Un réseau de trafic de pièces archéologiques, vient d'être démantelé, avec l'arrestation de deux individus et la saisie de 10 pièces archéologiques. Tel est jusqu'à présent le bilan du coup de filet des agents de la sûreté de Sfax. Un coup de filet favorisé par un contrôle de routine auquel avait été soumis à Mahrès, le conducteur d'un véhicule en état d'ébriété. Les premiers éléments d'information dont nous disposons, révèlent que le suspect, confondu par l'existence suspecte de photos de pièces archéologiques sur son portables, a fini par reconnaître le délit de trafic de ce genre de pièces et par indiquer le nom de son complice. Au moment de son arrestation à son domicile, celui-ci, était en possession de dix pièces que le duo comptait bien sûr écouler. L'enquête qui se poursuit pourrait révéler une autre dimension de ce trafic de pièces archéologiques dans le pays.
Disparition de six instruments de musique appartenant à Mohamed jamoussi La famille de Mohamed Jamoussi, ancienne grande figure de la musique en Tunisie déplore la disparition d'un banjo, d'une mandoline, de quatre luths, et de manuscrits appartenant à l'ancien chanteur et ce, suite au cambriolage de la maison de son neveu. Il s'agit de pièces de valeur « historique », puisqu'elles datent de plus d'un demi-siècle. La famille souhaite lancer un appel aux éventuels acheteurs pour qu'ils fassent beaucoup au cas où leur serait proposé à la vente l'un des instruments qui revêtent pour tous ses membres et pour le pays un patrimoine d'une valeur inestimable. Faute de quoi, ils pourraient à leur corps défendant se rendre coupables d'un crime vis-à-vis de la mémoire collective nationale. Taieb LAJILI
Ouverture d'une enquête sur les événements de Metlaoui Sur instructions du ministère public, le juge d'instruction du tribunal de première instance de Gafsa a délivré lundi une commission rogatoire à la section régionale de la direction des Affaires criminelles de Tunis pour enquêter sur les incidents de Metlaoui (gouvernorat de Gafsa), indique une source judiciaire à l'Agence TAP. Des actes de violence et de troubles sont survenus récemment dans la ville de Metlaoui entre des groupes d'habitants, faisant un mort et quatre blessés dont un agent de police. Selon la même source, cette enquête judiciaire est ouverte contre toute personne impliquée notamment dans des affaires d'homicide volontaire avec préméditation, tentative d'homicide avec préméditation, port et détention d'arme blanche et d'arme à feu sans autorisation, violence et agression. Les accusés devront répondre également aux chefs d'accusation suivants : participation à une bagarre ayant entraîné la mort d'une personne, saccage des biens d'autrui, incitation des citoyens à s'attaquer les uns les autres avec des armes et provocation des actes pillage et de désordre. Trois personnes présumées être impliquées dans ces évènements ont été mises en examen devant la section régionale de la direction des affaires criminelles de Tunis, apprend la correspondante de TAP.
L'INRIC recommande l'attribution de licences pour la création de cinq nouvelles chaînes de télévision L'Instance nationale pour la réforme de l'information et de la communication (INRIC) a recommandé d'attribuer, dans une première étape, des licences pour la création de chaînes de télévision, aux candidats suivants : - Tahar Ben Hassine (El Hiwar Ettounsi) - Mohamed Hannachi (Golden TV) - Mohamed Moncef Lemkachar (Khamsa TV) - Nasr Ali Chakroun (Ulysse TV) - Issam Kherigi (TWT) L'Instance a, également, recommandé dans un communiqué rendu public, hier, d'octroyer une licence pour la création d'une chaîne publique sportive (numérique terrestre) sous la tutelle de l'Etablissement de télévision tunisienne. Dans son rapport adressé au Premier ministre au sein du Gouvernement de transition, Béji Caïd Essebsi, l'INRIC souligne la nécessité de réduire les coûts de diffusion au profit des nouvelles chaînes de télévision et d'adopter des taxes symboliques pour les télévisions à vocation associative et à but non lucratif. L'INRIC recommande aussi de créer un fonds de promotion de la production télévisuelle privée et d'encourager les programmes à caractère culturel et social.