poussent à choisir un technicien étranger il faudrait établir un contrat de courte durée quitte à ce qu'il soit prolongé en cas de bons résultats.
N.K
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M'rad Mahjoub : “Nul n'est prophète...”
Le nouveau président de la FTF, Ali Hafsi a été sans équivoque sur la question : sa préférence est pour un entraîneur étranger. Pareille position ne peut que jeter un discrédit sur le domaine de la formation chez nous, et par là, constituer un constat d'échec de l'instance fédérale. A mon avis, il faut un entraîneur tunisien pour la sélection mais je doute fort qu'on est favorable à la tunisification du staff technique de la sélection.
Même si les conditions nous poussent à choisir un technicien étranger il faudrait établir un contrat de courte durée quitte à ce qu'il soit prolongé en cas de bons résultats.
N.K
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Youssef Zouaoui (ex-sélectionneur national) : “Opter pour un étranger, c'est douter des compétences tunisiennes”
"On s'achemine vers le recrutement d'un sélectionneur étranger, quel serait son profil ? avons-nous commencé par dire à Youssef Zouaoui. Un court silence puis : " Je voudrais d'abord savoir pourquoi ne veut-on pas d'un sélectionneur tunisien. Je crois comprendre par là que l'on continue à ne pas reconnaître les compétences des techniciens tunisiens, qu'on n'a pas confiance en eux ", a répondu Youssef Zouaoui. Et si ce n'est pas là le cas, que l'on nous dise que le choix porté sur un sélectionneur étranger nous évite les problèmes que l'on peut rencontrer quand un Tunisien est aux commandes alors que ce n'est pas vrai. Il s'agit plutôt de mettre ce dernier dans des conditions aussi bonnes que celles attribuées aux étrangers. J'aimerais connaître la réponse à cette question.
"A supposer maintenant que cette décision est officialisée, quel serait selon vous le profil de ce sélectionneur ? avons-nous demandé à Youssef Zouaoui. " Il faut que ce profil va de pair avec la situation qui prévaut à l'heure qu'il est dans le football tunisien. A commencer par la recherche des causes qui ont fait qu'il a perdu ce rang qu'il tenait dans la hiérarchie du football en Afrique. Il doit également connaître la mentalité du joueur tunisien, être au courant de la qualité de l'environnement au sein duquel il vit et surtout avoir une large idée sur le football africain et ce n'est pas tout. A mon avis, je ne vois pas un nom de sélectionneur étranger qui répond à ces critères.
Cette option n'est pas de nature à arranger les choses et en mesure d'apporter une solution à nos problèmes dans un proche avenir. Je pense qu'il faut bien réfléchir à la question car il y va de l'avenir de notre football ", a-t-il conclu.
R.B.A
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Taoufik Belghith (ex-international) : «Il nous faut un autre Lemerre»
« D'abord, il faut mentionner et rappeler le fait qu'en Tunisie, aucun entraîneur ne peut s'occuper de l'équipe nationale de football. Le futur premier responsable du onze national doit d'abord rester au moins quatre ans en place pour porter à terme son projet. Avant toute chose, il ne doit pas avoir le profil d'un formateur puisque la formation se fait dans les clubs. En équipe nationale, on a besoin de résultats immédiats, on ne peut pas attendre. D'ailleurs, un technicien qui perd ses premiers matches n'a pas beaucoup de chance pour faire long feu. Je pense que le nouveau sélectionneur national se doit de connaître le football africain et surtout la mentalité des joueurs tunisiens qui est du reste très spéciale. Nous avons également besoin d'un technicien qui aime jouer au football en optant pour l'attaque. Personnellement, je ne veux plus voir l'équipe de Tunisie se cantonner en défense et se contenter de défendre en plaçant huit à neuf joueurs en défense. Sachant que le prochain sélectionneur sera étranger, il faudrait sérieusement penser à Lechantre qui est un grand entraîneur. Il n'a pas eu de chances au Club Africain car les responsables ne l'ont pas appuyé et c'est dommage car il aurait pu réussir. Ce que les gens doivent comprendre, c'est que l'entraîneur se doit de tout faire et il a un droit de regard sur tout. Et puis pourquoi se voiler la face, notre football est malade et il nous faut un technicien avec une forte personnalité, sans cela, il ne peut pas réussir en Tunisie. En des termes beaucoup plus simples, il nous faut un autre Lemerre. A mon époque, Rado et Nagy s'occupaient de tout. Je dis cela car généralement ils ont à faire à des responsables qui ne connaissent rien au sport en général et au football en particulier.
Je terminerai en disant que le futur entraîneur devra surtout compter sur les joueurs qui évoluent en Tunisie car les autres, ceux qui jouent dans des championnats étrangers passent le plus clair de leur temps sur les gradins. »
Mourad AYARI
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Nabil Maâloul (ancien international de l'EST et ex-entraîneur national) : «Mon message à Ali Hafsi : qu'il procède en son âme et conscience»
"Vous me dites que le prochain sélectionneur national sera étranger soit. Vous me demandez, par ailleurs, son profil. Je vous réponds tout de suite, la FTF dispose-t-elle d'un million d'euros par an (au minimum) pour engager le sélectionneur en mesure de relancer notre football ? J'en doute fort. Ce sera donc un technicien de second plan, peut-être même en chômage à l'heure qu'il est, la Tunisie a eu la chance d'engager Roger Lemerre, ex-sélectionneur de l'équipe de France, je dis bien une chance qui ne se répètera pas une autre fois et que je qualifie d'exception.
Alors, ne vaut-il pas mieux opter pour un sélectionneur tunisien et je n'hésite pas une seconde pour avancer son nom : Faouzi Benzarti. Car, d'ici le mois de novembre prochain, notre équipe nationale n'aura aucun engagement officiel d'importance à part une journée FIFA. Ce mois de novembre coïncide avec la fin de la Ligue des champions africaine. D'ici là, Faouzi Benzarti pourra réserver tout son temps à l'Espérance qui a les moyens d'aller au bout de ses intentions.
Personnellement, je ne demande qu'une seule chose à Ali Hafsi : qu'il agisse en son âme et conscience, qu'il prenne la décision qu'il estime la plus appropriée pour servir notre football et qu'il tire les leçons de l'amère expérience de son prédécesseur à la présidence de la FTF. Car, s'il y a quelqu'un qui aura à payer en cours ou en fin mandat, ce sera Ali Hafsi et personne d'autre.
A preuve, plusieurs parmi ceux qui ont fait partie de l'ancienne équipe fédérale se retrouvent de nouveau dans l'actuelle. Et c'est Kamel Ben Amor qui a payé pour d'autres alors qu'on ne peut faire porter le chapeau à lui seul. De grâce, un zeste de transparence dans nos décisions. Ce sera là mon message à Ali Hafsi.
Rafik BEN ARFA
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Ameur HIZEM (ex-séléctionneur national) : «Un homme de caractère»
«Je crois qu'il soit tunisien ou étranger, ce qui importe c'est l'ambiance et l'environnement dans lequel le sélectionneur évoluera. Est-ce que l'effectif à sa disposition est du niveau techniquement requis ? Opérationnel ? Sont-ce des grands joueurs (entre guillemets) ? Avions-nous des dirigeants suffisamment rompus à la gestion des sélections tant technique qu'administrative ? Sans parler des médias qui doivent évoluer de concert avec toutes ces composantes pour parvenir à atteindre les objectifs fixés . Donc, à la limite c'est un faux problème l'étiquette de tel ou tel technicien si au préalable le climat général n'est pas parfaitement assaini. Il y va de la capacité de nos sélections à aller loin en se montrant plus performantes. Encore une fois, quant la valeur technique intrinsèque du joueur n'est point au niveau, forcément le niveau de notre championnat en pâtit, comme c'est à peu près le cas ces dernières saisons. En tout état de cause et quelque soit le nom du sélectionneur, nous avons le devoir de lui venir en aide et le soutenir car c'est de l'intérêt de la Tunisie qu'il s'agit après tout»
Indéniablement, le sélectionneur se doit d'être un homme de caractère pour pouvoir mener à bien sa mission. De surcroit, il doit être pourvu d'une expérience et surtout d'une bonne connaissance du foot tunisien et africain en général. Ceci étant, il doit bénéficier d'une certaine stabilité , c'est dire si le temps ne lui est pas indispensable pour mettre en place un groupe techniquement au point et mentalement solide. Comme vous voyez ce sont autant de conditions , dirai-je de préalables nécessaires pour commencer son travail. Mais je m'empresse toujours de rappeler que nous lui devons aide et assistance , car le métier d'entraineur ne brille pas par les temps qui courent par la stabilité et le respect à l'égard de l'homme. Bref, il est difficile de nos jours d'exercer ce métier … c'est dire l'urgence d'entamer certaines réformes pour assainir le secteur (football) en général »
Propos recueillis par Sadok SLIMANE
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Abdessalem Adhouma (ancien joueur de l'ESS) : «Il doit être rompu aux spécificités du football africain»
« J'imagine que la question du sélectionneur national préoccupe au plus haut point le nouveau Bureau Fédéral. Le choix est difficile car il doit permettre à notre EN de se doter du meilleur encadrement technique possible. Les tâtonnements et les choix à la va-vite ne doivent plus ressurgir dans la gestion de notre football. Je pense que si Faouzi Benzarti ne pourra pas prendre en main l'EN parce que lié avec l'EST par un contrat encore en vigueur, il faudra tout bonnement opter pour un sélectionneur étranger de renom. Il n'est pas admis que l'on fasse venir quelqu'un qui ignore tout du foot africain et de l'ambiance environnante. Il est absolument nécessaire que le futur entraineur, je dirai plutôt sélectionneur de l'Equipe de Tunisie soit rompu aux spécificités du football de notre continent car pour aller disputer un Mondial par exemple, l'Afrique est un passage obligé. Je pense aussi qu'il est préférable que le futur technicien ait déjà exercé en Afrique ou en Tunisie au sein d'un grand club. Je m'abstiens de citer un nom. En un mot, je pense qu'aucun technicien tunisien , faute de profil adéquat, ne peut conduire notre sélection hormis bien entendu Faouzi Benzarti. A défaut, le recours à un étranger de valeur devient inévitable. »


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