Pour fêter ses vingt cinq années d'existence, la société DOREMAIL s'offre un tout nouveau showroom à Aïn Zaghouan sur la route de La Marsa. Après les parents, ce sont les enfants qui reprennent les rennes de la société Dorémail. Il faut souligner que ces derniers ont été bien briffés par leurs parents qui les ont imprégnés d'une ligne de conduite en leur inculquant le sens de la discipline et du travail. M. Mohamed Masmoudi travaillait dans l'édition quand sa femme Dordana était dans l'éducation. Dotés de valeurs louables, Raouf Masmoudi prend la direction technique de Dorémail créé en 1984. Monia Masmoudi intègrera l'entreprise familiale sept ans plus tard, Dorémail emploie alors 80 personnes réparties entre cadres, ouvriers et artisanes. Aujourd'hui le nombre d'employés a doublé. Cette saga familiale devient alors une belle aventure créative qui se perfectionne et se professionnalise. Plusieurs fois primée au Médibat, Dorémail participe à des salons Internationaux de la céramique dont le Cersaie en Italie. C'est Dzeta, l'agence de design et d'architecture que les Masmoudi choisissent pour remodeler l'espace et travailler sur l'écrin qui recevra les produits Dorémail. Dans la difficile conjoncture de 2001, Dorémail aura doublé sa capacité de production. En 2007, la société prend conscience de l'importance d'une collaboration avec Memia Taktak et Azza Meknini pour l'agence Dzeta. Pour Memia Taktak, il était important de mettre en valeur la technologie de Dorémail et d'en magnifier le produit. Dans ce nouveau show room, le carreau est devenu un véritable petit bijou, et la mise en scène n'est plus indispensable puisque se sont des logiciels qui se chargent de donner un aperçu de ce que pourrait devenir l'espace à pourvoir des clients. Les carreaux faits main, sont ainsi présentés dans un espace séparé de ceux qui sont industriels. Il faut savoir que la chaîne d'émaillage industriel produit 2000 m2 par jour alors que l'atelier de création manuelle en produit 3000 par mois. On peut aussi admirer, au sein du show room, l'installation de l'artiste Wadi Mhiri qui met en valeur le travail des artisanes. Des cubes dressés sur des tiges en plexi mettent en évidence la céramique de Dorémail. De l'autre côté, c'est une installation de Dali Belkadhi qui se dresse fièrement au travers de 3 arbres modernes sur lesquels se balancent des céramiques de couleurs vives. Tout comme l'arbre de sa vitrine, Dorémail se veut enracinée dans son environnement culturel, tout en puisant la sève dans des racines ce qui lui permet de toujours tendre vers la lumière et de nourrir les branches sur lesquelles les bourgeons écloront. L'équipe jeune et enthousiaste, employée par la société, est fière de ses réalisations et de son appartenance. Monia Masmoudi insiste aussi sur le fait que Dorémail crée ses gammes sans jamais copier. Par le biais de ses céramiques, l'entreprise essaie de transmettre le passé pour faire vivre le présent et proposer l'avenir. En somme, l'aspect esthétique et artistique y reste important tout en préservant une belle qualité. A découvrir si ce n'est déjà fait !