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Le temps des cerises…
Ciné-Club : France 2 Jacques Becker - « Rendez-vous de juillet »
Publié dans Le Temps le 10 - 09 - 2010

Comment filmer la jeunesse, dans un Paris d'après-guerre où d'un coup tout semble facile quand en réalité, tout est à reconstruire ? Comment capter son émoi, ses mouvements, sa grâce virevoltante, ses petits bonheurs, ses chagrins d'un jour, ses espoirs qui perdurent, sans tomber dans les excès, ou répéter à satiété des images d'Epinal qui sentent le rance et suintent d'ennui ? En trouvant le ton juste et le juste tempo, à la manière de Jacques Becker.
Dans « Rendez-vous de juillet », long-métrage en noir et blanc sorti en 1949, l'auteur de « Casque d'or » de « Touchez pas au Grisbi », du « Trou »… et nous en passons, a vite fait d'imprimer son rythme à ce film attachant et vibrant, en empruntant au jazz sa fièvre et son entrain, dans la manière de saisir les attentes d'une jeunesse qui fulmine, danse avec frénésie dans les caves à la mode de Saint Germain.
Des près, à travers les figures de personnages clés, dont le cinéaste filme les évolutions et les soubressauts, avec une belle empathie. Couples d'amoureux qui se font ou se défont, rêves de théâtre et de gloire artistique pour les uns, désir de découvrir le monde alentour à travers une expédition africaine – laquelle soit dit en passant a bien eu lieu et a inspiré le cinéaste, désir surtout de faire du cinéma en attrapant ces réels, lointains et mystérieux, dans un campagnonage fraternel qui ne craint pas les coude-à-coude, et encore moins les tempêtes annoncées. Becker, qui a été l'assistant de Renoir, filme avec délicatesse, avec gaieté, avec mélancolie, ce qu'il y a de plus émouvant, de plus fragile, mais aussi de plus passionné, dans cet âge des possibles qui joue les funambules sur le fil d'un avenir à bâtir à force d'y croire, dans un Paris libéré définitivement de ses cauchemars, à la manière d'une relâche » estampillée sur les murs d'un théâtre, mais qui est partie pour durer.
« Rendez-vous de juillet » est en ce sens, un film lumineux et clair, avec cependant une tonalité triste en filigrane, étrange et non moins attachante marque de fabrique de Jacques Becker.


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