La situation financière prévalant dans tous nos clubs n'est guère des plus reluisantes. Toutes les caisses sont vides suite non seulement à l'arrêt prolongé de la compétition mais également à la fermeture des vannes de la part des bailleurs habituels : TV, Promosport, Sponsors, gouvernorats, municipalités, amis, etc. A Gafsa, les joueurs ont exprimé leur ras-le-bol en partant en grève pour six jours. Ben Sassi dut user de tout son pouvoir de persuasion pour les ramener à de meilleurs sentiments avec promesse ferme qu'ils seront rémunérés à la fin du mois. Soit, mais en attendant la situation n'a pas bougé d'un iota et on voit mal comment Faouzi Ktari pourrait débloquer les sommes nécessaires pour tenir les engagements pris par son entraineur. Pour l'heure, toutes les issues sont obstruées et aucune lueur d'espoir ne pointe au lointain et non moins obscur horizon. A moins d'une aide urgente de la part de la tutelle avec une avance substantielle immédiate à tous les clubs, les remous voire les tornades risquent de balayer bien des écuries et pas seulement à Gafsa avec une révolte prévisible de plusieurs dizaines de joueurs dans tout le pays excédés et désabusés par tant de latence et de retard.