Cette élimination de la ligue Mondiale, après les deux défaites concédées au Japon, était prévisible d'autant plus que l'actuel groupe à la disposition de M'kaouer manque terriblement d'expérience. Face aux Nippons, il ne pouvait faire grand chose d'autant plus que la formation nippone était composée de joueurs habitués à jouer ensemble depuis au moins cinq ans. Il n'en fallait pas plus pour que l'équipe de Tunisie s'incline sachant que sa moyenne d'âge est de 21 ans. Toutefois, au cours de ces deux rencontres, le « six » national a réussi également à faire de bonnes choses grâce notamment à ses centraux et à Lyes Karamosli qui s'est beaucoup amélioré au cours de ces deux derniers mois. Il faut dire que son poids s'est stabilisé et même sa silhouette s'est affinée…C'est au tour de ce joueur qu'il faut construire. Avec lui, Miladi, Karoui et Kadhi ont eux aussi affiché de belles prédispositions.il leur faut toutefois travailler davantage. Le discours vaut également pour Hichem Kaâbi qui est une valeur sûre mais qui n'a pas jusque là fait preuve de régularité dans le rendement. Moalla préoccupe C'est un joueur au talent indéniable mais qui a encore beaucoup de choses à prouver. Au cours de cette double confrontation tuniso-nippone, il fut hors-sujet. Ce qui nous interpelle chez cet élément, c'est son manque de réaction. Il donne l'impression d'être un joueur blasé, ce qui n'est pas le cas. Il faudrait qu'il réalise qu'il occupe un poste important en volley-ball et que quand ça ne marche pas pour lui, c'est toute l'équipe qui s'en ressent. Le jour où il apprendra à jouer pour les autres, les choses iraient beaucoup mieux pour lui et pour l'équipe. Nagga et Sallem rassurent… Ils étaient deux illustres inconnus il n'y pas longtemps. Au bout de quelques semaines, ils se retrouvent en équipe nationale et se sont retrouvés au japon pour disputer un tour préliminaire de la Ligue Mondiale. Au pays du Soleil Levant, ils alternèrent le moins et le moins bon mais nous restons persuadés qu'ils sont capables de faire mieux. En fait, c'est toute l'équipe qui est capable de franchir un palier et d'évoluer un cran au dessus. Les convictions de M'kaouer L'entraîneur national n'a rien reproché à ses joueurs après les deux matches disputés face au japon. Il n'a toutefois pas arrêté de marteler pour dire que cette même équipe de Tunisie sera capable de battre le Japon chez lui ou sur un terrain neutre dans un peu plus de deux ans. Rendez-vous est donc pris avec M'kaouer qui, faut-il le signaler, a changé beaucoup de chose au sein de cette équipe nationale. La discipline est de rigueur et nous ne sommes pas prêts de revivre certaines choses qui nous rappellent un passé récent et une équipe nationale dirigée de main de maître par un ou deux meneurs… On joue à douze Ce que nous avons pu voir avec M'kaouer au Japon ne peut que nous rassurer sur l'avenir de cette équipe nationale qui ne repose plus désormais sur six joueurs. Tous les joueurs présents ont été utilisés. Vraisemblablement, faire du tourisme en équipe nationale n'est plus possible. Mieux encore, l'intention de M'kaouer est d'avoir pour chaque poste et surtout pour les faux-passeurs et le poste 4 au moins trois joueurs capables d'évoluer sur un même niveau. Ceci éviterait éventuellement à certains joueurs d'attraper la grosse tête, un virus nocif pour celui qui l'attrape mais également pour le groupe. Départ ce dimanche pour Buenos Aires Sur les douze joueurs qui ont pris part au tour préliminaire de la Ligue Mondiale, Fethi M'kaouer opérera un seul changement et laissera à la maison le passeur Haykel Jerbi et fera appel à l'Etoilé Lahmissi. Ainsi le groupe qui fera le voyage pour l'Argentine dimanche 22 août sera le suivant: Seïfeddine Lemjid, Elyès Karamosli, Mohamed Ben Slimène, Smaïl Mâalla, Ahmed Kadhi, Hichem Kâabi, Aymen Karoui, Hamza Nagga, Nabil Miladi, Anouar Taouerghi, Niez Sallem et Amanallah Lahmissi. L'équipe de Tunisie donnera la réplique au pays organisateur et à l'Australie