Hier, vers 13 heures 20, le baril de référence américain livrable en août cédait 0,22% à 76,29 dollars quand le Brent de Mer du Nord d'échéance août perdait 0,60% à 76,00 dollars. Une fois encore, l'attentisme domine sur fond de doutes quant aux perspectives économiques. L'appréciation de 0,40% environ que le dollar connaît face à l'euro, ce qui ramène la parité 1,2280, n'est pas des plus favorables à une hausse du brut, dont le billet vert est la devise de négociation. Mais ce sont surtout les inquiétudes relatives à la croissance qui plombent la confiance des opérateurs pétroliers. Entre les craintes souveraines et les plans de rigueur européens et les doutes instillés par les dernières statistiques américaines, qui témoignent d'un ralentissement de la reprise, le coeur n'y est plus.