Hier a pris fin le festival de l'Internet qui a été organisé au port du Kantaoui à Sousse. Inauguré lundi soir par M. Mohamed Naceur Ammar, ministre des Technologies de la Communication et clôturé mercredi soir par M. Samir Lâabidi, ministre de la jeunesse, les organisateurs du festival ont également reçu, le mardi, M. Mohamed Agrebi, ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle. L'évènement a en effet été organisé par l'Association Tunisienne d'Internet et Multimédia en marge de l'année de la jeunesse. Outre le divertissement qu'il offre, il a été également un espace d'offres et de recherche de travail, ainsi qu'une occasion pour une formation répondant aux critères internationaux. Durant les trois jours du festival, 120 demandeurs de travail ont été quotidiennement amenés, des villes intérieures vers la cité balnéaire, afin de consulter et d'établir des contacts en marge du festival des offres de travail en Tunisie et à l'étranger et de pouvoir y postuler. Outre le travail, 22 autres espaces ont été ouverts aux 6000 visiteurs du festival dont la plus grande majorité est constituée de jeunes. Jeux, navigation, radio et télé web, création et graphique (…) tout ce qui touchait aux nouvelles technologies leur a été offert dans une ambiance festive. 120 personnes, dont 80 jeunes, se sont mobilisées pour organiser le festival et ont été présents dans ce but au port El Kantaoui. L'évènement a nécessité un budget s'élevant à 80 mille dinars. Les jeunes et l'utilisation d'Internet Festival, centres d'internet, opérateurs… les Tunisiens ont tout pour être à la page en ce qui concerne le net. Seulement à quel stade se situent-ils dans l'utilisation d'Internet ? M. Moez Souébni, Président l'Association Tunisienne d'Internet et des Multimédias, à qui nous avons posé la question nous répond : « Il n'existe pas de statistiques, seulement, on peut répartir les Tunisiens en trois catégories. Une minorité, jeune dans l'âge est douée et passionnée. Elle est très avancée et s'intéresse à l'Internet et à son fonctionnement. La deuxième catégorie, qui est une majorité, est la catégorie des consommateurs. Celle-là passe des heures partagées entre les rencontres sur Internet, les réseaux sociaux et la navigation. La troisième catégorie concerne les analphabètes d'Internet, car nous avons encore, malheureusement, ceux qui n'y comprennent rien. » Formation professionnelle Une quarantaine de cadres se sont inscrits dans la formation organisée par l'Agence Nationale de la Sécurité et Informatique, en collaboration avec l'ATIM et portant sur le thème « la pérennité des systèmes d'information et la gestion de continuité d'activités ». M. Belhassan Zouari, président de l'Agence nous a expliqué qu'il s'agit d'une première en matière de formation. Les participants, des jeunes en majorité, appartiennent à de grandes entreprises. La formation aura duré trois jours et pris fin avec un test d'évaluation. Une maintenance à niveau qui a initié les cadres à faire face aux sinistres, assurant la continuité du travail dans les entreprises. M. Sylvan Ravinet, le seul formateur euro-méditerranéen dans la spécialité et assurant la dite formation nous a expliqué que la formation a pour objectif d'optimiser les participants à assurer la continuité du travail en cas de catastrophe naturelle ou sinistre et ce non pas seulement en matière de réseaux d'informatique, mais également au niveau de la gestion du travail et des ressources humaines, voire même de l'espace de l'entreprise. Une formation intensive complémentaire à la formation organisée en marge du festival est prévue au mois d'octobre. La certification répond aux normes internationales. La Tunisie classée première en Afrique en sécurité informatique Une délégation camerounaise a également été présente afin d'étudier avec l'Agence Nationale de la Sécurité Informatique une éventuelle collaboration. La Tunisie, classée première en Sécurité réseaux en Afrique fait « profiter » les autres Etats africains. Nous avons en effet appris par M. Belhassan Zouari que le Cameroun n'est pas le premier pays avec lequel la Tunisie collabore dans ce domaine. L'Afrique de Sud a par ailleurs profité du savoir faire tunisien lors de la Coupe du Monde. L'ANCI a dans ce but installé un bureau en Afrique de Sud.