En réponse au dit communiqué je rappelle : • Que j'ai refusé de céder les actions que je possède dans le capital de la société Dar Assabah dont le fondateur est mon feu père Habib Chikhrouhou, à Mohamed Sakher El Materi et la société « Princess Holding ». • Que jusqu'à ce jour, je suis encore membre du conseil d'administration de la société qui est l'organe légalement compétent pour administrer la société et ce, conformément à l'article 17 de ses statuts et que j'étais contraint par Sakher El Materi de démissionner de mon poste de directeur général. • Qu'il n'est permis à personne de s'approprier une partie du capital social de la société laquelle société malgré que 80% de son capital est détenu par Sakher El Matri et sa société Princess Holding demeure régie par le code des sociétés commerciales et par ses statuts. En outre, je me pose la question comment moi ou toute autre personne pourrait s'approprier l'établissement comme il a été soutenu par les rédacteurs du communiqué ? En tant que citoyen tunisien qui aspire et réclame la liberté de la presse, j'ai refusé toute forme de collaboration avec l'ancien régime, seul responsable de l'étouffement de la liberté d'expression ce régime qui a exercé sur moi en tant que directeur général de la société toutes formes de pressions morale et matérielles. Je rappelle aussi que la société est passée par des difficultés économiques ce qui lui a permis de bénéficier des dispositions légales relatives au redressement judiciaire, j'ai pu pendant les dernières années sauvegarder tous les postes de travail au sein de l'entreprise tout en permettant aux employés de bénéficier de leurs droits légaux en prenant toutefois en considération l'intérêt général de l'entreprise afin de parvenir à sa sauvegarde par la poursuite de son activité et la sauvegarde des postes de travail, prétendre le contraire constitue des propos diffamatoires vis-à-vis de la société et de ses anciens dirigeants. Enfin, je rappelle que la participation au capital de la société demeure régi par la loi et par les dispositions statutaires et ne peuvent être prises en considération, que les demandes légales et légitimes car on ne peut passer d'un état d'oppression à un état d'anarchie. Mohamed Raouf CHEIKHROUHOU ------------------------- Réponse à la lettre de M. Mohamed Raouf Cheikhrouhou En réponse à la lettre de M. Mohamed Raouf Cheikhrouhou, DAR ASSABAH précise ce qui suit: M. Mohamed Raouf Cheikhrouhou a bénéficié de la qualité de membre du Conseil d'administration de DAR ASSABAH en vertu du PV de l'Assemblée générale s'étant tenue le 19 avril 2007 et ceci pour les mandats relatifs aux années 2007-2008-2009 et ce, conformément à l'article 19 du statut de la société et de l'article 190 du code des sociétés. Dès lors le mandat de M. Mohamed Raouf Cheikhrouhou a pris fin avec la fin de l'année financière 2009. Et tant qu'il n'aura pas été de nouveau élu membre du Conseil d'administration en vertu d'une décision émanant de l'Assemblée générale, il ne pourra plus prétendre garder cette qualité. En ce qui concerne le point 5 dans la mise au point émanant de M. Mohamed Raouf Cheikhrouhou, il s'avère, après examen de leurs dossiers administratifs que les employés de DAR ASSABAH n'ont pas bénéficié de plusieurs droits énoncés dans la convention collective de la presse écrite.