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La guerre chiites-sunnites aura-t-elle lieu ?
Le Temps du monde
Publié dans Le Temps le 11 - 06 - 2007

La division chiites/sunnites remonte à la querelle sanglante pour la succession du prophète Mohamed, au septième siècle. Si elle a marqué l'histoire des musulmans, cette querelle n'a jamais donné lieu vraiment à des guerres fratricides.
Car même le conflit entre l'Irak et l'Iran, entre 1980 et 1988, n'a pas opposé les sunnites aux chiites - l'Irak étant lui aussi à 60 % constitué de chiites -, mais un gouvernement laïc à une république islamique. C'était, en réalité, une guerre menée en sous-main par un dictateur arabe pour le compte de ses protecteurs occidentaux, notamment états-uniens. Les Américains réussiront-ils, comme on leur en attribue le dessein, à provoquer la première guerre entre sunnites et chiites, qui accentuerait les divisions du Moyen-Orient et sa soumission aux intérêts stratégiques de Washington ?

«Diviser pour régner»: les Américains sont-ils en train d'appliquer, à Irak et à tout le Moyen-Orient, cette règle jadis chère aux Britanniques, qui avaient opposé, en leur temps, les catholiques aux protestants en Irlande, les Coptes aux musulmans en Egypte et les chrétiens grecs aux musulmans turcs à Chypre, avec les résultats dramatiques que l'on sait ?
C'est, en tout cas, ce qu'affirme le célèbre journaliste américain Seymour Hersh dans un article intitulé «The redirection » (Changement de cap), publié dans ''The New Yorker'' du 5 mars dernier. Selon ce «poseur de bombes médiatiques», la nouvelle stratégie américaine au Moyen-Orient, qui fait de l'Iran et de ses alliés chiites l'ennemi principal, est en train de projeter les musulmans sunnites et chiites dans un conflit de plus en plus ouvert. Le principal objectif de Washington seraient d'isoler l'Iran, qui présente le double inconvénient de jouer un rôle déstabilisateur en Irak et de poursuivre son programme nucléaire, ainsi que ses alliés dans la région, membres du fameux «croissant chiite», qui regroupe, aux côtés de l'Iran, les Alaouites au pouvoir en Syrie et le Hezbollah du Liban. Le gouvernement dominé par les chiites en Irak, généralement considéré comme un allié des forces d'occupation menées par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, n'est paradoxalement pas compris dans ce fameux «croissant chiite», dont le concept avait été lancé par le roi Abdallah de Jordanie.

Le «croissant chiite» : mythe américain ou réalité géostratégique ?
Par cette nouvelle stratégie, les Etats-Unis visent aussi à affaiblir les Etats sunnites du Moyen-Orient, dont certains «dorment», au propre et au figuré, sur des mers de pétrole et de gaz, ressources nécessaires à la croissance économique américaine, au moins pour les cinquante prochaines années. Ils visent aussi, last but not least, à renforcer la puissance militaire de l'Etat d'Israël sur le plan régional, prélude à son acceptation définitive par tous les Etats de la région.
Dans une interview à Fox News, le 14 janvier, Dick Cheney, principal artisan de cette nouvelle stratégie, a agité, pour la énième fois, mais en des termes très précis, la menace «d'un Iran doté de l'arme nucléaire, à cheval sur les réserves pétrolières mondiales, capable d'influer à sa guise sur l'économie mondiale, prêt à faire appel à des organisations terroristes et/ou à ses armes nucléaires pour menacer ses voisins ou d'autres sur la planète.»
Le vice-président américain a ajouté, comme pour révéler les noms de ses nouveaux alliés dans la guerre en préparation contre l'Iran: «Si vous allez discuter avec les Etats du Golfe ou si vous discutez avec les Saoudiens ou si vous discutez avec les Israéliens ou les Jordaniens, la région tout entière est préoccupée... La menace que représente l'Iran grandit.»
«Pour miner l'Iran, qui est principalement chiite, l'administration Bush a [donc] décidé (...) de revoir ses priorités au Moyen-Orient», commente Seymour Hersh. Avant d'expliquer: «Au Liban, l'administration [Bush] a collaboré avec le gouvernement de l'Arabie Saoudite, qui est sunnite, dans des opérations clandestines destinées à affaiblir le Hezbollah, l'organisation chiite soutenue par l'Iran. Les Etats-Unis sont par ailleurs impliqués dans des opérations clandestines contre l'Iran et son allié syrien. Une conséquence de ces activités a été le soutien à des groupes extrémistes sunnites qui adoptent une vision militante de l'islam, qui sont hostiles à l'Amérique et qui ont de la sympathie pour Al-Qaïda».
Hersh cite à l'appui de ses affirmations des déclarations de personnalités proches des cercles du pouvoir à Washington. Comme Vali Nasr, un membre important du Conseil sur les Affaires étrangères, grand spécialiste des chiites, de l'Iran et de l'Irak, qui a déclaré: «Il semble qu'il y ait eu un débat au sein du gouvernement [américain] pour savoir quel était le plus grand danger - l'Iran ou les radicaux sunnites. Les Saoudiens et certains membres de l'administration ont soutenu que le plus grand danger était l'Iran et que les extrémistes sunnites étaient des ennemis moins importants. C'est une victoire de la ligne saoudienne».
Hersh cite aussi Martin Indyk, directeur du Centre Saban pour la politique au Moyen-Orient à la Brookings Institution, qui a déclaré que «le Moyen-Orient est en train de s'échauffer autour d'une sérieuse guerre froide entre sunnites et chiites». L'ancien ambassadeur en Israël a ajouté qu'il n'était pas clair si la Maison Blanche était bien consciente des implications stratégiques de sa nouvelle politique. «La Maison blanche n'est pas seulement en train de doubler la mise en Irak. Elle est en train de doubler la mise dans toute la région. Cela pourrait devenir très compliqué. Tout est sens dessus dessous»», a-t-il dit.

«Diviser pour régner» ou «le chaos créateur»
Un autre expert en politique militaire proche des cercles du pouvoir à Washington, Edward Luttwak, chercheur au Centre d'études internationales et stratégiques (CSIS) de Washington, a décrit cette nouvelle stratégie américaine en des termes beaucoup moins choisis, en déclarant, dans une interview au quotidien français ''Libération'', le 10 janvier, sans cynisme aucun: «Le projet américain [de démocratisation du Grand Moyen Orient] a échoué, mais il a néanmoins créé, sans que ce soit son intention de départ, un nouveau Moyen-Orient. La vieille rivalité entre chiites et sunnites s'y est métamorphosée en un conflit dynamique, et les Etats-Unis sont désormais en bonne position pour ''diviser et régner''. Les Américains bénéficient du soutien de l'Arabie Saoudite pour protéger le Premier ministre libanais Fouad Siniora, qui est sunnite, contre le Hezbollah chiite. En Irak, les Etats-Unis appuient les chiites contre les sunnites, et il leur suffirait d'avoir quelques milliers d'hommes basés à Bagdad pour soutenir le gouvernement irakien, dominé par les chiites. Dans la région, les sunnites sont désormais si effrayés par l'influence croissante de l'axe chiite, composé de l'Iran, de l'Irak et du Hezbollah [ainsi que du régime alaouite de Bachar Al-Assad en Syrie, NDLR], qu'ils appuient réellement, pour la première fois, la politique américaine. En l'an 2000, le réseau Al-Qaïda avait presque les mains libres en Arabie Saoudite. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. En divisant ainsi pour régner, les choses iront au mieux pour les Etats-Unis, qui pourront exercer leur puissance sans grand effort.» Poursuivant dans sa froide logique, Luttwak a ajouté avec une étonnante franchise, comme si le président Bush lui en avait parlé la veille au téléphone, que «les Etats-Unis vont bombarder les sites nucléaires iraniens avant la fin de l'année. En raison de la division entre chiites et sunnites, le sort de l'Iran ne suscitera pas beaucoup de sympathies.»
Si ce n'est pas là le «chaos créateur» préconisé par la secrétaire d'Etat Condoleeza Rice, cela lui ressemble beaucoup !
Dans un article intitulé «Diviser et conquérir, le jeu dangereux de l'administration US: Chiites versus Sunnites ?», publié dans ''Foreign Policy'' du 19 avril, Conn Hallinan revient sur cette nouvelle stratégie américaine qui vise à «diviser l'Islam en dressant les chiites contre les sunnites (...) et à maintenir le Moyen-Orient sous la domination des élites autoritaires alliées aux Etats-Unis et à l'industrie internationale de l'énergie». Citant un récent éditorial du ''New York Times'', Hallinan ajoute que l'instrument de cette stratégie est «une alliance soutenue par l'Amérique» de plusieurs régimes sunnites, comprenant l'Arabie Saoudite, la Jordanie, le Liban, et l'Egypte, «avec une Palestine menée par le Fatah et Israël», mais aussi, éventuellement et très probablement, la Turquie et le Pakistan, deux grands Etats sunnites non arabes de la région.
Quelle chance cette nouvelle stratégie a-t-elle d'être traduite dans les faits ?
Certes, la plupart des régimes arabes qui y sont impliqués semblent pour le moment jouer le jeu, quoique discrètement. Il s'agit notamment de l'Arabie saoudite, qui a intérêt à maintenir hors de l'influence iranienne l'importante minorité chiite vivant dans la province orientale du royaume, une région riche en champs de pétrole, la Jordanie et l'Egypte, qui sont souvent des acteurs actifs - et parfois inconditionnels - de la politique états-unienne au Moyen-Orient, le Liban officiel du Premier ministre Fouad Sanioura, soucieux d'affaiblir l'axe Syrie et Hezbollah...
De même, les médias arabes du Golfe n'ont de cesse d'agiter, depuis quelque temps, la menace de «la marée perse», comme le faisaient jadis, les propagandistes de Saddam Husseïn durant la guerre Iran-Irak.
L'engagement des Arabes sunnites contre l'Iran et le «croissant chiite» s'arrête cependant là. Car la propagande des Etats-Unis contre l'Iran est contredite - et décrédibilisée - par les politiques américaines dans la région, notamment son occupation de l'Irak, son soutien indéfectible à Israël et son appui hypocrite aux régimes autoritaires de la région.
De même, l'opinion publique arabe, qu'elle soit sunnite ou chiite, semble redouter davantage les menées américaines dans la région que les prétendues velléités expansionnistes de l'Iran, pays peu fréquentable certes - selon les standards occidentaux - mais qui reste malgré tout confiné dans ses propres frontières.

Arabes et Iraniens, sunnites et chiites: entre alliance objective et fausse adversité
Un sondage international réalisé récemment par Zogby International en Egypte, Jordanie, Maroc, Arabie Saoudite, Liban et Emirats Arabes Unis (EAU) a révélé de près de 80% des sondés considèrent les Etats-Unis et Israël comme les plus grandes menaces à leur sécurité, alors que seulement 11% citent l'Iran. De plus, ils sont moins de 25% à penser que l'Iran devrait être contraint à mettre un terme à son programme nucléaire, alors que 61% pensent que l'Iran a droit à ce programme même si cela devait avoir comme conséquence l'acquisition d'armes nucléaires.
Cette relative indulgence des Arabes, qui sont à 90% des sunnites, à l'égard de l'Iran chiite, dont les ambitions de leadership régional ne sont pourtant plus à démontrer, vient du fait qu'aussi bien les sunnites que les chiites semblent vouloir éviter des rivalités dont ils estiment qu'elles sont destinées à détourner leur attention des vrais problèmes de la région, à savoir les menées américaine en Irak - mais pas seulement - et l'absence de règlement juste et équitable de la question palestinienne.
Le simple soupçon que ce sont les Etats-uniens et leurs alliés dans la région qui sont en train d'alimenter les tensions entre eux pousse les sunnites et les chiites à faire front uni contre un ennemi commun. A preuve: la récente tentative d'implanter au Liban des groupes jihadistes sunnites (comme Fatah Al-Islam et Jound Al-Cham) pour contrecarrer l'influence du Hezbollah chiite au pays du Cèdre a provoqué un effet contraire à celui attendu par ses promoteurs, à savoir une alliance objective entre Fath Al-Islam et Hezbollah contre le gouvernement libanais et ses protecteurs occidentaux.
Dans son article déjà cité Hallinan ajoute une autre donnée, démographique et ethnique, qui montre l'inanité des calculs stratégiques des Etats-Unis et de leur pari hasardeux sur une confrontation entre sunnites et chiites qui leur laisserait les mains libres pour exploiter les richesses énergétiques de la région.
«Les chiites ne représentent que 12-15% du monde musulman et, en dehors de l'Iran et de l'Irak, ils ne constituent une majorité qu'au Yémen», écrit-il. Et d'ajouter: «Alors que les chiites sont souvent représentés comme une entité unique, il existe en fait d'énormes différences parmi les communautés chiites. Ils représentent une majorité en Iran, mais les Perses sont ethniquement différents des Arabes. Les chiites constituent la majorité de la population musulmane au Liban, mais le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a critiqué de manière acerbe le gouvernement chiite irakien pour sa complaisance envers l'occupation américaine.»
Nous pourrons ajouter un autre argument : les chiites irakiens, bahreïnis, saoudiens, yéménites et libanais sont des Arabes avant d'être chiites. Souvenons-nous de la guerre Irak-Iran qui avait été menée, côté irakien, par une armée à majorité composée de chiites. Dans l'Irak actuel, ne sont-ce pas les insurgés sunnites qui mènent la vie dure aux troupes américaines, alors que le gouvernement soutenu par ces troupes est majoritairement chiite ?
L'Orient est décidément beaucoup plus compliqué qu'ont pu l'imaginer, jusque là, les stratèges états-uniens, qui ont souvent été trompés par leurs propres analyses, trop schématiques pour pouvoir être appliqués aux réalités complexes d'un Moyen-Orient à la fois éclaté, balkanisé et réduit à l'impuissance, mais uni par une même opposition aux desseins expansionnistes de l'alliance israélo-américaine.
Pour revenir à la question posée dans le titre de cet article, nous dirons que la guerre entre sunnites et chiites, qui serait au cœur de l'agenda américain pour le Moyen-Orient, n'est pas à l'ordre du jour dans la région concernée, ni en Iran ni dans le Monde arabe. Et nous reprendrons à notre compte cette avertissement de Seymour Hersh, dans l'article déjà cité: «Cette stratégie insensée, qui prend le risque d'attiser de vieilles haines pour atteindre des objectifs à court terme, met en jeu des forces que les apprentis sorciers de Washington ne parviendront jamais à maîtriser. En poursuivant cette politique, les USA prennent le risque de transformer le Moyen-Orient en un brasier d'où personne - et surtout pas eux - ne sortira indemne.»


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