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Plus que jamais ensemble pour relever les défis
Publié dans Le Temps le 10 - 10 - 2010

Le journal « Le Temps » consacre cette page « Forum » aux analyses, aux confrontations d'idées et aux commentaires autour du programme d'avenir du Président Zine El Abidine Ben Ali, dans ses 24 axes tels que rappelés dans cette page.
Cet espace ne se veut pas figé. Mais au diapason de la dynamique qu'insufflent les 24 axes du programme présidentiel à la Tunisie d'aujourd'hui et de demain.
Un programme exhaustif lancé pour assurer pérennité et intégrité à la Tunisie et qui appelle des idées, des commentaires, tout aussi exhaustifs de la part de nos élites, de nos compétences, de nos personnalités publiques et des Tunisiennes et des Tunisiens toutes sensibilités confondues.
Sous la conduite du Président Ben Ali, le peuple tunisien accède à la dimension supérieure. Et il est d'autant plus imbu de valeurs de patriotisme, de repères identitaires et civilisationnels et d'ambitions de progrès, qu'il relève les défis et qu'il se sent à même de défendre et de préserver cette forte symbolique de ce qu'il convient d'appeler « l'exception tunisienne ». Celle-ci, en effet, se déploie autant dans la symbolique que dans l'action. Le programme pour l'avenir du Président Ben Ali ne laisse rien au hasard. Il est de surcroît autant ambitieux que réaliste. Mais c'est un programme, par essence, en mouvement et qui est aussi notre responsabilité à tous. Sa concrétisation suppose un travail de longue haleine à l'ambition toujours renouvelée et donc illimitée dans le temps et dans l'espace.
« Oui, ensemble relevons les défis ». Toujours ensemble. Les jours s'égrènent. Les années galopent. Et c'est en dialoguant, entre autres, dans cet espace dominical du « Temps » que les constantes supplanteront les constances, et que ce programme présidentiel véritablement civilisationnel puisera dans l'adhésion populaire – déjà acquise depuis le Changement – le souffle toujours renouvelé d'une action qui place son fauteuil dans le sens de l'Histoire.
Le Temps
La rédaction du Temps sera heureuse de réceptionner
vos collaborations à cette page forum.
Par fax : le 71.752.527
Par mail : [email protected]
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Le Parlement des jeunes : un fleiron civilisationnel
Par Leïla Derouich - Professeur agrégé - Dans le cadre de sa politique destinée à la jeunesse, le Président Ben Ali a décidé de créer le Parlement des jeunes en tant qu'atout pour enrichir cette expérience. Ce Parlement est, dans ce sens, une valeur référence qui tire ses racines de la vision réformatrice, politique et sociale, du Président Ben Ali.
Consolidation du choix démocratique
Le Président Ben Ali a ouvert aux jeunes compétences des voies pour le travail et l'initiative et ce, dans le cadre des choix civilisationnels pour le développement de la Tunisie de manière à ce que cette politique pour les jeunes soit la base de fonctionnement du Parlement des jeunes.
Le Parlement des jeunes est une décision législative pionnière dans l'histoire de la jeunesse tunisienne. Ce Parlement est le miroir du développement de la pensée, du social et du politique en Tunisie. Une décision qui s'harmonise avec les valeurs de la société et ses spécificités culturelles et morales dans le cadre de son ouverture sur le monde.
Honorer les jeunes compétences
Suite à l'annonce de la création du Parlement des jeunes, en tant que prolongement du mouvement réformateur entamé depuis le 18e siècle et poursuivi par le mouvement des jeunes tunisiens, la jeune génération de l'indépendance et les jeunes de la génération du Changement, la jeunesse tunisienne a montré son attachement aux valeurs de l'ouverture. Elle a, à ce propos, adhéré dans les mouvements de réforme et du changement et a montré ses potentialités à supporter les responsabilités. Elle a, par ailleurs, œuvré à la consolidation des valeurs de modernisation et hissé ses activités à un niveau stratégique.
La Tunisie moderne a gagné à travers son système politique, son choix démocratique et sa société civile sont l'expérience de plusieurs générations de jeunes tunisiens, le tout dans le cadre d'un projet global pour le développement du pays et ses institutions.
Et c'est dans ce cadre, celui de la création d'institutions aptes au développement du pays que le Président Ben Ali a crée le Parlement des jeunes misant sur la maturité de ces derniers.
Les jeunes et la référence réformatrice
La création du Parlement des jeunes, en tant que consolidation du choix civilisationnel réformateur, est un choix institutionnel qui rentre dans le cadre de la volonté du Président Ben Ali de créer une jeunesse tunisienne consciente de son environnement national et international afin qu'elle puisse prendre une place centrale dans la politique du développement et consolider ainsi les bases de la démocratie et des Droits de l'Homme en Tunisie.
Le Président Ben Ali a œuvré à ce que le Parlement des jeunes soit l'occasion de consolider la législation tunisienne et de créer de nouveaux mécanismes de nature à ouvrir des horizons capables de sauvegarder les bases de l'identité des jeunes tunisiens et les hisser à des horizons humanistes.
Cette initiative présidentielle permettra aux jeunes d'être présents dans les sphères de prise de décision et d'être plus responsable pour concrétiser les principes de démocratie et d'enraciner le sens civique et national des jeunes.
La fine fleure de l'élite et le développement
Le Parlement des jeunes est considéré comme étant un espace où évolue une fervente élite de jeunes qui œuvrent pour le développement du pays dans le cadre d'un projet civilisationnel et humain qui tend a enraciner les valeurs de modernité dans le but de mener la Tunisie moderne vers l'émancipation sociale et culturelle pour l'édification d'une société équilibrée ouverte et qui refuse l'extrémisme.
La création du Parlement des jeunes attend cette ferveur des jeunes pour fonder les pratiques de la démocratie et du pluralisme dans le cadre des valeurs républicaines de l'Etat de droit et des institutions et dans le cadre de l'entente et de la solidarité.
Ce Parlement des jeunes est donc un investissement pour consolider les expériences réformatrices civilisationnelles en Tunisie. Une décision de nature à conforter ses choix politique.
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Enseignement Supérieur
Il n'y a pas de science plus noble qu'une autre !
Par Mohsen Bouazizi* - Dans le cadre des forums de discussions avec les citoyens, organisés par les membres du gouvernement, le dernier en date consacré à l'enseignement et à la recherche et diffusé le 28 septembre 2010, appelle de ma part, les deux observations suivantes :
La première, incidente et purement formelle, concerne la mise en scène.
Quant à la deuxième elle est essentielle, puisqu'elle a amené à écrire le présent article.
L'observation formelle concerne le mouvement de la caméra dont le point punctum n'a pas mis en évidence les figures de proue qui ont pourtant participé à ce forum.
La deuxième observation se résume par l'affirmation de M. Béchir Tekkari ministre de l'Enseignement Supérieur : « Toutes les filières de l'enseignement sont nobles ». Il n'y a pas, en effet, de filière plus noble qu'une autre. Personnellement, je valorise cette position et considère qu'elle augure d'un nouveau départ pour les sciences humaines qui affichaient des signes de faiblesse au cours des dernières décennies. D'autant plus que la noblesse est un critère qui n'a rien à voir avec la science.
S'il était cependant indispensable, d'avoir un critère d'appréciation, j'ajouterait que les sciences humaines sont les plus nobles tant qu'elles humanisent la connaissance, et expliquent et étayent les phénomènes humains.
Toutefois, cette vision qui paraît prometteuse, n'occulte pas une réalité désolante celle d'accorder de moins en moins d'intérêt dans notre pays, aux sciences humaines, dont les sciences sociales, alors qu'on a de plus en plus recours à ces sciences.
Notre pays, où cette régression est de plus en plus flagrante, a été le premier pays qui a connu les sciences sociales voilà plus de six siècles auparavant.
Malgré cela, cet héritage culturel séculaire ne nous interpelle pas, comme si on n'avait pas besoin de comprendre ce qui se passe dans notre réalité sociale et les facteurs qu'elle comporte tels que : la violence, le terrorisme, le crime, le vol, le divorce et tous les faits de société traduisant la démission vie et la nonchalance.
Voilà que le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique décide de retirer les sciences humaines de l'Institut Supérieur des Sciences Humaines à Tunis, ainsi que la Faculté de Lettres et des Sciences Humaines à Sfax, sous prétexte du manque d'employabilité dans ce domaine.
Comment cela est-il possible alors que chaque institution d'Etat a besoin d'un sociologue !
Son excellence, le Président Zine El Abidine Ben Ali, a bien visé cet aspect grâce à sa clairvoyance en ordonnant la création du poste d'assistant social au sein de chacune de nos institutions éducatives.
Le deuxième élément qui a contribué à accentuer cette régression, c'est l'absence des institutions de recherches, en sciences humaines.
La recherche contribue, en effet, à aider à recruter les chercheurs en science sociale et toutes autres branches des sciences humaines.
Par l'existence de ces institutions la Tunisie deviendra la destination de tous ceux qui s'intéressent au savoir dans le monde.
Nous pourrons dans ce cas investir dans le savoir.
Il y a des espaces sociaux que nous ignorons presque totalement et des matières qui ne sont pas encore enseignés malgré leur importance, dans notre existence sociale.
Elles nous interpellent, mais on trouve beaucoup de difficultés à les comprendre, bien que nous les vivions quotidiennement.
Nous sommes, cependant incapables, la plupart du temps d'en maîtriser les bases.
Elles interférent dans notre réalité ou plutôt nos réalités, mais elles nécessitent davantage d'effort et d'endurance de la part des spécialistes afin d'y jeter la lumière, et pourquoi pas, en faire des modèles, de la connaissance.
Ce n'est pas un projet excessivement ambitieux ou difficile à réaliser si toutes les conditions objectives étaient réunies le ministère de l'enseignement supérieur doit œuvrer, à colmater les brèches afin d'accéder à une connaissance sociale fructueuse et fertile.
Mais ces brèches sont nombreuses et les disciplines négligées par les spécialistes compliquent davantage la tâche.
Donc avant de responsabiliser l'Etat, c'est aux sociologues de s'impliquer.
Prenez la langue par exemple. Elle strictement lié à la parenté.
Cela se justifie de plus en plus dans notre milieu tunisien et arabe.
Voilà un domaine qui passionne les sociologues et les incitent à cogiter.
Par Mohsen Bouazizi*
* Président de l'Association tunisienne des Sciences Sociales et S.G. de l'Association Arabe des Sciences Sociales
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La Démocratie et la participation politique
Il est aisé de déduire, à travers le titre de cet article qu'il s'agit d'analyser la relation entre Démocratie et Participation politique. Relation de complémentarité ou conjoncture ? Commençons, d'abord, de comprendre la teneur de ces deux concepts.
I – Les deux concepts
La Démocratie
La Démocratie signifie le pouvoir de décisions du peuple. Abraham Lincoln disait, d'ailleurs : « La démocratie c'est le Pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
Les politologues ont, souvent, défini la démocratie comme « le régime politique dans lequel le peuple exerce le pouvoir du fait qu'il est détenteur de la souveraineté ».
Cela suppose une inter-action entre gouvernants et gouvernés.
Les citoyens seront, ainsi, successivement gouvernants et gouvernés et vice-versa, comme l'a dit Aristote.
Sauf que les politologues ont eu depuis, des conceptions différentes, ayant, par ailleurs, évolué avec le temps. L'unanimité autour du concept tel que défini plus haut, a changé. Et les artisans des libertés préféraient parler de régime républicain ou de pouvoir parlementaire. Mais la Démocratie, a toujours suscité des analyses. Ainsi, le professeur Alain Touraine pense-t-il qu'il faut qu'il y ait trois conditions : la délimitation du pouvoir de l'Etat ; des partenaires sociaux ; le sens de la citoyenneté. Cela classe dès lors la démocratie en trois catégories.
1/ La démocratie directe : dans ce cadre, il n'y a pas d'intermédiaires entre l'Etat ou plutôt le pouvoir et les citoyens. Ceux-ci votent eux-mêmes les lois.
2/ La Démocratie indirecte : elle circonscrit le rôle du peuple à l'élection de ses députés. C'est aussi la démocratie représentative.
3/ La Démocratie semi-directe : elle combine entre la démocratie directe et la démocratie représentative. Et cela produit le mécanisme du régime parlementaire.
LA PARTICIPATION POLITIQUE
Ce concept, ou cette pratique jouit d'une grande place dans les sciences politiques et dans les mécanismes institutionnels tout entiers du fait qu'elle se base sur la participation de toutes les composantes du peuple à travers le vote populaire qui ne fasse pas de différence entre les deux sexes. Les exégètes l'ont définie comme étant l'ensemble de textes « Droits de participation » permettant aux citoyens de participer à la chose politique dans son expression extensive.
Ces droits s'exercent dans les régimes démocratiques à travers le droit de suffrage, sauf que la participation politique se réalise aussi par le biais d'assemblées générales et l'existence de partis politiques.
Il reste que la participation politique soulève des controverses. Et entre autres, le lien entre participation politique et citoyenneté.
Elle soulève une autre controverse de taille tenant à la nature de la participation politique qui signifie participation populaire et donc participation du peuple tout entier. L'illustration en est l'article 3 de la Constitution tunisienne qui stipule que le peuple est détenteur de la souveraineté qu'il exerce selon les modalités légales. Il est clair que le peuple ne peut exercer cette souveraineté que dans le contexte d'un modèle représentatif tel que l'a défini Montesquieu.
Or, en cette époque, des mutations fondamentales s'opèrent. Ainsi, les concepts ont-ils évolué.
A côté de la participation classique, consistant en la démocratie représentative, une autre forme de gouvernance voit le jour et consiste en l'émergence de la société civile qui représente une espèce de contre-pouvoir au pouvoir.
Cependant, selon nous, et du point de vue logique, la société civile n'est pas un contre-pouvoir, même si son instrumentation est un fait réel, puisque l'on assiste à la naissance d'une sémantique nouvelle comme « groupes de pression », ou « groupes d'intérêts » ou « lobbying ».
Lobbying vient de lobby qui veut dire en anglais « coulisses » et cela en dit long sur la nature de ces structures.
Le concept est né en 1808 aux Etats-Unis, et d'aucuns pensent que ces groupes peuvent contribuer à la démocratie bâtie sur la participation. C'est dès lors la montée des experts dans la prise de décision ou de ce qu'on appelle « Boîte à penser » le fameux réservoir intellectuel, appelés en anglais les « Think Tanks ». Autant d'acteurs exerçant une influence sur la société civile. La participation politique a donc sensiblement changé.
Une autre aspect de cette évolution s'est déployé en parallèle au sein de la société civile : les élites.
Tout cela, cet enchevêtrement de concept conduisent, néanmoins, à une structuration de la participation politique.
Ainsi la Constitution tunisienne met-elle en avant des textes avant-gardistes tant au pluralisme politique, social et économique. Cela s'est fait en vertu de la refonte constitutionnelle de juin 2002.
Ainsi, les textes se sont-ils succédé pour tout mettre en ordre : la pluralité politique, la Chambre des représentants, la Chambre des conseillers et tout cela pour permettre l'intégration politique et la participation des organisations professionnelles, les élites et les compétences à la vie politique.
Mais le grand accomplissement constitutionnel consiste, en Tunisie, par l'institutionnalisation du référendum comme c'est le cas en Suisse, en France, en Autriche, au Danemark.
Depuis qu'il existe, le référendum a permis aux Tunisiens d'exercer plus directement sa souveraineté.
Toutes ces refontes législatives et constitutionnelles ont permis de mettre en place un dispositif participatif important et l'émergence d'une démocratie plurielle basée sur le respect des lois et des institutions, dans la transparence et surtout dans les différentes types d'élections, présidentielle, législatives, municipales.
Il s'agit là des réquisits d'une démocratie fondée sur la participation politique.
(D'après Assabah : Dr. Abdallah Al Ahmadi.
Texte en arabe, traité en français par la rédaction du Temps)
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Les 24 axes du programme présidentiel
1- De nouveaux pas sur la voie de la démocratie et de l'enracinement du pluralisme
2- Promotion constante des droits de l'homme et des valeurs de solidarité
3- Une société d'équilibre et de cohésion entre les individus et les catégories sociales
4- Un niveau de vie élevé et une qualité de vie meilleure
5- La santé, un droit fondamental, un fondement essentiel de la qualité de vie
6- L'emploi, une priorité absolue
7- La femme tunisienne, symbole d'authenticité et emblème de la modernité; la famille fondement de la cohésion sociale
8- Pour la jeunesse tunisienne, nous édifions un avenir meilleur
9- Les tunisiens à l'étranger, toujours au cœur de la patrie
10- Retrouver le niveau habituel de croissance et élever de nouveau son rythme.
11- Vers une économie à contenu technologique élevé, amie de l'environnement, économe en énergie et innovante
12- La Tunisie, un pôle de services bancaires et une place financière régionale.
13- Une politique financière efficiente et une fiscalité équitable
14- Un système éducatif apte à relever les défis du futur
15- La formation: pour soutenir les politiques de l'emploi et améliorer le rendement du travail
16- l'enseignement supérieur pour édifier la société de l'intelligence et du savoir
17- La recherche scientifique et technologique, pilier de la nouvelle économie
18- La Tunisie, un rayonnement culturel permanent
19- Des infrastructures de base et de communication modernes, respectant les normes internationales.
20- Un secteur agricole qui s'adapte aux changements climatiques et qui relève les défis de l'étape
21- Une nouvelle approche de la politique de l'environnement et de la protection des richesses naturelles
22- Une vision renouvelée pour le développement régional
23- Une administration moderne au service du citoyen et du développement
24- Engagement constant de la Tunisie en faveur de la paix, de la stabilité et de la justice dans le monde.


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