Deux jours de suite, les vendredi et samedi, un collège national de scientifiques présidé par M Faiez Ayed le gouverneur de Ben Arous et des autorités régionales s'est réuni sur la plage d'Hammam-Lif. Etaient notamment présents : M Abdallah Mâacha, le directeur général de l'Agence de Protection et d'Aménagement du Littoral (APAL), des représentants de l'Institut National de l'Agronomie (INAT), des représentants des services de la protection de la santé à l'échelle nationale, une brochette de professeurs universitaires émérites de l'Institut National des Sciences technologiques des Mers (INSTM). Les scientifiques firent de nombreux prélèvements de l'eau de mer à différents endroits aux fins d'analyses ultérieures. Il est vrai que ces derniers jours les Hammam-Lifois vécurent un véritable calvaire avec une puanteur sans pareille de mémoire de banlieusards envahissant toutes les demeures et les artères de la ville. Devant l'énormité du phénomène, la mairie fit appel aux scientifiques pour élucider les raisons de cette dégradation subite de la situation. Il ressort de leurs premières constations que cette puanteur était due à l'accumulation entre les digues et le littoral d'une algue brune(SOUFA) dégageant classiquement ces odeurs nauséabondes. Selon eux, l'emplacement des digues par trop proches de la rive serait à l'origine de ce phénomène favorisant la stagnation de l'eau de mer entre le rivage et ces mêmes digues en attendant leurs conclusions définitives, et surtout les propositions concrètes à avancer pour remédier définitivement à ce genre de désagréments. A signaler que l'APAL a de suite depéché sur place ses engins et mis toute la logistique idoine dont elle dispose avec l'aide des engins municipaux pour ramasser cette algue brune et la transférer ailleurs au grand soulagement des banlieusards.