En rentrant à son domicile, accompagné des membres de sa famille, un bonhomme a découvert que son domicile a été cambriolé. Très vite, et aidé de son épouse il a fait l'inventaire de tout ce qui a été volé. Le butin était de l'ordre de 50 Mille dinars. Il s'agit de bijoux de son épouse, Deux montres de valeur, Un récepteur de chaînes de télévision numérique ainsi que plusieurs autres objets. Un carnet de chèques a été également volé. (50 chèques). Sans tarder, il alerta la police. Les enquêteurs ont pu grâce aux empreintes digitales mettre la main sur l'auteur de ce délit. Il s'agit d'un jeune homme trentenaire, employé dans une société privé et touchant un salaire mensuel de l'ordre de 600 Dinars. C'est au cours d'une journée du mois de Septembre 2009, alors qu'il était de passage devant une villa à devanture attirante qu'il a remarqué que toutes les fenêtres étaient fermées. Il s'est planté devant le domicile dans le but de vérifier s'il y avait des occupants. Il a pu constater qu'il n'y avait pas âme qui vive. Voulant s'assurer encore plus, il a sonné plusieurs fois et s'était assuré d'une manière définitive qu'il pouvait agir à son aise. Il a escaladé la clôture, a forcé une des serrures des fenêtres et a accédé à l'intérieur. Il a pu mettre la main sur tout ce qui a été déclaré par le plaignant. L'enquête a pu déterminer également qu'il a falsifié 22 chèques du carnet volé. Il s'est permis d'acheter des meubles et tout ce qui lui était nécessaire pour meubler son appartement car il était en pleins préparatifs de son mariage. Le jeune homme a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de son forfait. Il a avoué avoir commis ce délit. Il a expliqué qu'il a agit de la sorte car il voulait meubler son appartement. Il a déclaré au juge qu'il a été déjà condamné pour avoir falsifié deux chèques des 22 déjà cités. La parole fut donnée à l'avocat qui a plaidé les circonstances atténuantes. L'affaire a été mise en délibéré.