Le cinéma en guise de partage, autour d'un objectif commun qui consiste à écrire, puis à réaliser dans un laps de temps très court, et avec un budget restreint, des courts-métrages qui constitueront autant de baptêmes de feu, pour ces jeunes étudiants, tunisiens et allemands, qui ont fait partie du projet Génération 21, voilà un très beau rêve qui a pris forme et corps, en donnant naissance au final, à huit courts-métrages, tunisiens et allemands, écrits et réalisés en un temps records, et qui seront projetés en première mondiale, le dimanche 24 octobre à 18h, au cinéma Le Mondial, dans le cadre de la 23ème session des JCC (Journées Cinématographiques de Carthage). Institué par le Goethe-Institut Tunisien et l'Ambassade d'Allemagne à Tunis, le projet a réuni, dans le cadre enchanteur du Centre Culturel International de Hammamet, avec le concours du ministère de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine, un groupe de 8 étudiants en cinéma, sélectionnés au sein de l'Ecole Supérieure de l'Audiovisuel et du Cinéma de Gammarth et la Hochschule fur Gestaltung de Offenbach, pour participer à des ateliers d'écriture, avant de passer à l'étape de la réalisation. Encadrés par le réalisateur tunisien Ibrahim Letaief, Maike Mia Hohne, réalisatrice et directrice du Berlinale Shorts – Section du court-métrage au Festival de Berlin, et Brigit Lehman, réalisatrice allemande, les «apprentis» réalisateurs qui s'en sont tirés comme des grands, ont pu expérimenter ce que le mot «rencontre» veut dire, quand on est animé par un réel désir de faire du cinéma, en signant-là, leur première réalisation, avec toute la charge émotionnelle que cela implique de quadriller, peut-être avec des langages différents, des cultures différentes mais un engagement commun, un territoire qui se fout des frontières sauf pour les transcender avec un seul leitmotiv: se comprendre mutuellement. Lors d'un point de presse qui a eu lieu dans la matinée d'hier, à la Maison de Culture Ibn-Rachiq, aussi bien la directrice du Goethe-Institut Tunis, que le réalisateur Brahim Letaief, ou encore Hamadi Bouabid, ancien directeur de l'ESAC et partie prenante également dans le projet, ayant eu à charge au sein de son «Association pour la Jeunesse et le Cinéma», créée en mai 2010, de chapeauter l'aspect réalisation des quatre courts-métrages tunisiens, auront été unanimes sur l'efficience et l'intérêt d'une pareille expérimentation, avec comme lien, l'amour du cinéma, et la volonté de faire aboutir, dans le partage et la convivialité, des œuvres, qui circuleront par la suite dans les différents festivals, aussi bien en Tunisie qu'en Allemagne. Et pourquoi pas ailleurs aussi ? «Sinnerman» de Oubeyd Allah Ayari (Tunisie), «Solmido» de Salma Gabriel (Allemagne), «L'oiseau sur l'hippopotame» de André Kirchner (Allemagne), «La ligne Ouest-Est» de Luana Carina Knipfer (Allemagne), «Snapshot» de Zeineb Laroussi (Tunisie), «Tourbillon» de Asma Mrabet (Tunisie), «17» de Mohamed Oussaifi (Tunisie), ou encore «Crimes imaginaires» deDavid Sarno (Allemagne), évoquent tous, sur des modes divers, les attentes, les frustrations, les rêves et les ambitions d'une jeunesse, qui ne parle peut-être pas la même langue, mais s'entend sur l'essentiel. Et c'est ce qui importe au final. L'espace Mad'art accueillera également les 8 films de Génération 21, le mardi 26 octobre à 19h. A ne pas rater ! Samia HARRAR
Chorale «Méditerranée» à la MC du Kram
« M é d i t e r r a n é e », chorale qu'Hélène Catzaras a créée en 2005 à l'espace culturel grec avec Aida Niati, (musicienne et professeur de musique, à la voix superbe et à la patience certaine puisque tout le monde finit par chanter avec elle, même ceux qui croient chanter faux), a pour but de porter par la voix, des chansons du pourtour méditerranéen. « L'an dernier, a précisé Hélène Catzaras, on a commencé , (19 femmes et 2 hommes!) l'aventure à la banlieue nord et on a été gracieusement hébergés par le Mad'art avec au programme, les chansons de films du pourtour méditerranéen. Cette année, on reste en banlieue mais on sera accueillis par la Maison de culture du kram nouvellement dirigée par Mme Sonia Ben Yahia. On continue de creuser dans les chansons de films et on y ajoute celles des iles de la Méditerranée. Une participation modique mensuelle et une assiduité qui ne se négocie pas sont par ailleurs, demandées. On cherche des voix masculines parce que jusque là, nous avons surtout de très belles voix féminines… », a précisé Hélène. Rappelons enfin que la 1ère rencontre aura lieu aujourd'hui, jeudi 21 octobre à 18h30 au Kram.