Il est vrai qu'au Stade Tunisien la situation est très tendue, comme dans la majorité des clubs sportifs, mais, ce qui est désolant, c'est de voir les Stadistes, tirer, chacun, la couverture vers lui-même, au lieu de se liguer contre tous les dangers. Les intérêts personnels, les anciens différends qui viennent de refaire surface, les vendettas, sont en train de prendre le pas sur toutes les analyses réflexives proposées, par les vieux routiers que sont les Ben Salah, Salhi, Atallah, et bien d'autres. Qu'un comité de soutien soit monté, pour tendre la main au bureau directeur, cela est normal, mais, qu'il cherche à s'imposer à la place de celui-ci, derrière l'alibi de l'urgence est illégal. Les rumeurs rapportées à droite, et, à gauche, ne profitent à personne, mais les dégâts sont vérifiables. Club de plus en plus snobé par les siens, équipe, et, coaches abandonnés à eux-mêmes, président haï par une minorité de personnes qui a les coudées franches puisque profitant d'une certaine situation, bref, au Stade Tunisien, c'est la foire d'empoigne. Tout ce qui a été construit jusqu'à maintenant, et, que personne ne doit ignorer est en train de s'effondrer, doucement, mais sûrement, par la faute des Stadistes eux-mêmes, qu'ils fassent partie de la majorité silencieuse, ou la minorité d'imposteurs. Ce que bien de ses ennemis, n'ont pas réussi à le faire, de l'extérieur, quelques uns qui prétendent être ses enfants, et, qui ne dépassent pas au compte les cinq doigts d'une main, prennent un malin plaisir à le voir se détruire. MAE NDLR : une réunion du bureau directeur devait avoir lieu hier soir, et, bien des questions devaient être à l'ordre du jour. En principe, à l'issue de quoi, un communiqué officiel va être adressé à tous les médias.
Mohamed Dérouiche sans équivoque : “Je suis toujours le président du Stade Tunisien” «Je suis profondément déçu par ce qui se dit sur mon compte. Je suis pour des raisons professionnelles en Hongrie, et, je viens à peine d'apprendre toutes ces fausses nouvelles qu'on m'a collées au dos. Dès mon retour, lundi prochain, je pourrai être plus précis, et, sachez que je ne ferai aucune déclaration, à chaud, et de là où je suis actuellement, qui puisse avoir un effet boomerang. Ma déception ne date pas d'aujourd'hui, mais je n'ai pas l'intention de quitter le navire avant d'arriver au quai. Cela sera malhonnête de ma part. Tant qu'on y est, je profite pour vous révéler que je n'ai jamais délégué mes pouvoirs à personne. J'ai eu quelques réunions officieuses avec des personnes de souche stadiste, et, c'est immoral qu'on déforme mes dires. Le Comité de soutien qu'on a vite monté est une bonne chose, mais est-ce qu'il représente tous les Stadistes? Les portes du club sont ouvertes à toutes les personnes qui peuvent aider. Je vous l'ai déjà dit, et, quitte à me seriner, je partirai à la fin de la saison, mais pas question de ne pas préparer le terrain à la prochaine équipe , celle qui prendra la relève . J'ai fait énormément de sacrifices pour le Stade Tunisien, mon club de toujours, et, ce ne sont pas ces ragots, qui me feront changer de comportement. Si j'ai réussi ma vie, c'est que, quelque part au fond de moi-même, je suis un battant. L'idée même de tout planquer, n'a jamais effleuré mon esprit. Je partirai à temps, car je n'ai rien à me reprocher!» MAE
Maître Anis Ben Mime (Président de la commission juridique du ST) : “Mohamed Dérouiche n'a délégué aucun pouvoir à qui que ce soit !” «Je pense que cette ‘tempête' a été générée par un manque manifeste de communication. Mohamed Dérouiche, est, et, restera le président du club jusqu'à la fin de la saison. Après, libre à lui, de s'en aller. Aucun pouvoir n'a été légué à qui que ce soit, pour s'occuper dès ces jours des affaires du club. Cela n'est pas légal, qu'on le sache bien. Par ailleurs, La réglementation interdit, que ce soit par le statut type, ou celui du Stade Tunisien, de déléguer les pouvoirs à qui que ce soit. Même si Mohamed Dérouiche décide de s'en aller maintenant, le pouvoir revient d'office au bureau directeur du club. Le présumé comité de soutien n'est pas prévu par le statut du Stade Tunisien, d'où une question qui se pose, sur la légalité de cette instance. En ce qui concerne les stadistes dont les noms ont été cités sur les ondes, ou sur les colonnes de presse, ils sont les bienvenus, car notre club traverse peut être les moments les plus difficiles de son histoire, mais leur soutien ne doit pas dépasser le cadre moral, ou matériel. Par ailleurs, leurs propositions seront toutes étudiées, mais qu'on sache une chose, tout ce qui est décisionnel, revient au seul bureau directeur actuel.» Avant de clore, Me Ben Mime, nous a ajouté qu'il a beaucoup d'estime envers M. Ahmed Salhi, par contre il a émis beaucoup de réserves quant aux intentions des autres membres de cette présumée commission de soutien, pour la bonne, et, simple raison, que si le ST en est là, prétend-il, c'est bel et bien, en partie, à cause de ces derniers. «Enfin, à l'aube de cette grande révolution, plus question de décisions à la verticale, c'est aux stadistes de décider de ses dirigeants.»