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"Haraq Yetmenna”, le revers de l'émigration clandestine
Festival international d'Hammamet- One Man Show de Raouf Ben Yaghlane
Publié dans Le Temps le 21 - 07 - 2010

Raouf Ben Yaghlène a tenu samedi dernier en haleine, le public d'Hammamet. Son humour n'est point décalé par rapport à la réalité. La preuve, on se retrouve aisément dans les différentes situations de son spectacle « Haraq Yetmenna ».
Le spectacle est issu d'un projet européen de sensibilisation contre l'émigration clandestine pour lequel Raouf a été à la rencontre des "Haraqas," parqués dans des camps en Italie avant de se confronter aux jeunes candidats potentiels de Douar Hicher. Il en a tiré un spectacle violemment opposé à cette forme d'exil qui mène à l'indignité, la déchéance ou à la mort.
Un spectacle dédié à ces "brûleurs de papiers" qui traversent la mer à leurs risques et périls. Combien de jeunes sont-ils tentés par cette entreprise suicidaire ? Que doit-on faire pour les en détourner ? Qui doit en assumer la responsabilité ? Combien de mères, de pères, de frères et de soeurs ont-ils pleuré un cadavre qu'ils n'enterreront jamais? Des questions et bien d'autres auxquelles ce one man show a essayé de répondre.
« C'est un nouveau regard sur l'émigration clandestine, a expliqué l'artiste. Une réponse aux mirages de l'Eldorado à travers laquelle il veut sensibiliser la jeunesse sur les contraintes et désillusions de l'émigration clandestine.». Seul sur scène, l'artiste a su créer la magie du spectacle. Il a voulu cette fois-ci sortir des sentiers battus. Certes, le sujet nous intéresse mais le plus important, c'est la manière de le présenter avec autant de courage et d'audace.
Raouf Ben Yaghlane a séduit certes, mais son arme fatale, c'est l'humour ! « Quand j'ai écrit cette pièce, j'étais obligé de faire de la prospection, d'enquêter et d'aller à la rencontre des gens. Ce fléau n'est pas encore endigué . Il continue même de gagner du terrain chez les jeunes candidats au départ. Misère, malheur, la recherche d'un monde meilleur ont été les mots clés qui ont structuré le jeu de l'acteur pour montrer le calvaire des jeunes qui s'aventurent en mer dans des pirogues simplement. Ben Yaghlène a mis l'accent sur les causes de ce départ clandestin. Cet univers, c'est celui des « brûleurs », les harragas ; ces hommes qui décident de tout abandonner pour tenter, sur des embarcations improbables, le voyage clandestin vers l'Europe. L'artiste a essayé de présenter ces personnages avant de passer à la traversée en elle-même, leur vie loin de leur famille, des risques qu'ils encourent pour réaliser un rêve et le désespoir de ne pas le voir se réaliser… « Je n'ai aucune leçon à donner... Dans mon spectacle, je glisse des choses que je crois justes.
Le spectacle allie théâtre et chant en accordant une place de choix à la musique avec des chansons créées tout spécialement pour l'occasion. Des morceaux rythmés qui évoquent la vie, la mort, l'émigration et les rapports humains d'une façon générale.


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