Les lopins de terre éparpillés et qui font l'objet de propriété collective sont un lourd héritage qui ne cesse de causer des ennuis pour des milliers de personnes intéressés par cette formalité. Car, posséder quelques centaines de mètres situés dans une zone rurale, et la plupart du temps dans la forêt, au milieu d'une dizaine d'héritiers c'est harassant! Les C. une famille nombreuse a hérité depuis des années une terre qui appartenait jadis à leurs aïeuls, ils cultivaient quelques oliviers, mais la principale activité qui dominait c'est l'élevage des moutons et autres bovins, c'est pourquoi la quasi totalité de la terre est exploitée en pâturage. Au début, tout marchait a merveille, on garde ensemble les troupeaux, on cueille de même les oliviers, les triture et on partage l'huile extraite à égalité. Mais depuis que les "vieux" ont quitté ce monde, les héritiers commençaient à changer de comportement, et les querelles a apparaître. Il fallait mettre un terme à cette gabegie, les plus sages ont procédé au partage de ces quelques hectares, et chaque famille a eu sa part qu'elle devait gérer. Les parcelles sont communicantes, il n'y avait pas de frontières, cette anomalie est la cause principale des disputes qui s'éclataient de temps à autre, car les troupeaux des uns s'attaquent au pâturage et autres oliviers et vice versa. Des affaires devant les tribunaux, il y a eu des dizaines, et les verdicts variaient entre les amendes et l'emprisonnement. Une sorte de haine s'est implantée dans le camp des C.., rien ne pouvait calmer cette guerre froide, et la rancune est transmise de génération en génération ! Dernièrement, une femme mère de six enfants, âgée de plus de 55 ans, gardait son troupeau, lorsque des membres d'une seule famille sont venus pour cueillir des olives se sont plaints des dommages causés aux oliviers par les bêtes de la dame. Cette dernière furieuse, commença à leur jeter des pierres tout en les insultant ! Alors, deux femmes se sont ruées sur la bergère la tabassant ! Elle emmena son troupeau et rentra chez-elle. Le lendemain, elle se dirigea au poste de la garde nationale pour déposer plainte contre L.., le fils d'une des deux femmes, pour...viol ! Arrêté, L.., 25 ans, marié et père de deux enfants, nia en bloc l'accusation portée par la dame, il attesta que c'est une "parente"(elle portait le même nom que lui,!), que c'est un guet-apens dû en premier lieu à l'état de haine et de rancune qui sévissait chez les C. depuis des années, il évoqua le témoignage des gens qui étaient présents ce jour là. Convaincu de son innocence, le tribunal le condamna, toutefois à une amende pour injures à l'encontre de la bergère.