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Echanges de tirs nourris près du QG de Kadhafi à Tripoli avant l'aube
Libye
Publié dans Le Temps le 02 - 04 - 2011

Le Temps-Agences - Les abords du QG fortifié de Mouammar Kadhafi à Tripoli ont été le théâtre hier d'échanges nourris de tirs d'armes automatiques qui ont duré une vingtaine de minutes et se sont interrompus avant l'aube.
On ignore la raison de cette fusillade mais des habitants de la capitale libyenne disent avoir vu des tireurs embusqués sur les toits voisins ainsi que des flaques de sang dans les rues.
Des crissements de pneus et des voitures circulant à grande vitesse ont été entendus dans le centre de la capitale. Des cris et des chants ont également été entendus.
"Il y avait des mares de sang dans les rues. Mais on ne les voit plus maintenant. Elles ont été nettoyées par les pompiers avec des lances à incendie", a dit un habitant.
Des témoins ont précisé que la fusillade entendue hier matin n'avait rien à voir avec les coups de feu tirés parfois en l'air en signe de célébration ou de protestation.
Les forces loyales au colonel Kadhafi mènent une répression contre les opposants se trouvant à Tripoli depuis le début de l'insurrection à la mi-février.
Une atmosphère de tension règne depuis plusieurs jours dans la capitale où les habitants font face à des pénuries de carburant et où les files d'attente s'allongent devant stations-services et boulangeries.
Un ressortissant libyen, vivant en exil à l'étranger et entretenant des contacts quotidiens avec ses proches à Tripoli, a indiqué que des échanges de tirs nourris ont été entendus dans le quartier de Tadjoura avant l'aube.
"L'armée libyenne a mis de nombreux tireurs embusqués sur les toits des écoles près des mosquées. Les gens ont peur, ils restent chez eux", a-t-il dit.
"De nombreuses personnes, surtout des jeunes hommes, ont été arrêtées. Deux de mes cousins ont été arrêtés", a-t-il ajouté sous le sceau de l'anonymat.
Les mosquées dans des quartiers comme celui de Tadjoura ont servi de creusets de la contestation contre Kadhafi dans le passé. Les miliciens ont réprimé violemment les réunions dans ces lieux de culte, disent des habitants.

Assaut contre Misrata; les rebelles s'organisent dans l'Est
Le Temps-Agences - Les forces pro-Kadhafi ont donné l'assaut hier à la ville de Misrata, ont déclaré les insurgés, qui renforcent leurs défenses dans l'Est libyen.
Le président du Conseil national de transition a déclaré que la rébellion était prête à un cessez-le-feu à condition que Mouammar Kadhafi quitte la Libye et que ses forces se retirent des villes actuellement sous leur contrôle.
On ignore si cette offre s'inscrit dans une campagne diplomatique plus large pour mettre fin au conflit qui semble s'enliser sur le front militaire.
Les rebelles de Misrata disent que les forces libyennes ont soumis hier à d'intenses bombardements la dernière grande ville de l'Ouest aux mains des insurgés, à 200 km à l'est de Tripoli.
Les troupes loyalistes attaquent magasins et habitations dans le centre-ville. "Ils s'en prennent à tous, même aux civils", a déclaré un insurgé.
Sur le front Est, les rebelles ont acheminé du matériel lourd et d'anciens officiers s'efforcent d'organiser les forces insurgées afin de reprendre l'initiative face aux loyalistes.
Dans leur ligne de mire, le contrôle du port pétrolier de Brega, pris alternativement par l'un et l'autre camp ces dernières semaines et où des combats se poursuivent.
Le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, décrit les rebelles comme des terroristes au service d'Al Qaïda ou des agents de l'Occident.
Il accuse la coalition internationale d'avoir tué un grand nombre de civils dans les raids aériens engagés depuis le 19 mars au nom de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui autorise le recours à la force pour protéger les populations civiles.
Un médecin libyen cité par la BBC a déclaré que sept civils, des adolescents pour la plupart, avaient péri dans un raid mené mercredi à Brega.
Le médecin dit avoir été appelé d'urgence dans un village situé à 15 km du port pétrolier après une frappe visant un convoi pro-Kadhafi. Une remorque contenant des munitions a explosé entre deux maisons, a-t-il expliqué, tuant des jeunes gens et femmes âgés de 12 à 20 ans, une information qui n'a pu être confirmée.
Malgré les frappes aériennes menées par les Occidentaux, les insurgés dans l'Est n'ont pas réussi à garder le contrôle de leurs gains territoriaux.
Les dirigeants de l'insurrection saluent l'enthousiasme des jeunes, ces "chebab" qui foncent vers le front à bord de pick-up, mais le manque de discipline et de coordination pèse.
La situation semble pourtant évoluer. Des officiers libyens ayant fait défection organisent les troupes rebelles, des armes lourdes sont acheminées vers le front et un point de contrôle interdit le passage aux jeunes dépourvus d'armes.
Cette nouvelle approche doit encore prouver son efficacité, après la déroute subie cette semaine par les rebelles, qui ont perdu en deux jours les 200 km de route côtière qu'ils avaient gagnés à partir de Brega les deux jours précédents.
A Tripoli, les partisans de Kadhafi ont chanté et dansé jeudi soir pour affirmer leur détermination à défendre le dirigeant libyen.
Alors que les raids occidentaux n'ont pas suffi à mettre fin aux combats ni déclenché l'effondrement du régime de Kadhafi, on parle de plus en plus de contacts secrets entre Tripoli et les capitales occidentales.
Le ministre libyen des Affaires étrangères, Moussa Koussa, a fait défection à Londres mercredi. En France, les familles de victimes de l'attentat contre le DC10 d'UTA, qui avait fait 170 morts au-dessus du Niger en 1989, réclament l'audition de l'ancien chef des renseignements libyens.
De source gouvernementale britannique, on indique que Mohamed Ismail, conseiller de Saif al Islam Kadhafi, le fils aîné du dirigeant libyen, a rendu visite à des proches à Londres et que la Grande-Bretagne "a saisi l'occasion pour lui adresser des messages très fermes à propos du régime de Kadhafi".
A Benghazi, fief de l'insurrection dans l'Est, Moustafa Abdeldjeïl, chef du Conseil national de transition (CNT), a de nouveau réclamé des livraisons d'armes pour les insurgés.
Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont évoqué la possibilité d'armer les rebelles, une hypothèse écartée par l'Otan, qui dirige désormais les opérations militaires.
Des responsables américains ont parallèlement révélé que le président Barack Obama avait autorisé la CIA à mener des actions clandestines pour appuyer les insurgés.
Dans le cadre d'un accord portant sur la commercialisation par le Qatar du pétrole de l'Est libyen, le pays du Golfe ravitaillera la rébellion les insurgés en carburant et vivres, a déclaré un porte-parole de la rébellion. Le Qatar est le seul pays, avec la France, à avoir reconnu le CNT.
Lors d'une conférence de presse avec l'émissaire de l'Onu pour la Libye, Abdelilah al Khatib, Abdeldjeïl a également posé les conditions à un cessez-le-feu: que les Libyens aient le droit d'exprimer librement leur opinion dans les villes de l'Ouest, que les mercenaires se retirent. Mais il a répété que l'insurrection exigeait avant tout le départ de Kadhafi.
Avec les correspondants de Reuters en Libye et dans la région et les rédactions du Caire et de Londres, Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Gilles Trequesser


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