Le pluralisme syndical fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours. En fait, l'UGTT qui a choisi de se taire quant aux attaques des autres structures syndicales se prononce pour la première fois sur cette question. A cet effet, Abid Briki considère que « le pluralisme syndical a un grand impact sur les employés et ne fait que les éparpiller ». Il a répondu auparavant à ceux qui ont choisi de retirer leur adhésion de l'UGTT et de faire partie d'autres structures syndicales. « La base syndicale de l'UTT est composée des ex-rcédistes, ceux qui étaient dans les sections professionnelles du RCD », explique Abid Briki tout en répondant aux accusations prononcées contre l'UGTT. Dans ce cadre, le porte parole rappelle qu'Ismail Sahbani, secrétaire général de l'UTT est endetté auprès de l'UGTT et qu'il est impliqué dans un abus de confiance qualifiée. Evoquant les négociations sociales et la participation des autres structures dans cette opération, Abid Briki a signalé que la loi tunisienne garantit le pluralisme syndical et que l'article 21 du Code du travail stipule que la structure syndicale ayant le plus grand nombre d'adhérents est celle qui négocie avec le gouvernement. Mais « l'UGTT n'est pas obligée de prouver sa représentativité, contrairement aux autres Unions », fait-t-il remarquer tout en rappelant le poids de l'UGTT et son rôle dans l'histoire de la Tunisie. Il qualifie de non éthique la façon avec laquelle on traite l'UGTT. Par ailleurs, Abid Briki ajoute qu'en « parlant du pluralisme syndical nous ne parlons pas des employés qui ont retiré leur adhésion pour une raison ou une autre. Il y a ceux qui avaient des problèmes personnels difficiles à résoudre, et d'autres qui ont des revendications compliquées ».