La joie du peintre fut de courte durée C'est un huissier exerçant dans la ville de Haffouz qui décida dernièrement d'embellir son bureau en faisant appel à un peintre en bâtiment de la région pour des travaux dans son cabinet. Le peintre en faisant un tour dans les lieux pour noter les besoins que nécessite ce travail fut ébloui en regardant l'huissier compter une liasse de billet de banque (1800 dinars) qu'il cacha par la suite dans le tiroir de son bureau. Le peintre continua à superviser les lieux ; stylo à la main ; tout en concoctant un plan pour s'emparer de ce butin. Il s'est dirigé directement vers la fenêtre et fit semblant de la fermer alors qu'en réalité il ne l'a pas entièrement fermée avant de quitter les lieux en compagnie du huissier qui ferma la porte principale à clé avec l'espoir de revenir le lendemain pour entamer les travaux. La nuit venue, notre bonhomme se dirigea vers ledit bureau et s'y introduisit par la fenêtre à moitié ouverte avant de s'emparer de la totalité de la somme laissée par l'huissier et quitter les lieux avec plein de projets dans la tête. Le lendemain, l'huissier se rendit compte à son arrivée à son bureau que la somme qu'il avait laissée dans le tiroir de son bureau a disparu. Sans hésiter un instant il soupçonna le peintre. Il se dirigea alors vers ce dernier lui demandant de lui remettre la somme volée… en vain. Le malfrat au casier judiciaire bien garni nia catégoriquement être à l'origine de ce vol mais avoua par la suite son forfait devant les enquêteurs de la police. Il est actuellement sous les verrous dans l'attente de son jugement. Une voleuse bien naïve C'est une jeune femme de ménage travaillant depuis quelques mois chez une famille Kairouannaise qui a osé dernièrement voler la somme de sept mille Dinars et des bijoux appartenant aux propriétaires des céans. Pour éloigner les soupçons elle concocta le scénario suivant : Elle profita de la presence des membres de cette famille dans le salon au moment où ils regardaient un feuilleton pour pénétrer dans la chambre à coucher de ses employeurs. Elle ouvrit les portes de l'armoire et celles des fenêtres et cria de toutes ses forces. Les propriétaires des céans accoururent vers elle pour voir ce qui se passait. La jeune femme en larmes indiqua à ces derniers qu'un voleur se trouvant sur les lieux s'est emparé de l'argent et des bijoux se trouvant dans l'armoire avant de mettre les voiles Sans rien toucher le propriétaire des céans se dirigea vers le poste de police pour déposer plainte contre le voleur. La femme de ménage soumise par les enquêteurs de la police à un interrogatoire poussé avoua sans tergiverser son forfait et donna le nom de sa complice. Les deux voleuses sont actuellement sous les verrous dans l'attente de leur comparution devant la justice et le butin volé fut récupéré par ses propriétaires. Accident de la circulation : un blessé grave L'effort déployé par les agents de la circulation relevant de la garde nationale ou de la police a contribué à une diminution remarquable du nombre d'accidents de la circulation dans le gouvernorat de Kairouan. Certains chauffards hélas continuent à ignorer le code de la route comme ce fut le cas dernièrement quand une voiture conduite par un citoyen originaire de la localité de chraitia de la délégation de Bouhajla heurta de plein fouet un jeune motard originaire de la localité de Bir Msikine de la même délégation au moment où il traversait la chaussée. C'est l'inattention du conducteur de la voiture qui serait à l'origine de cet accident. La victime fut transportée d'urgence à l'Hopital de Kairouan où elle fut gardée en observation. Le fripier fautif Le conducteur d'une camionnette appartenant à un citoyen, originaire de la localité d'El Baten de la délégation de Kairouan nord fut dernièrement arrêté par les agents de la garde nationale pour un simple contrôle de routine. En fouillant la cargaison les agents de la garde nationale remarquèrent la présence de deux cent balles de fripes que le conducteur s'est procuré d'une façon illicite chez un fripier. Un PV pour possession, achat et vente de produits dont l'écoulement est soumis à une autorisation a été rédigé et la cargaison estimée à 600 dinars fut saisie.