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Ping-pong avec, pour balle, les 17000 jeunes sans emploi
Emploi - Bassin minier
Publié dans Le Temps le 13 - 02 - 2011

• Près de 50 « délégués » par ces jeunes observent actuellement un Sit-in dans les couloirs de la Compagnie des Phosphates de Gafsa
• Le ministre leur dit « voyez avec le PDG », et le PDG, dit-on, serait à la retraite…
Ils sont une cinquantaine à passer la nuit dans le couloir de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) à la capitale. Incroyable, mais vrai. C'est ce que ces jeunes chômeurs originaires du bassin minier (Om Larayess, Redeyeff et Métlaoui) ont pu obtenir jusqu'à présent.
Les promesses présentées suite à la réunion avec les ministres de l'Industrie et de la Technologie et du Développement Régional et Local ainsi que des hauts responsables du Groupe Chimique restent toujours des lettres mortes. Les responsables se renvoient la balle, ce qui a poussé les jeunes à observer un sit-in devant le siège de la CPG, « en attendant des solutions concrètes », revendiquent-ils.
« Nous sommes plus de 17 mille chômeurs dans le bassin minier. Nous sommes conscients que la CPG est incapable d'offrir des postes d'emploi pour tout cet effectif, nous ne demandons pas l'impossible », déclare Kamal Issaoui, jeune diplômé du supérieur en quête d'un emploi fixe. Il n'est pas venu de sa ville natale Om Larayess pour postuler un poste de travail ou pour déposer une demande dans le bureau de l'emploi pas très loin d'ailleurs du siège de la CPG. Il est venu en fait, défendre une cause générale, le droit au travail aussi bien pour lui que pour les jeunes du bassin minier. A Tunis depuis quelques jours, Kamal ainsi que d'autres jeunes, une cinquantaine, toutes franges confondues ont choisi de rester à Tunis plutôt que de rentrer chez eux les mains vides. La rencontre qui les a réunis avec M.M. Afif Chelbi, ministre de l'Industrie et de la Technologie et Nejib Chebbi ministre du Développement Régional et Local qu'avec des hauts responsables du Groupe Chimique n'a pas été fructueuse. « Même les propositions avancées par nous-mêmes n'ont pas été encouragées ni soutenues par les décideurs », tenait à préciser Kamal. « Le ministre nous disait que la direction de la CPG va s'en occuper, et de son côté le premier responsable de la Compagnie nous répond qu'il attend le feu vert du ministre ! C'est ironique », rétorque le jeune. « Nous n'avons pas coupé avec les anciennes habitudes où les responsables se renvoient la balle », ajoute-t-il.
Conditions
Face à cette situation, les jeunes d'Om Larayess, de Redeyef et de Métlaoui ont décidé d'observer un Sit-in devant le siège de la Compagnie. Ils passent la nuit dans le hall de la CPG et d'ailleurs « c'est le seul service qu'on nous offre. On passe la nuit à même le sol sur des bouts de cartons », signalent-ils tout en ajoutant qu'ils comptent aller droit vers leur but et qu'ils sont contre les solutions fragiles et provisoires. D'ailleurs, l'expérience qu'ils ont vécue avec l'ancien régime leur a servi de leçon. « Nul ne peut oublier les émeutes du bassin minier qui se sont déroulées il y a trois ans. Les jeunes de la région ont revendiqué leur droit au travail, cependant les solutions qui ont été présentées sont toujours sans résultat », rétorque-t-il. « D'où la nécessité d'arrêter des solutions radicales », enchaine Kamal.
Mais la CPG est-elle en mesure d'absorber toutes les demandes sachant que sa capacité d'accueil ne dépasse pas les 2 mille postes (d'après les responsables) ? « Nous sommes conscients de ce fait », témoigne Kamal (à préciser que le jeune est le porte parole du groupe). « C'est pour cette raison que nous avons proposé une liste d'idées susceptibles de résoudre le problème du chômage dans le bassin minier », ajoute-t-il.
Notamment, « la zone est riche en matière première ce qui facilitera la création d'usines spécialisées dans la production de matériaux de construction et de bâtiment : cimenterie, faïence, brique… », propose Kamal. « Il existe des carrières fermées, alors qu'elles peuvent assurer une production pour les 30 prochaines années », ajoute le jeune.
Corruption
Toujours dans le même contexte, les jeunes dénoncent la corruption au sein de la compagnie. Même les budgets alloués pour le mécanisme d'essaimage sont mobilisés pour certaines personnes au détriment d'autres. « Une enveloppe de 32 millions de dinars réservée pour cette technique bénéficient aux pistonnés seulement», proteste Kamal tout en ajoutant que « l'argent réservé par la CPG pour le Fonds de Solidarité 26-26- qui est de l'ordre de 300 mille dinars- doit être mobilisé pour la création de postes d'emploi ».
« Les solutions existent, il est possible de les concrétiser. Reste à prendre les décisions dans ce sens pour absorber un grand nombre de chômeurs », appellent Kamal et ses camarades déterminés à rentrer chez-eux avec des résultats concrets et non pas des promesses, comme d'habitude.
Sana FARHAT
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Me Metzner, à Tunis, pour défendre Imed Trabelsi
Le Temps a appris de source fiable que l'avocat français Olivier Metzner qui va plaider dans l'affaire Imed Trabelsi est arrivé avant-hier, vendredi 11 février à Tunis. Me Metzner qui serait accompagné de ses associés, a déjà effectué une visite à son client en détention provisoire sur la base militaire de l'Aouina, appelé à répondre de plusieurs chefs d'accusation dont l'acquisition illégale de biens mobiliers et immobiliers ainsi que la détention, le placement et le transfert de devises à l'étranger.
Rappelons que Me Metzner est parmi les avocats français les plus en vue en ce moment, reconnu dans la spécialité du droit pénal des affaires. « Me Metzner est un ténor du barreau. Il a été dans plusieurs affaires dont celle de l'ex premier ministre Dominique de Villepin, et de Jérôme Kerviel, ancien Trader de la Société générale. C'est un grand technicien du droit mais à mon sens, il ne s'agit pas d'un grand orateur. Je crois que la plaidoirie sera confiée à l'un de ses associés. » confie Abdelkarim Maamouri, élève avocat à Strasbourg.
A Tunis Me Olivier Metzner a élu domicile chez l'avocat tunisien, Me Amor Hadj Khalifa, qu'on a essayé de contacter pour ce faire. Me Hadj Khalifa a préféré nous raccrocher au nez pour éviter d'en parler. Liberté d'expression dites-vous ?
Mona BEN GAMRA
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Les magistrats revendiquent leur droit à l'indépendance de la magistrature
Vêtus de leurs robes, des magistrats venus des différentes régions du pays se sont rassemblés, hier, devant le palais de Justice pour revendiquer leur droit à l'indépendance de la magistrature qui, à leurs yeux, représente le pilier de la justice.
Placé sous le signe " La journée de la libération de la magistrature ", ce sit-in de protestation a été convoqué par le Bureau exécutif de l'Association des magistrats tunisiens (AMT).
Le président du Bureau légal de l'Association Ahmed Rahmouni a déclaré à l'Agence TAP que l'AMT s'adresse, essentiellement, par le biais de ce sit-in, au juge qui, a-t-il estimé, est " appelé à se libérer et à instaurer la justice du peuple et non celle du pouvoir ".
L'appel adressé par l'organisation judiciaire au peuple tunisien pour appuyer l'autonomie de la justice, a-t-il relevé, vient réaffirmer l'attachement des magistrats aux valeurs et principes de la révolution et répondre aux aspirations des citoyens à une justice indépendante qui préserve leur dignité et défend leurs libertés fondamentales.
D'autre part, M. Rahmouni a appelé le ministère de la Justice à lutter contre la corruption et à soustraire la magistrature de la tutelle, faisant remarquer que " le régime actuel consacre la mainmise du pouvoir exécutif sur les différents rouages de la justice dans le pays ".
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La mobilisation des Lions Clubs en Tunisie
L'Association Internationale des Lions Clubs, District 414 Tunisie, appelle tous les lions et leurs amis donateurs, les organismes, les entreprises ainsi que toutes les personnes de bonne volonté, en Tunisie et partout dans le monde, à participer à l'action de collecte de fonds, mise en place par le District 414 Tunisie.
Cette collecte de fonds aura pour but de financer les actions suivantes :
1ère phase, en cours de réalisation
- Aide d'urgence aux familles des régions sinistrées
- Médicaments, matériel médical et fournitures de 1ère nécessité aux hôpitaux de Kasserine, Thala, Sidi Bouzid et Gafsa.
2ème phase
- Etude et réalisation de micro projets. Nous comptons faciliter la mise en œuvre de ces projets, en participant, en collaboration avec les banques, à leur auto financement
Un compte bancaire spécial est mis à la disposition des donateurs, un relevé mensuel sera consultable sur le site de l'association avec le détail des actions.
IBAN TN59 08 003 00061 20 66465 2 49 - SWIFT BIAT TNTT
Le Lions Club International est la plus importante organisation caritative mondiale avec plus de 1,35 million de membres et 45000 clubs dans 206 pays.
Présente en Tunisie depuis 1968, elle compte 58 clubs et 1200 membres Lions et LEO (pour les moins de 28 ans), organisés en District présidé par un Gouverneur élu, pour un mandat d'un an non renouvelable.
Le Lions Clubs est une association de bénévoles, apolitique, laïque, refusant toute discrimination raciale, religieuse ou sexiste
(site web : www.lionsclubs.org )
Le Peuple Tunisien a gagné sa liberté, en payant un lourd tribut par le sang de ses martyrs. Nous nous devons, de contribuer à la reconstruction et au soulagement des personnes dans le besoin.
Vive la Tunisie libre.
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Se sentant floués par le syndicat
Les boulangers annoncent une grève sauvage
« Il n'ya aura plus de pain demain… », annoncent sur des pancartes qu'ils brandissaient telle une oriflamme, des boulangers qu'on a croisés, hier, lorsqu'ils sillonnaient les rues et les ruelles de Tunis. Ils étaient une centaine d'employés de boulangeries qui demandaient plus d'équité dans l'exercice de leur métier et revendiquaient leurs droits que reconnaît le code du travail et que leurs employeurs transgressent.
« Nous avons toujours été en bas de l'échelle quand il s'agit de revoir notre situation. Alors que pendant la révolution nous étions les premiers à soutenir ce soulèvement du peuple, en travaillant dans une situation sécuritaire très précaire. On a travaillé et assuré le pain quotidien des citoyens. Le nôtre, qui va l'assurer ? » nous dit M. Mehdi Azzouz qui travaille dans une boulangerie du côté de Sidi Hassine. Les manifestants qui venaient de Hamma, de Mornaguia, de la Manouba et de plusieurs régions du pays nous ont informé que leur rassemblement a été déclenché de bouche à oreille, puisque la Fédération générale de l'alimentation, du commerce et de l'artisanat relevant de l'UGTT ( Union générale tunisienne du travail) les a floué en leur annonçant dans un communiqué en date du 5 février ce qui peut être traduit par « … Les employés des boulangeries sont appelés à s'unir pour revendiquer ce qui leur revient de droit, en appelant les personnes concernées à appliquer la convention sectorielle des boulangeries qui consiste, entre autres, à respecter les employés et leur droit à appartenir à un syndicat. » Le même communiqué appelle les employés à contacter leur fédération dans un délai ne dépassant pas une semaine. « Mais en contactant cette institution, M. Brahim Salmi , le Secrétaire général des employés de boulangeries nous a donné une réponse vague pour nous empêcher de revendiquer nos droits. » nous dit Hassine Dhabi boulanger à Mornaguia qui continue « Nous avons une situation financière très précaire et nos emplois le sont aussi. On travaille sans couverture sociale et avec un salaire qui ne couvre pas nos dépenses mensuelles , alors que nous avons des familles à nourrir, des loyers à payer, etc. Aujourd'hui on manifeste et on a peur aussi d'être sanctionné par nos employeurs. Mais on va comme même continuer sur cette même lancée. Car c'est le ras-le-bol total pour nous. »
Doléances des boulangers
Côté revendications les employés des boulangeries ont mis noir sur blanc leurs doléances lesquelles sont inspirées du texte des conventions collectives du 28 juillet 2009, qui prescrit les normes de production au sein des boulangeries. « Il y a une véritable domestication des boulangers qui font des heures supplémentaires sans pour autant être payés en conséquent. On ne peut en aucun cas recevoir une prime de rendement, de déplacement ou encore une prime pour avoir un uniforme décent. » nous dit M. Hédi Ben Abderrahman Ennasri qui énumère les demandes des employés qui consistent, par ailleurs, à inciter les employés à fournir des fiches de paie aux employés, à leur verser leurs salaires via une banque ou la poste. On revendique également le droit à une retraite à l'âge de 55 ans et à verser des primes supplémentaires au regard de l'ancienneté de tout un chacun. Les manifestants nous ont confié que cette grève sauvage sera observée à partir d'aujourd'hui. Une situation qui va continuer jusqu'à ce que leurs demandes soient satisfaites.


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