Les échanges commerciaux avec l'extérieur réconfortent le trend haussier et demeurent comme toujours la pierre angulaire du développement et de la croissance. L'accroissement des exportations et des importations, enregistré au terme des cinq premiers mois de l'année en cours vient tempérer les tensions qui pèsent sur l'économie nationale. Enfin un brin d'espoir dans un Océan d'embûches. L'amélioration du rythme des échanges avec l'extérieur sera-t-elle un facteur accélérateur pour les autres indicateurs économiques du pays qui virent toujours au rouge ? Une amélioration du solde commercial a été enregistrée au cours des cinq premiers mois de l'année en cours. Le déficit commercial est passé de -3669,6 MDT au terme du mois de mai 20101 à -2964,1 MDT au terme de la même période de l'année en cours. D'où une amélioration du taux de couverture des importations par les exportations pour atteindre un taux de 78,2%. Cette nette amélioration des échanges commerciaux et du solde commercial avec l'extérieur est principalement due à l'accroissement des exportations à un rythme supérieur à celui des importations. Selon le régime et le groupement sectoriel d'activité les exportations ont enregistré une hausse de 13,9% contre une hausse de 4,5% pour les importations. Du côté des exportations, la reprise a été confirmée essentiellement grâce à l'Agriculture et les industries agroalimentaires. Le secteur a enregistré une hausse de 25,8% contre une baisse de 8,1% enregistrée une année auparavant. La bonne saison agricole semble avoir sauvé la mise cette année. Une amélioration du rythme des exportations dans le secteur du textile-habillement a été enregistrée au cours des cinq premiers mois de l'année en enregistrant un accroissement de 11,7% contre 5,4% enregistrés au cours de la même période de l'année précédente. Cependant, les exportations des mines phosphates et dérivés ont enregistré une baisse de 16,4%. Un repli qui peut-être expliqué par la vague de sit-in et de grèves toujours en vogue dans les bassins miniers. Par ailleurs un ralentissement du rythme des exportations dans les industries mécaniques et électriques a été enregistré au cours de la même période de référence. Du côté des importations, le ralentissement est général et touche pratiquement à tous les secteurs d'activité à l'exception du textile-habillement. La baisse des importations concerne essentiellement les mines, phosphates et dérivés avec un taux de décroissance de 3,5% et les industries mécaniques et électriques en enregistrant un taux de croissance négatif de 4,5%. Mais quoi qu'il en soit le ralentissement du rythme des importations, a bénéficié au solde commercial qui profite d'une contraction de déficit commercial de 705,5 MDT. Yosr GUERFEL AKKARI
Cours des matières premières Or : montée de l'once en euro (CercleFinance.com) - Les craintes souveraines liées à la situation financière de la Grèce et aux doutes quant à la capacité de réaction des institutions européennes se traduisent dans le cours du métal jaune hier à midi. Au terme du premier fixing de mercredi sur le marché de Londres, l'once cotait 1.517,75 dollars (+ 1,7 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) mais aussi 1.060,55 euros (+ 11 euros). Pas étonnant, dans un tel contexte, que l'once de métal jaune enregistre une progression plus marquée en euros que tel n'est le cas en dollars. Le record absolu de l'once en euros, soit 1.086,84 euros, n'est cependant pas encore menacé. Il date du 25 mai dernier et avait ensuite été suivi d'un repli sous les 1.050 euros dont l'once semble tenter de s'extraire maintenant.
Pétrole: Stagnation du brut (CercleFinance.com) - Aux environs de 13 heures hier, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance août demeurait stable 119,3 dollars quand le WTI américain de même livraison cédait 0,4% à 99,5 dollars. Si les craintes géopolitiques inspirées par les évènements du Moyen-Orient persistent et que le statu quo de l'OPEP pèse, le brut peine à trouver des arguments pour aller de l'avant. D'abord, l'euro chute de 1% face au dollar, ce qui tend mécaniquement à peser sur le prix du baril. En effet, comme le baril ne s'échange qu'en dollars, toute appréciation de la devise tend à en faire baisser le prix, et inversement. En effet, les craintes pesant sur l'avenir financier de la Grèce, où un énième plan de rigueur défavorable à la croissance devrait être discuté aujourd'hui, se sont ravivées. Les Européens ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur la marche à suivre, du moins pas encore.