Le journal « Le Temps » consacre cette page « Forum » aux analyses, aux confrontations d'idées et aux commentaires autour du programme d'avenir du Président Zine El Abidine Ben Ali, dans ses 24 axes tels que rappelés dans cette page. Cet espace ne se veut pas figé. Mais au diapason de la dynamique qu'insufflent les 24 axes du programme présidentiel à la Tunisie d'aujourd'hui et de demain. Un programme exhaustif lancé pour assurer pérennité et intégrité à la Tunisie et qui appelle des idées, des commentaires, tout aussi exhaustifs de la part de nos élites, de nos compétences, de nos personnalités publiques et des Tunisiennes et des Tunisiens toutes sensibilités confondues. Sous la conduite du Président Ben Ali, le peuple tunisien accède à la dimension supérieure. Et il est d'autant plus imbu de valeurs de patriotisme, de repères identitaires et civilisationnels et d'ambitions de progrès, qu'il relève les défis et qu'il se sent à même de défendre et de préserver cette forte symbolique de ce qu'il convient d'appeler « l'exception tunisienne ». Celle-ci, en effet, se déploie autant dans la symbolique que dans l'action. Le programme pour l'avenir du Président Ben Ali ne laisse rien au hasard. Il est de surcroît autant ambitieux que réaliste. Mais c'est un programme, par essence, en mouvement et qui est aussi notre responsabilité à tous. Sa concrétisation suppose un travail de longue haleine à l'ambition toujours renouvelée et donc illimitée dans le temps et dans l'espace. « Oui, ensemble relevons les défis ». Toujours ensemble. Les jours s'égrènent. Les années galopent. Et c'est en dialoguant, entre autres, dans cet espace dominical du « Temps » que les constantes supplanteront les constances, et que ce programme présidentiel véritablement civilisationnel puisera dans l'adhésion populaire – déjà acquise depuis le Changement – le souffle toujours renouvelé d'une action qui place son fauteuil dans le sens de l'Histoire. Le Temps La rédaction du Temps sera heureuse de réceptionner vos collaborations à cette page forum. Par fax : le 71.752.527 Par mail : [email protected] ----------------------------- Pour assurer un avenir meilleur à notre pays J'ai suivi avec grand intérêt ce forum et j'ai été très heureux de constater ce consensus autour de Président Zine El Abidine Ben Ali et son programme présidentiel «ensemble relevant les défis». Encore plus heureux lorsque j'ai constaté la profondeur des interventions, qui intègrent des propositions concrètes pour réactiver ce programme ambitieux et je crois réellement que ce consensus autour de ce programme présidentiel est un devoir national dicté par notre conscience en tant que Tunisiens conscient de l'importance de travailler ensemble pour relever les défis. Je ne crois pas que tout Tunisien, honnête et qui aime le sol de sa patrie, ne puisse refuser de travailler avec acharnement derrière l'homme qui a hissé l'étendard de notre pays et a fortifié le pays contre tous les dangers et les aléas qui ont soufflé sur plusieurs sociétés en ces temps changeants dominés par les crises. En tant qu'investisseur et homme d'affaires, que la nature du travail a conduit un peu partout dans le monde, je ressens, chaque fois que je retourne dans mon pays, une certaine fierté et une confiance, chaque fois plus consolidée, dans l'avenir de la Tunisie et ses enfants. Et chaque fois que je relis les points du programme présidentiel «ensemble relevant les défis», j'ai un sentiment de quiétude et je me régénère pour travailler et investir dans le but de consolider l'économie du pays, avec en arrière pensée ces mots du Président qui résonne encore dans mes oreilles : «sauvegarder nos acquis est notre premier défi». Il est donc de notre devoir de travailler ardemment pour consolider ces acquis, les développer et les enrichir. Comme je viens de le dire donc, répondre à cet appel est un devoir national pour tous les Tunisiens et nous avons l'obligation, nous, les investisseurs et homme d'affaires, d'être à la hauteur des défis posés. Je crois qu'il est de notre devoir de mettre l'intérêt du pays avant tout autre intérêt. Il faut, aussi, que l'administration et tous les intervenants soient à la hauteur de ces défis. L'investisseur à un rôle à jouer, le banquier aussi tout comme les travailleurs et l'administration. Nous avons tous le même but et nous devons, de ce fait, travailler la main dans la main. Je suggère à tous ces intervenants de mettre devant eux, sur leurs bureaux, le programme présidentiel afin qu'ils puissent s'y inspirer et qu'il soit leur guide dans leur travail. De par mon travail en Tunisie et en Libye, je me sens fier en voyant l'amour dans les yeux de nos frère libyens ainsi que la considération qu'ils portent à l'initiative de fraternité du Président Ben Ali suite à l'embargo qui leur était imposé ainsi que le rôle de la Tunisie et du Président Zine El Abidine Ben Ali pour le rapprochement maghrébin. Je sens aussi la pertinence des décisions présidentielles pour l'incitation des entreprises tunisiennes pour s'implanter dans les pays du Maghreb Arabe et même dans le monde. Personne ne peut nier que sans ces incitations aucune porte n'aurait pu être ouverte alors qu'elles sont fermées pour d'autres. La bonne réputation de la Tunisie dans le monde nous précède et je me rappelle, à ce propos, l'un des points du programme présidentiel qui insiste sur la mobilisation de tous les efforts pour la consolidation des exportations et l'appui aux sociétés exportatrices pour la conquête des marchés extérieurs. Tous les intervenants, dans tous les domaines, doivent saisir ces propos ainsi que chaque point du programme ainsi que chaque phrase qui l'explique afin qu'il soit leur guide. Ils doivent réaffirmer leurs engagements à appliquer chaque point de ce programme pour relever les défis avec l'homme des défis, que je crois le seul garant pour la réussite de la prochaine étape et le seul avec qui nous pouvons gagner l'autre rive qui nécessite autant de défis. Nous n'avons d'autre garant que celui qui a prouvé son aptitude à trouver les meilleurs moyens pour conserver le pays des secousses et lui garantir la place qu'il mérite dans le concert des pays dans un cadre de stabilité et de sécurité et la confiance en soi. Tahar Ben Hessine* * PDG d'une société de travaux publics ----------------------------- La vie associative en Tunisie : Renforcement de la citoyenneté Partout, les pays – les plus développés d'entre eux – sensibilisent leurs citoyens et surtout les jeunes à embrasser l'activité associative dès lors, que celle-ci représente le cadre idoine pour s'exercer au sens des responsabilités, au sens de la solidarité, dans un élan de volontarisme et de don de soi. On s'y exerce également aux vertus du dialogue et l'acceptation de l'opinion de l'autre et l'opinion contraire dans un esprit d'ouverture. Ce sont là les valeurs cardinales de la démocratie plurielle. La Tunisie figure parmi les rares pays (à l'époque où la culture associative n'était pas encore diffuse) à avoir instauré les mécanismes de la vie associative lui conférant un cadre juridique et légal adéquat ( déjà depuis 1888), ce qui a permis l'éclosion d'associations sportives culturelles scientifiques et éducationnelles ayant constitué à l'époque du colonialisme, une base ou plutôt l'une des rampes de lancement de lutte nationale pour l'indépendance. Or et même si la loi de 59 a essayé de relancer, après l'indépendance, le travail associatif, celui-ci est resté plutôt dissolu, épars et peu incisif. C'est que la loi sus-indiquée était plutôt restrictive et la création d'association était arbitrairement assujettie à l'appréciation du ministre de l'Intérieur. La constitution d'association, à cette époque là, relevant dès lors de l'utopie. Aujourd'hui, par conviction propre le Président Ben Ali croit aux fondements civilisationnels des associations. Ainsi a-t-il porté les rectificatifs nécessaires au cadre institutionnel des associations, en « sortant » entre autres, les partis politiques du cadre juridique associatif ce qui, par ricochet, procède d'une sage mise en cohérence redonnant leurs assises de prédilection aux associations. Ainsi la loi du 3 mai 1988 a-t-elle implanté le cadre du pluralisme politique en Tunisie mais libérait aussi la vie associative des pesanteurs anciennes et politiciennes. La loi du 3 août 1988 aura ainsi transformé le paysage associatif, grâce aux allégements administratifs. Et ce fut la profusion d'association dans notre pays, dans la diversité, dans presque tous les domaines. Aujourd'hui, elles se comptent par dizaines et dizaines de milliers. Les associations bénéficièrent ainsi d'un train de mesures d'accompagnements et des encouragements de toutes sortes décidées par le Chef de l'Etat. Le 23 avril de chaque année est ainsi en Tunisie la journée des Associations, ce qui les conforte dans leur rôle citoyen. Mais dès lors que l'apport financier reste le problème majeur, les associations bénéficient de subventions de la part de l'Etat en fonction de leur incisivité et de leur dynamisme. D'ailleurs compte tenu du rôle qu'elle joue dans l'encadrement des jeunes avocats, l'Association Tunisienne des jeunes avocats a bénéficié, sur décision du Président Ben Ali, d'une aide de 50 mille dinars. Lorsqu'on parcourt les 24 points du programme présidentiel « Ensemble pour relever les défis », on conclut, à travers le premier point… avancées sur la voie de la démocratie et du pluralisme » à la détermination du Président Ben Ali à donner toute sa dimension et toute son élévation à la vie associative. Car le tissu associatif reste un espace de progrès et de développement autour des valeurs de la citoyenneté. Karim JOUACHIA * *Avocat ----------------------------- Equilibre entre les régions et plus d'attention aux sciences humaines En tant que spécialiste en sociologie, je considère que ce genre de forums et d'espaces sont importants pour jauger et évaluer - dans une vision purement prospective – les acquis et les insuffisances. Cet espace permet à nos concitoyens de discuter, d'analyser tout ce qui a trait à la chose publique et à l'intérêt général, se basant sur les constantes nationales. Car le fait de circonscrire et de délimiter de manière restrictive la chose publique découle d'une vision dépassée des choses. Dès lors l'espace conceptuel public est à même de constituer non seulement une plate-forme de dialogue, mais un point de départ pour un programme national. La deuxième utilité à cet espace a trait au savoir, à la connaissance, dans le sens large du terme, dans leurs différentes ramifications touchant aux sciences humaines. Dès lors la sociologie, qui connaît un recul inquiétant ces derniers temps, doit retrouver ses lettres de noblesse surtout en cette époque où les problèmes sociaux gagnent en acuité, générant violences et, même, terrorisme et replis groupusculaires de par le monde. Aujourd'hui, l'homme est devenu systémique, produit d'une évolution socio-économique avec des règles draconiennes et des comportements façonnés par l'environnement comme les impératifs d'économie de marché. Que reste-t-il alors de son humanité, si ce n'est de son humanisme ? On n'en sait plus grand-chose. De surcroît le recul des sciences humaines a généré l'effritement des relations humaines elles-mêmes. Les sciences humaines doivent régénérer et s'atteler à analyser nos réalités et notre vécu. Et dès lors cela permettra un diagnostic efficace des réalités sociales du pays. Dans cet esprit, l'équilibre entre les régions devient vital, par l'utilisation des canaux des sciences humaines justement. Dans cet esprit je réitère mon attachement à l'axe 22 du programme présidentiel, inhérent à l'équilibre entre les régions et, par ricochet, la préservation du pouvoir d'achat de la classe moyenne dans ces régions. Mohsen Bouazizi* * S.G. de l'Association arabe des sciences sociales et président de l'Association tunisienne des sciences sociales ----------------------------- Les 24 axes du programme présidentiel 1- De nouveaux pas sur la voie de la démocratie et de l'enracinement du pluralisme 2- Promotion constante des droits de l'homme et des valeurs de solidarité 3- Une société d'équilibre et de cohésion entre les individus et les catégories sociales 4- Un niveau de vie élevé et une qualité de vie meilleure 5- La santé, un droit fondamental, un fondement essentiel de la qualité de vie 6- L'emploi, une priorité absolue 7- La femme tunisienne, symbole d'authenticité et emblème de la modernité; la famille fondement de la cohésion sociale 8- Pour la jeunesse tunisienne, nous édifions un avenir meilleur 9- Les tunisiens à l'étranger, toujours au cœur de la patrie 10- Retrouver le niveau habituel de croissance et élever de nouveau son rythme. 11- Vers une économie à contenu technologique élevé, amie de l'environnement, économe en énergie et innovante 12- La Tunisie, un pôle de services bancaires et une place financière régionale. 13- Une politique financière efficiente et une fiscalité équitable 14- Un système éducatif apte à relever les défis du futur 15- La formation: pour soutenir les politiques de l'emploi et améliorer le rendement du travail 16- l'enseignement supérieur pour édifier la société de l'intelligence et du savoir 17- La recherche scientifique et technologique, pilier de la nouvelle économie 18- La Tunisie, un rayonnement culturel permanent 19- Des infrastructures de base et de communication modernes, respectant les normes internationales. 20- Un secteur agricole qui s'adapte aux changements climatiques et qui relève les défis de l'étape 21- Une nouvelle approche de la politique de l'environnement et de la protection des richesses naturelles 22- Une vision renouvelée pour le développement régional 23- Une administration moderne au service du citoyen et du développement 24- Engagement constant de la Tunisie en faveur de la paix, de la stabilité et de la justice dans le monde.
