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« Un cheminement vers la vie ouverte » Du 11 au 21 octobre, à Tunis, Sousse, Zaghouan, Hammamet et Sfax - Conférences et rencontres de l'universitaire Madeleine Bertaud sur l'académicien François Cheng
Depuis cet inoubliable dîner au Sénat français, organisé le 9 novembre 2004 par le Cercle Richelieu Senghor de Paris, pendant lequel elle eut un fulgurant coup de cœur pour la pensée et la poésie de l'académicien François Cheng, Madeleine Bertaud ne cesse de parcourir le monde pour faire connaître celui qu'elle considère comme l'un des plus grands écrivains français de notre temps. Dans son dernier livre « François Cheng, un cheminement vers la vie ouverte », consacré à ce poète, romancier, essayiste, critique d'art, calligraphe et traducteur d'origine chinoise et naturalisé français, elle tente de familiariser ses lecteurs avec l'écriture et la philosophie d'un auteur encore méconnu, à ses yeux, par le grand public. Sa nouvelle passion l'amène à renoncer à ses cours et à ses recherches sur la littérature du XVIIème siècle français et désormais, elle n'a qu'une ambition : contaminer de son « virus », un maximum de monde aux quatre coins de la planète. Madeleine Bertaud a déjà publié plus d'un article sur François Cheng et donné plusieurs conférences sur son auteur favori au Luxembourg, en Espagne, aux U.S.A., en Tunisie et à Malte. Elle est parmi nous depuis hier après-midi pour de nombreuses rencontres sur Cheng et son œuvre. C'est Mme Alia Bournaz Baccar, professeur émérite de l'Université La Manouba-Tunis, qui l'a accueillie à l'aérport ce lundi et elle la présentera lors de ses conférences à Tunis. Voici d'ailleurs le programme complet de cette visite qui se poursuivra jusqu'au 26 de ce mois et la mènera de Tunis à Sfax en passant par Zaghouan, Hammamet et Sousse. Programme de la visite Aujourd'hui 12 octobre 2010 à 18 h à la Librairie RMR & Associés et à la bibliothèque diocésaine de Tunis Mercredi 13 octobre à 11 heures : Journée d'étude à l'Ecole Normale Supérieure de Tunis en collaboration avec l'Association Tunisienne des Membres de l'Ordre des Palmes Académiques (ATMOPA) sur « La langue de l'Autre » ; Madeleine Bertaud interviendra sur « le cas François Cheng » Jeudi 14 octobre à 14 heures au CREDIF : «François Cheng, parle des femmes » ; à 18 heures, à la Bibliothèque Nationale : « A la rencontre de François Cheng, académicien français venu de Chine » Vendredi 15 octobre à Sfax, au C.D.C. à 15 heures : « Le voyage selon François Cheng » ; et à la Maison de France à 18 heures : « L'aventure linguistique de François Cheng » Dimanche 17 octobre au Centre Culturel International d'Hammamet à 11 heures : « Le voyage selon François Cheng : rencontres et dialogue » Lundi 18 octobre à l'Institut Supérieur des Etudes Appliquées en Humanités de Zaghouan à 10 heures 30 : Le Dit de Tianyi, de François Cheng, un roman-témoignage » Mardi 19 octobre au Relais Culturel français de Sousse à 18 heures : « François Cheng, une aventure linguistique » Mercredi 20 octobre à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Sousse, à 10 heures : Madeleine Bertaud préside le jury d'une thèse de doctorat. Qui est Madeleine Bertaud ? Madeleine Bertaud (née en 1942) est agrégée de l'Université et docteur d'Etat en littérature française, avec une thèse soutenue à la Sorbonne en 1998. Elle fut professeur successivement aux Universités de Strasbourg (1981-1997) et de Nancy. Elle est aujourd'hui professeur émérite, présidente de l'Association pour la Diffusion de la Recherche Littéraire, et directeur de publication aux Editions Droz. Elle a organisé en 2006 le premier colloque dédié à Cheng. En plus de son dernier ouvrage, «François Cheng, un cheminement vers la vie ouverte », publié aux Editions Hermann (2009), Madeleine Bertaud a écrit plusieurs articles sur l'académicien: « François Cheng, poète français » (2007), « L'ardent face à face des pensées entrecroisées, François Cheng » (2007) ; « Leurs yeux se rencontrèrent, mais…, Un autre mythe de l'amour» (2008) ; « Que nos instants soit d'accueil, poèmes de François Cheng interprétés par Francis Herth » (2008). François Cheng : ce « passeur » entre l'Orient et l'Occident Pour ceux qui connaissent mal François Cheng, nous livrons ces quelques indications sur sa vie et son œuvre : Cheng Chi Hsien, est né en Chine le 30 aout 1929. Il porte son nouveau nom en 1971 après sa naturalisation. Issu d'une famille de lettrés, il se passionne très tôt pour la lecture et en particulier pour la découverte des écrivains français : à 15 ans, il dévore Les Nourritures terrestres d'André Gide et Jean Christophe de Romain Rolland (alors fraîchement traduits en chinois). Il commence à écrire entre 1946 et 1947, date à laquelle sa famille s'installe à Paris. Dans les années 50, il connaît la misère et la solitude après le départ des siens aux Etats-Unis. Mais en 1963, il est remarqué par Roland Barthes, Julia Kristeva et Jacques Lacan qui l'introduisent dans le milieu intellectuel parisien. Son premier essai, « L'Ecriture poétique chinoise » (1977) est d'inspiration sémiotique ; il sera suivi en 1979 de « Vide et Plein, le langage pictural chinois ». Le premier roman de Cheng intitulé « Le Dit de Tianyi» paraît en 1998 et obtient le Prix Femina. Pour l'ensemble de son œuvre, François Cheng reçoit en 2001, le Grand Prix de la Francophonie, décerné par l'Académie Française où il siège depuis 2002 au fauteuil de Bourbon Busset. Cheng aura écrit jusqu'à ce jour 11 recueils de poésie, 7 livres d'art, 5 essais, trois traductions et 2 romans. Son troisième roman sera bientôt achevé.