Dans les sphères du football tunisien, on a continué à garder l'espoir de voir la compétition de dérouler et se terminer dans de bonnes conditions. Malheureusement à tort dans la mesure où elle est mal, très mal repartie rien qu'au vu de la succession des événements vécus au fil des derniers jours. Les incidents de Béja A commencer par les incidents de Béja qui ont été traités d'une manière peu professionnelle par la commission d'appel entraînant un précédent dans le respect de l'application des sanctions disciplinaires et la démission de son président. Le résultat ne s'est pas fait attendre dans la mesure où les responsables du C.A.Bizertin ont fait à leur tour appel des mesures disciplinaires prises à leur encontre suite aux incidents qui ont émaillé leur match de dimanche dernier devant le Club Sfaxien. Avec, bien sûr, pour objectif de voir lesdites sanctions revues à la baisse. La démission de Younès Selmi Elle est venue à un moment inapproprié même si sa démission de quitter la direction nationale des arbitres germait dans son esprit depuis quelque temps suite à ses malentendus avec Anouar Haddad étalés régulièrement sur les quotidiens. Les incidents de Bizerte et ceux, le jour même, de Béni Khalled ont été saisis au vol par Younès Selmi pour se retirer en signe de solidarité avec les arbitres lesquels, selon lui, sont menacés dans leur vie. En fait quand on est responsable d'une structure aussi importante, on ne la quitte pas avec autant de facilité. C'est ce qu'on appelle une fuite en avant. Acte de désobéissance des arbitres Laquelle démission a entraîné un acte de désobéissance qui a fait boule de neige parmi le corps arbitral. Dont une grande partie est allée jusqu'à menacer tout arbitre qui acceptera de diriger les rencontres programmées en cours et en fin de semaine. Et ce, en dépit des assurances données par le ministère de l'Intérieur. Le résultat ne s'est pas fait attendre, ceux auxquels a été confiée la direction des deux matches d'hier ont fini par céder sous la pression de leurs collègues arbitres en refusant d'effectuer les déplacements de Jerba et de Gafsa. Une saison sans relégation ? A tout ce bric à brac est venue s'ajouter la décision, du reste officieuse, de ne pas appliquer le système qui consiste à faire descendre deux équipes en ligue 2 au terme de la saison en cours. Alors pourquoi continuer à faire disputer sur ce qui reste de la saison sachant sciemment que le championnat sera faussé pour des raisons qui n'échappent à personne afin de favoriser tel ou tel club. Déjà avec quatorze équipes et en saison normale, on arrive difficilement à la terminer, qu'en sera-t-il avec seize clubs ? Pour toutes ces raisons, il y a crainte de voir le cours des événements déboucher sur une saison blanche avec les risques qui peuvent en découler dont notamment le sort réservé à tous les acteurs du football professionnel. Rafik BEN ARFA
Insolite On appelle à un sit-in devant le siège de la CAF Lu sur un quotidien de la place: le membre fédéral Chiheb Belkhiria conseille aux responsables de l'Etoile S.S de tenir un sit in au Caire pour contraindre la CAF à lui rendre justice. Imaginons un peu Hamed Kamoun, Chokri Laamiri et Houcine Jenayeh accompagnés de Chiheb Belkhiria se rendre au Caire et tenir un sit in devant le siège de la Confédération Africaine de Football. Et tant qu'on y est, faire une grève de la faim pour acculer l'instance continentale à donner satisfaction à l'Etoile. Un grand merci à Chiheb Belkhitria pour ce conseil. Les responsables de l'équipe sahélienne savent ce qu'ils doivent faire .Ils vont se rendre au Caire à partir du moment où ils sont dans leur droit ,non pas pour un sit-in, mais pour défendre leur cause ,avec le dévouement requis.