Le ministère du Transport et de l'Equipement a indiqué mardi dans un communiqué, qu'il a été décidé de démettre de leurs fonctions MM. Youssef Hamdi, PDG de l'Agence Foncière d'Habitation (AFH), Ali Mabrouk, PDG de l'Office de la Cartographie et du Cadastre (OTC), Mohamed Hédi Ben Abdallah, PDG de la société de Promotion des Logements sociaux (SPROLS) et Mme Aouicha Beddey, directeur général du Centre d'essais et des techniques de la construction (CETEC). Une mission d'audit a été engagée dans chacun de ces établissements et entreprises à compter de ce jour et pour une période d'un mois. Par ailleurs, des administrateurs délégués temporaires seront désignés en attendant la nomination de nouveaux dirigeants. ------------------------- Nouvelles nominations au sein du ministère de l'Industrie et de la Technologie Le ministère de l'Industrie et de la Technologie annonce dans un commuique publié hier la nomination de messieurs : - M. Brahim Laadjimi : Président Directur Général de la Société nationale de distribution de pétroles (SNDP), - M.Taoufik Ben Daly : Président Directeur Général de la Société Tunisienne des Industries de Raffinage (STIR) - Hédi Dridi :Président Directeur Général de la Société Tunisienne des Industries Pneumatiques (STIP), - Brahim Sanaa : Président Directeur Général de la Cimenterie de Bizerte, - Afif Hamdi : Président Directeur de la Cimenterie d'Om El Klil (CIOK), - Slim Ben Abdallah : Directeur Général de la Compagnie Pétrolière (TANKMED), - Mounir Bahri : Directeur Général du Centre Technique des Matériaux de Construction, de la céramique et du Verre (CTMCCV). ------------------------- Sit-in Les étudiants de l'Institut préparatoire aux études d'ingénieur de Bizerte ont organisé hier un Sit-in devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ils demandent la suppression du programme de 90 points au concours national d'entrée aux écoles d'ingénieurs (pour les anciens étudiants. L'ajournement d'un mois de la date du concours L'augmentation de la capacité d'accueil des écoles d'ingénieurs ------------------------- Selon un sondage d'opinions politiques Faible notoriété des partis et des hommes politiques tunisiens Les trois-quart des Tunisiens ne savent pas pour qui ils iraient voter, selon le premier sondage d'opinions politiques réalisé en Tunisie par l'institut de sondage Sigma Conseil. Le leader historique du Parti démocratique progressiste (PDP) et actuel ministre du Développement régional dans le gouvernement de transition Ahmed Néjib Chebbi arrive en tête avec 8,0 pc d'intentions de vote, suivi du général Rachid Ammar, chef d'Etat major de l'armée de terre, qui recueille 4,4 pc d'intentions de vote. L'actuel Premier ministre Mohamed Ghannouchi complète le peloton de tête avec 3,7 pc. Le leader d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, rentré en Tunisie, le 30 janvier 2011, après 22 ans d'exil, recueille, quant à lui, 1,6 pc d'intentions de vote. Le sondage met en avant une notoriété relativement faible des partis politiques tunisiens. Seuls le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), dont toutes les activités ont été suspendues dimanche par le ministère de l'Intérieur, le parti d'obédience islamiste Ennahdha, et le PDP, sont connus par plus du cinquième des sondés, invités par l'institut de sondage à citer, ''de manière spontanée'', les partis politiques qu'ils connaissent. Une quasi-unanimité se dégage sur le rôle des jeunes (95,8 pc), des chômeurs (85,3 pc), et des démunis (87,3 pc) dans la révolution populaire qui a mis fin au règne de 23 ans de l'ancien président Ben Ali. Le rôle de l'armée a été décisif pour 91,8 pc des sondés. En revanche, la perception du rôle de l'Union générale des Travailleurs Tunisiens (UGTT) est plus nuancée : 46,8 pc des sondés estiment que ce rôle a été ''très décisif'', contre 30,5 pc qui estiment que ce n'est pas le cas. 35,9 pc des sondés n'ont pas ''une confiance absolue'' en la centrale syndicale, ce pourcentage atteint 49 pc dans le Grand Tunis. 78,2 pc des sondés se déclarent favorables à un pluralisme syndical. 90 pc des sondés estiment qu'Internet a été un acteur important dans la révolution. 78,4 pc estiment que le rôle des médias étrangers dans la révolution a été ''important''. Concernant les acquis de la révolution, 81,8 pc des sondés déclarent qu'il y a une vraie liberté d'expression et de manifestation sachant que 54,9 pc des sondés pensent qu'il y a maintenant une vraie liberté d'association. L'information relayée par les médias locaux est fiable pour 57,7 pc des sondés, la télévision nationale et la chaîne privée Hannibal sont crédibles pour, respectivement, 58,4 pc et 69 pc des sondés. Le tiers des sondés ne se sentent pas en sécurité. 41,5 pc d'entre eux n'ont pas confiance en la police. Ce chiffre monte à 60 pc chez les 18-25 ans. 79,1 pc ont plus confiance en l'armée qu'en la police. L'armée ''doit rester présente pour plusieurs semaines'' pour 87,7 pc des sondés, et ''pour plusieurs mois'' pour 60,3 pc d'entre eux. Les deux tiers des sondés (68,7 pc) font confiance au gouvernement de transition actuel, et 62,5 pc à son chef Mohammed Ghannouchi. 61,1 pc font confiance au travail des différentes commissions. 98,7 pc des sondés se déclarent ''encore plus fiers d'être Tunisiens'', 97,2 pc sont ''prêts à faire beaucoup de sacrifices pour la Tunisie'', et 92,1 pc sont prêts à ne consommer que tunisien pour aider l'économie nationale''. 91,1 pc des sondés estiment que l'image de la Tunisie à l'international s'est améliorée. 97,6 pc des sondés se déclarent optimistes quant à l'avenir de la Tunisie, même si les perspectives économiques pour 2011 ne sont pas perçues comme étant favorables. Cette enquête a été réalisée par téléphone, sur un échantillon de 1250 individus tunisiens résidant en Tunisie, du 30 janvier au 3 février 2011. (TAP)