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Désir d'éternité
« L'Ile de Zangara » de l'Atelier théâtral du Lycée Ali Belhouane
Publié dans Le Temps le 13 - 06 - 2010

L'Atelier théâtral du lycée avenue Ali Belahouane de Nabeul en collaboration avec le centre culturel Néapolis a présenté le 5 juin au centre culturel Néapolis sa dernière création en langue française « l'Ile de Zangara » mise en scène par Adnène Helali assisté en régie par Chiraz Belghith, Radhouane Ajroudi et Saber Hmissi.
Isolés sur une île déserte, des soldats attendent l'ennemi qui tarde. Ils trouvent ainsi le temps pour chanter leurs chimères, pleurer, danser, et halluciner…
La scène est inspirée du roman du Désert des Tartares de Buzzati. Une sorte de comi-tragédie qui tente d'assagir la violence par la dérision.
Les personnages sont drôles mais les situations délicates et sont faites d'insurmontables malentendus, de contretemps et d'un ballet incessant d'entrées malencontreuses et de sorties soudaines. Ils sont joyeux, euphoriques, inquiets ou angoissés, aimant ou haïssant, calmes ou agitées. La passion les anime, les dévore, féconde leur être ou exalte leur mal être. En fait, tous les personnages de la pièce sont des héros. Au-delà des relations sociales, des intrigues qui se jouent et se déjouent entre les protagonistes.
Tous ces enjeux, ces affrontements, sont exprimés tantôt dans un style dramatique, tantôt par la fable. Humour, narration, rire et violence sont donc les ingrédients concoctés. Les acteurs entrent dans une phase d'ébullition. Abir Bel Haj Salah, Mouaffak Hannachi, Wifak Saddadi, Imène Wali, Chokri Frayhia, Sami Boulila, Mouna Ghalidans crient, expriment leurs soucis et essaient de trouver des issues à chaque situation. « L'Ile de Zangra » exprime l'impuissance humaine face au labyrinthe d'un monde incompréhensible. Toute la pièce est axée sur la fuite du temps qui coule. Les habitants de l'Ile sont malades du temps. C'est-à-dire qu'ils font partie des malchanceux qui, selon Buzzati, sont soumis à une terrible conscience du temps qui passe et de la mort qui approche. Tout s'enfuit, les hommes, les saisons, les animaux et il est inutile de s'agripper aux pierres, de se cramponner au sommet d'un quelconque rocher.
Au terme de longues années, un nuage de poussière se dessine à l'horizon, bientôt précédé par des cavaliers en armes. Mais ce n'est qu'une poignée de soldats, chargés d'établir la ligne frontière, et qui disparaissent une fois leur tâche accomplie. Ainsi, la pièce a voulu montrer la solitude ainsi que la folie et l'aliénation qui guettent notre univers et surtout dénoncer l'absurdité de la guerre. Ces jeunes lycéens ont su accrocher l'assistance malgré certaines imperfections et leur mérite c'est d'avoir cru à leurs talents et ce n'est sans doute pas facile pour des amateurs qui ne sont pas habitués à la langue de Voltaire.


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