Il n'échappe à personne que notre football traverse une passe qui est en train de le mener tout droit vers une saison blanche. Et ce par la faute de toutes les parties impliquées dans la gestion de ce sport censé être le numéro un dans le pays. A commencer par la fédération dont les dernières décisions prises par le biais de sa commission d'appel ont sérieusement contribué aux dérapages qui ont marqué les matches se déroulant à Bizerte comme à Béni Khalled. En effet en annulant les sanctions prises par la Ligue Nationale dans le strict respect des règlements sportifs, ladite commission a créé un précédent synonyme d'encouragement à la récidive dans d'autres stades. Une annulation prise dans des conditions opaques en l'absence du président de la commission d'appel qui n'a pas été mis au courant de l'horaire de la réunion. Ce n'est pas tout dans la mesure où cette même Ligue Nationale a omis, à tort ou à raison, de sanctionner sévèrement le public de l'Olympique de Béja. Lequel a été à l'origine de ce qu'on a vécu. Le résultat ne s'est pas attendre, celui de Bizerte a fait pire. Ceci est d'autant plus préoccupant que les auteurs de ces dérapages sont des jeunes de 17 à 22 ans qui ne sont pas allés de main morte pour tout saccager allant jusqu'à s'en prendre aux agents de l'ordre. Lesquels n'ont pas bougé pour arrêter ces bandes de dévoyés qui n'ont pas hésité à agir à visage découvert pour agresser joueurs et accompagnateurs de l'équipe sfaxienne dont l'entraîneur Nabil Kouki. Et de poursuivre leur sale besogne en détruisant le matériel technique de NessmaTV lui occasionnant des pertes de près d'un milliard de nos millimes. Le tout Bizerte ne se reconnait pas dans tout ce qui est arrivé en ce triste dimanche du 24 courant. Alors une question mérite réponse : qui sont-ils ? d'où viennent-ils ? Il ne fait aucun doute que tout a été planifié d'avance d'autant plus que même les stadiers pourtant de souche bizertine n'ont pas été épargnés. Il appartient dès à présent à la Police de faire la lumière sur l'origine de ces incidents et les auteurs de leur planification. Il y a eu sûrement des arrestations ( il ne pouvait d'ailleurs être autrement ), d'autres ne vont pas manquer de suivre dans la mesure où ils étaient des dizaines à agir à visage découvert donc bien reconnaissables. Il est bien temps de mettre un terme à ces dérives d'un autre temps
