(CercleFinance.com) - Le sentiment baissier dominait sur les marchés pétroliers hier. Vers 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance août cédait 0,7% à 113,4 dollars quand le WTI américain de même livraison perdait 1,2% à 94,1 dollars. Les statistiques économiques mitigées publiées ces derniers jours aux Etats-Unis n'ont pas réussi à rassurer les investisseurs quant à la conjoncture du pays. Certes, le sentiment vis-à-vis de la Grèce est meilleur à court terme, mais les nouveaux plans de rigueur nuiront à la croissance. Hors zone euro, l'économie britannique, autrement plus importante en taille, subit d'ailleurs le contrecoup de mesures de restrictions budgétaires. D'autres grands pays de la zone euro ne sont pas non plus dans une situation financière enviable. S'ils en venaient à prendre des mesures restrictives plus prononcées, leur dynamisme et donc leur demande en pétrole serait également affectés. On soulignera que la brusque remontée que connaît l'euro contre le dollar ce matin (+ 0,45% à 1,4279 après + 0,35% hier, où un point bas de 1,4074 avait été atteint) ne parvient pas à soutenir le prix du brut. Habituellement, toute dépréciation du dollar, unique devise de négoce du pétrole, provoque une hausse quasi-mécanique du prix du baril. Enfin et bien que leur croissance forte ne soit pas remise en cause, le dynamisme des pays émergents, comme la Chine, continue tendanciellement de perdre de la vitesse.
Repli limité de l'or (CercleFinance.com) - L'amélioration relative du sentiment des investisseurs vis-à-vis de la Grèce se traduisait dans les cours de l'or en euros, mais non en dollars. Au terme du premier fixing de ce vendredi sur le marché de Londres, l'once cotait 1.526,25 dollars (+ 3 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.072,11 euros (+ - 5,8 euros). Un certain attentisme domine, comme le faisait remarquer Triland Metals : les incertitudes entourant la question des dettes européennes tendant pour l'instant à dissuader les opérateurs de procéder à des ventes significatives, ce qui était le cas en début de semaine. En face, les acheteurs restent également peu actifs. En début de journée, la banque suisse Pictet & Cie rapportait les dernières rumeurs concernant le nouveau plan d'aide que l'Europe va apporter à la Grèce : “la chancelière Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schaüble voudraient reporter à septembre l'adoption d'un second plan d'aide à la Grèce”, écrivaient-ils, ce qui laissait augurer d'un long été d'incertitudes et de dissensions.