La plage de Kélibia est prise d'assaut par les estivants. Une fois arrivé, l'on se dit que le coin vaut réellement le déplacement. Et le détour ! Depuis la voiture, le regard domine une vaste étendue de sable aux reflets dorés où de gentilles vaguelettes viennent échouer en douceur. Une belle plage, naturelle et ce qui ne gâche rien, d'une étrange propreté. Après l'embouteillage du centre ville, on arrive du côté de la plage d'El Mansourah située à 3.5 Km de Kelibia et réputée par la limpidité de ses eaux et la finesse de son sable blanc. Après avoir emprunté une route étroite et sinueuse, vous découvrirez un magnifique ensemble composé d'hôtels et de villas luxueux. Cette côte d'Azur du Cap Bon attire un grand nombre de visiteurs pour se baigner et y passer la journée. Ce site est un véritable Eden pour les vacanciers. Une fois sur place, vous aurez le choix entre des hôtels pas chers ou plus luxueux, des chambres d'hôtes avec des bungalows à louer. Les cafés et les restos ne manquent pas. «C'est la plus belle plage de Kélibia», nous dit Béchir Mnasser de Mahdia. Et il ajoute : « cet endroit offre un paysage digne des plus belles cartes postales, sable blanc et fin immaculé et eau cristalline et turquoise. » Dire alors que cette côte est un havre de paix qui invite à la détente et au farniente, ne relève plus du cliché. Bien au contraire elle a tous les atouts pour attirer les touristes. Les vacanciers avides de repos et de détente n'ont qu'un seul souci : se ressourcer, se délasser pour récupérer. Plage encore vierge La route des vacances entraîne les estivants vers El Mansourah, ce site enchanteur, où la mer chante une symphonie inachevée. En ces temps de canicule, une seule envie domine : aller se rafraîchir dans ce paradis de Kélibia « La mer bleue, les rochers, le soleil, le sable doré et l'air pur vous en chanteront à coup sûr », nous dit Mohamed Djerbi, un enseignant originaire de Kélibia. Loger à El Mansourah coûte cher. Les hôtels classés sont inabordables. Ils affichent complets. « Pour les plus petits budgets, on peut dormir dans les résidences » nous annonce le jeune restaurateur du coin. D'autres formules sont également disponibles comme des logements chez l'habitant et les maisons d'hôtes. Les petites bourses où les passagers pourront fréquenter des plages aménagées avec des animations sportives gratuites et qui proposent rafraîchissements et des activités nautiques à des prix très abordables « 800 millimes la chaise ou la table » nous signale le serveur « Nos prix ne sont pas chers et le cadre est très agréable » dit –il à voix haute. En face de lui, la mer vous interpelle. Une douzaine de bambins barbotent dans l'eau. Insouciants, ils sont venus des environs de Kélibia goûter les bienfaits de la mer. C'est un voisin, un bienfaiteur, qui leur a assuré à bord de sa fourgonnette le transport et les sandwichs. C'est une manière de les récompenser pour avoir bien travaillé durant l'année scolaire. Pas plus loin, le resto du coin propose ses poissons frais. Mais il n'y a pas que la baignade à El Mansourah. Chacun peut profiter pour faire une excursion en Bateau pour visiter cette plage vierge et apprécier cet équipage sympa et accueillant, musique, cocktails et boissons à volonté. Pas plus loin, on assiste à une régate de voiles. Des jeunes moniteurs initient les enfants à la voile. C'est le Gat Opti Challenge nous dit Mme Senda organisatrice de cette action avec la Fédération tunisienne de la voile et le GAT «C'est enrichissant pour nos jeunes qui apprennent durant cet été les plaisirs de l'eau». …Et la marche Les adeptes de la marche sont nombreux. Il est possible de marcher des heures et des heures à partir d'El Mansourah surtout que la côte est sablonneuse. Mais encore faut-il être en forme pour marcher jusqu'à la pointe d'El Haouaria. Si vous décidez d'y aller, prévoyez eau, nourriture, lotion solaire et un bon chapeau surtout en cette période ensoleillée ! Bref, en plus du sable fin doré et de l'eau cristalline de la plage d'El Mansourah, les estivants y trouvent toutes les commodités nécessaires pour un agréable séjour. Kamel Bouaouina --------- Potins Horaire de travail pendant le mois de Ramadan Le Premier ministère annonce, dans un communiqué rendu public hier, que l'horaire de travail dans les administrations publiques, les collectivités locales et les établissements publics à caractère administratif sera durant le mois de Ramadan, comme suit : - Lundi, mardi, mercredi, jeudi et samedi de 8h30 à 14h30. - Vendredi de 08h30 à 13h30. La Tunisienne Aïcha Ben Dhia, Major à l'Ecole Polytechnique C'est une Tunisienne, Aïcha Ben Dhia qui a raflé la première position du concours d'admission à l'Ecole Polytechnique, filière MP INFORMATIQUE – 2010, rapporte le journal en ligne www.leaders.com.tn. Classée première parmi 104 candidats français, Aïcha a été également admise à l'Ecole Normale Supérieure. Fille de deux illustres mathématiciens Hachemi Ben Dhia et Anne Sophie Bonnet qui enseignent à l'Ecole Centrale, notre lauréate nationale avait effectué sa préparation au Lycée Louis Le Grand à Paris. Pour le moment, c'est dans sa ville natale de Moknine qu'elle se ressource au milieu de sa famille très fière de cette brillante et studieuse étudiante à l'avenir bien prometteur, indique leaders. Le groupe français ''Zannier'' s'installe à El Hamma Le groupe français du prêt-à-porter, ''Zannier'', a conclu avec la direction du Pôle industriel et technologique de Gabès, un accord pour l'acquisition d'un lot de terrain de 50 mille mètres carrés, dans l'annexe du technopôle, à El Hamma, afin d'y installer une unité industrielle de confection de sous-vêtements. Ce projet nécessitera des investissements de l'ordre de 9,5 millions de dinars et devra générer 800 emplois directs. A rappeler que le groupe ''Zannier'', leader mondial de la mode pour enfants, est installé en Tunisie depuis 1975 et compte une quarantaine de sous-traitants et plusieurs usines dans la région du Sahel. Mise à niveau du Hammam thermal de Zriba Le projet de mise à niveau du Hammam thermal de Zriba (gouvernorat de Zaghouan) dont la réalisation est prévue en 2011, devra être soumis pour approbation, à la prochaine session ordinaire du Conseil municipal. Hammam Zriba accueille chaque année 800 mille curistes. Il génère des revenus annuels d'environ 300 mille dinars, lesquels revenus devront être améliorés à la faveur du projet de mise à niveau. ------------ Environnement Les Hammam-Lifois retrouvent leur mer Très agréable surprise hier dès les premières lueurs de l'aube pour les banlieusards : la mer ou plus précisément l'eau noirâtre et stagnante au niveau des digues et des brises lames a retrouvé son aspect « normal » avec une mer redevenue comme par enchantement cristalline nous rappelant aux bons souvenirs de naguère. Il est vrai que les efforts gigantesques déployés jusque là pour juguler ce phénomène naturel ayant consisté en l'envahissement du rivage par des algues brunes (SOUFA) ont contribué dans une large mesure à l'assainissement de la situation. Le Gouverneur de Ben Arous M. Fayez Ayed se rendant en personne sur les lieux des travaux plusieurs fois par jour ainsi que ses collaborateurs locaux le délégué, le maire n'ont ménagé aucun effort pour lutter contre cette invasion nocive des algues brunes. Une logistique très lourde a été mise en place avec des dizaines d'engins affluant de toutes parts ainsi que la mobilisation de pratiquement tous les agents municipaux qui se sont sacrifiés à s'échiner durement, sans relâche et en pleine canicule pour parvenir à ce résultat. Ceci pour le moyen terme. Car la solution radicale réside selon l'avis unanime de tous dans le démantèlement des digues qui ont été placées pas trop près du littoral. Pour preuve, à Radès, Ezzahra, Hammam-Lif, Hammam-Chatt, ces algues brunes ne se sont manifestées que là où les brises lames étaient installées. Apparemment et de toute évidence, l'eau stagnante entre les digues et le rivage favorise leur prolifération. Pour les Hammam-Lifois, c'est le soulagement. Mais leurs doléances sont tout de même à prendre en considération. Il en ressort ce qui suit : « Il serait judicieux, voire urgent que les services concernés se mettent dès à présent à envisager d'éloigner et de faire reculer les digues suffisamment de la rive permettant de la sorte aux vagues de reprendre leur cours naturel à leur niveau en mettant définitivement fin de la sorte à la genèse de ces eaux stagnantes, et puantes comparables aux étangs des lointaines brousses ». Mohamed Sahbi RAMMAH --------- Enseigner Kairouan aux Kairouanais ? Le « Montada » multidisciplinaire Enseigner Kairouan aux Kairouanais ? C'est une action programmée pour la rentrée 2010 dans quatre écoles de cette ville du centre de la Tunisie. En effet, un outil pédagogique et didactique, élaboré par le projet Montada, sera mis à la disposition des enseignants kairouanais, dans le cadre d'un projet financé par l'Union Européenne au profit de six villes maghrébines (Salé et Marrakech au Maroc, Ghardaïa et Dellys en Algérie, Kairouan et Sousse en Tunisie). Objectif : sensibiliser les habitants, à commencer par les plus jeunes, à l'importance de la sauvegarde du patrimoine architectural. Baptisé Montada, ce projet est entrepris dans le cadre du programme «Euromed Heritage» doté d'un budget global de 17 millions d'euros et destiné à aider les populations locales «à s'approprier leur patrimoine culturel». Capital à valoriser Pour atteindre cet objectif, « Montada » a programmé plusieurs activités (communication via un site web dédié et les journaux, rencontres-débats, assistance technique à la réhabilitation d'édifices, sensibilisation et formation, initiatives culturelles pour la valorisation du patrimoine, etc.) visant à faire prendre conscience à la population de l'importance de ce capital d'un point de vue culturel, social, historique et économique. Cet effort supplémentaire requiert en particulier la sensibilisation de la population avec toutes ses composantes, observe Mourad Rammah, docteur en archéologie islamique et auteur d'une thèse sur Sousse. D'où l'importance de tous les programmes financés à cet effet par l'Union Européenne – Discover Islamic Art, Rehabimed, Qantara, et notamment du plus récent parmi eux, Montada – et auxquels Kairouan a pris part. L'eau et les ouvertures de Kairouan Comme dans les cinq autres villes maghrébines engagées, ce projet prévoit en particulier la constitution, à Kairouan, de forums locaux, une version moderne via internet de l'Agora de la Grèce antique. Encadrés par une «Equipe internationale et multidisciplinaire d'experts (EIDEIM) », ces forums ont pour finalité d'impliquer les citoyens dans le débat sur la préservation du patrimoine et de garantir «la pertinence et la durabilité de l'action, l'enracinement à la réalité de chaque endroit et le succès et la qualité des activités ».
