La situation financière caractérisant le plus clair de nos clubs est des plus catastrophiques. De peu reluisante bien avant la révolution, elle a viré au lendemain du 14 janvier au dramatique et pour cause. Le promosport a fermé les vannes alors qu'une enveloppe double par rapport à l'exercice écoulé de 500 mille dinars leur était promise. La TV y alla également de son refus de leur avancer le moindre denier alléguant d'un déficit de 36 millions de dinars. Renvoi par ailleurs de la reprise de la compétition aux calendes grecques du moment que les présidents n'étaient nullement disposés à assumer devant la justice les conséquences des dépassements dans les travées en y assurant la sécurité comme il leur a été demandé. Résultat des courses, les protégés de Faouzi Ktari entrèrent en grève ce vendredi en guise de protestation pour des arriérés non honorés. Un débrayage ouvert conditionné par la rémunération des deux mois de janvier et de février sans oublier la seconde tranche de la prime de rendement. Situation fort embarrassante pour Ktari qui, avec la fermeture des vannes du groupe chimique, des sponsors, le la TV et du promosport ne voit pas pour l'heure comment s'en sortir. Mais en attendant, Khaled Ben Sassi se tourne les pouces à Gafsa car même les joueurs appartenant à la catégorie espoirs sont également en grève depuis bientôt deux mois, soit juste au lendemain de la dernière journée officielle disputée contre le CSHL pour les mêmes raisons. Et même la rencontre amicale programmée au complexe de Gafsa contre la Palme de Tozeur a dû être annulée en dernière minute.