• Le conducteur arrêté avait subi une amputation d'une jambe et un enclouage centro-médullaire au niveau de l'autre jambe - • Fin du débrayage des cheminots, depuis hier - Le conducteur de l'un des deux trains entrés en collision le 24 septembre dernier à Bir El Bey, dont la mise en garde à vue avait provoqué une grève des cheminots vendredi, a été relaxé hier. La libération de ce conducteur intervient suite à des négociations lancées vendredi entre l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et le ministère du Transport ainsi que d'autres départements compétents. « Le conducteur libéré a été admis au centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous suite à l'intervention de la Direction de l'UGTT », précise M. M. Mouldi Jendoubi, Secrétaire général adjoint de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) chargé des offices, établissements publics et des institutions. Et d'ajouter : « le mot d'ordre de grève lancé par la fédération générale des agents des chemins de fer a été par conséquent levé». Car une autre grève était prévue pour hier à 15H. Selon des sources bien informées au sein de la Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT), le conducteur arrêté il y a environ une semaine avait subi une amputation d'une jambe et un enclouage centro-médullaire au niveau de l'autre jambe. Ce chauffeur né en mai 1971 avait rejoint la SNCFT en juin 2000. Il est titulaire d'un brevet de technicien en électronique et père de deux enfants. Cet agent de la SNCFT « assume une part de responsabilité» dans la collision entre les deux trains survenue fin septembre dernier et qui avait fait un mort et 57 blessés parmi les voyageurs, selon le ministère du transport.