Tunis- le Temps : Elle n'aurait jamais imaginé, après tant d'années d'union pour le meilleur et pour le pire, qu'elle serait escroquée par son propre mari, auquel elle avait toujours voué amour et fidélité. Que se passa-t-il en fait ? La bonne dame, possédait un lopin de terre dans une ville de la banlieue nord, lui revenant d'un héritage de sa famille paternelle. Son mari lui suggéra de le vendre, mais elle opposa un refus car elle voulait le garder pour elle. Il lui proposa alors, une idée meilleure : la location de ce terrain, pour un fleuriste qui l'exploitera pour son activité . La vieille dame accepta, d'autant plus que ladite activité est d'autant plus agréable, qu'elle n'est pas polluante. Le fleuriste , l'accompagna à la municipalité, ainsi que son époux, en vue de signer un contrat de location à cet effet. Cependant elle se rendit compte par la suite, et à son grand étonnement, que le contrat qu'elle avait signé était un contrat de vente. En outre elle déclara qu'elle n'avait perçu aucune somme d'argent, son mari s'étant substitué à elle auprès du fleuriste. Elle porta plainte contre son mari pour escroquerie, pour l'avoir induite en erreur et trahisa confiance. Par ailleurs, elle intenta une action en divorce pour faute. Cependant, le mari accusé, nia énergiquement les allégations de son épouse, qui savait pertinemment qu'elle avait signé, un acte de vente et non un contrat de location. Son attitude, déclara-t--il devant le tribunal était conditionnée, par le fait qu'elle voulait se rétracter, à cause du prix. Elle voulait en effet grignoter davantage, poursuivit l'accusé, qui clama son innocence. L'avocat de la défense plaida l'absence de toute preuve de nature à corroborer tant soit peu les prétentions de la victime,celle-ci ayant signé un acte de vente en connaissance de cause.