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«Mme Leïla Bouallègue accompagnait son fils lors de ses voyages en puisant dans les caisses de la FTG »
Gymnastique : Le feuilleton « FTG-Bouallègue » se poursuit - Fayçal Zemni (Pdt de la Fédération) :
Publié dans Le Temps le 17 - 02 - 2011

Le président de la FTG répond, à son tour, aux « Bouallègue » qui se sont exprimés sur les colonnes de notre journal dans l'édition d'hier. Il n'avait pas trop envie de s'attarder sur le sujet pour laisser la parole aux autres. Il l'a fait en ces termes:
« Ecoutez, c'est un problème qui pourrait s'étaler en longueur si on ne prend pas les décisions qu'il faut pour en finir. Je pourrais en parler pendant des heures mais je préfère laisser les autres le faire à ma place. Les athlètes, les entraîneurs et les employés de la FTG sont là et vous pouvez les voir pour avoir un son de cloche neutre. Personnellement, j'ai un dossier qui prouve mes propos. Ce ne sont pas des paroles en l'air. A titre d'exemple, je vous remets des documents qui prouvent que Leïla Bouallègue voyageait et accompagnait son fils lors de ses déplacements en puisant dans les caisses de la FTG. On lui payait et le voyage et l'argent de poche au détriment des athlètes qui manquaient de tout. Je pense qu'il est temps de mettre un terme à cette farce et à ses dépassements qui ne doivent plus se reproduire. En ma qualité de président de la FTG, je ferai tout mon possible pour que ces agissements cessent.
Posez des questions à qui de droit et vous verrez que les Bouallègue avaient fait main basse sur tout ».
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Témoignages:
Saber Arfaoui (international): « Je ne voulais plus avoir de bons résultats… »
J'ai plus ou moins l'âge de Wajdi. Il est mon aîné de deux ans et croyez-moi, je peux me considérer comme un survivant car même quand mes résultats sont probants et positifs, on me cherchait noise. Imaginez un athlète qui revient au pays avec une médaille de bronze, et tout ce qu'on a fait, c'est tout simplement essayer de le renvoyer. A un certain moment de ma carrière, je ne voulais plus avoir de bons résultats. En fait, et pour ceux qui n'ont pas compris la teneur de mes propos, je leur dirais que je ne devais pas briller et avoir de meilleurs résultats que Wajdi pour ne pas avoir des problèmes avec la famille Bouallègue.
On a tout fait pour me détruire psychologiquement puisque je percevais, comme prime, beaucoup moins de la moitié de la somme perçue par Wajdi alors que mes résultats sont de loin meilleurs. Il prétend qu'il n'y a que lui en 2009 et 2010, mais il oublie de mentionner que mes performances sont les meilleures de toute la délégation.
Enfin, il faut que le public sportif tunisien sache que je n'ai plus pris part au championnat de Tunisie depuis 2005 car je l'avais battu et c'est mon plus grand tort…
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Amel Kadri (ex. internationale): « Leïla Bouallègue nous a insultées ma mère et moi »
C'est une famille qui n'a aucun respect pour les autres membres de la FTG. L'argent alloué à la gymnastique rythmique ne nous parvenait pas parce qu'il la détournait pour en faire ce qu'ils veulent. La mère s'occupait de tout alors qu'elle n'a aucune qualification technique et encore moins administrative. Elle m'a plus d'une fois insultée et insulté ma mère qui était entraîneur national. Quand ils sont dans la salle, ils font ce qu'ils veulent et empêchent les autres de travailler.
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Monia Trabelsi (ex internationale et actuellement entr.adjoint): « A la FTG, il ne fallait pas briller »
Je suis championne d'Afrique en 2000 à Tunis et vice-championne en 2002 et quand j'ai eu deux médailles en 2002 à Alger, Habib Bouallègue m'a rendu la vie difficile tout simplement parce que personne ne devait briller comme son fils.
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Amira Ayari (ex internationale): « Leïla Bouallègue s'occupait même de l'aspect technique »
Psychologiquement, Habib Bouallègue nous a lessivées. Personnellement, il m'a poussée à quitter la gymnastique. Quand j'étais encore en exercice, les stages on les faisait dans des foyers universitaires, alors que lui, son fils et sa femme sont confortablement installés dans des hôtels de luxe. Habib Bouallègue a fait le vide autour de son fils. Et le comble, c'est sa femme qui intervient dans ce que l'on fait alors qu'elle n'a aucune qualification pour le faire
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Bilel Tbarki (employé à la FTG) : « Elle s'installait confortablement à la place du président de 8h à 18h)
Je suis un employé à la FTG et je ne vous mens pas quand je dis que Leïla Bouallègue est à la fédération à 8heures du matin pour ne la quitter qu'à 18 heures. Elle s'installe confortablement sur le fauteuil du président de la FTG de l'époque et gare à celui qui arrive en retard à son travail.
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Haykel Bannouri (international) : « Ils m'ont fait quitter la salle menottes aux poignets)
Je n'irai pas par quatre chemins. J'irai droit au but pour dire qu'ils (les Bouallègue) ont failli me mettre en prison. Je fus radié pendant deux ans de tous les sports et pendant deux ans de la gymnastique. Le jour de mon bac sport, j'ai quitté la salle menotté tout simplement parce que j'ai osé dire à Leïla ses quatre vérités. Les policiers étaient là à m'attendre et m'ont emmené et traité comme si j'étais un bandit des grands chemins. Ils étaient impressionnants. Sinon, après deux ans d'inactivité, et quand j'ai repris, j'ai eu la possibilité de prouver que je valais quelque chose en arrivant à la troisième place lors des qualifications pour le championnat d'Afrique en Namibie en 2010.
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Hamdi Ayari (ex international et actuellement animateur sportif et entraîneur national) : « Avant, la priorité était pour Wajdi ».
L'actuel président de la FTG est un homme qui maîtrise bien son sujet. Il appartient au monde de la gymnastique depuis 1970. Sans entrer dans les détails, je dirais qu'avant, c'était Wajdi et les autres et fort heureusement, aujourd'hui, tous les athlètes sont tous traités sur un même pied d'égalité.
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Tahar Ktari (ex-international et entraîneur national): « le budget de la FTG était à la disposition des Bouallègue ».
Le doyen des gymnastes tunisiens affirme que: « les entraîneurs n'ont jamais eu régulièrement leurs émoluments. Personnellement, on était sur le point de me renvoyer. Le président était quasi inexistant et ce sont les Bouallègue qui géraient les affaires de la FTG. Résultat des courses, des athlètes sans rien et un budget à la disposition d'un seul athlète ».


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