Pétrole : tassement des cours du brut (CercleFinance.com) - Après l'euphorie de la veille, les doutes étaient de retour sur les marchés pétroliers sur lesquels la préoccupation de la récession s'installe lentement. Le baril de Brent de Mer du Nord livrable en novembre se tassait hier à midi de 0,1% à 107 dollars, quand le WTI américain cédait 0,1% à 84,3 dollars. Le sentiment général concernant la crise souveraine européenne était plus détendu ces deux derniers jours, alors que des échéances importantes approchent, notamment vis-à-vis de la ratification nationale des accords concernent le futur Fonds européen de stabilisation financière (FESF) et des tranches d'aides accordées à la Grèce. Quoi qu'il en soit, la perspective d'une conjoncture affaiblissante en Occident, voire d'une récession, continue de peser de manière lancinante sur le sentiment des opérateurs pétroliers. A ce titre, la demande devrait faire l'objet de davantage d'attention dans les semaines qui viennent. Depuis les Etats-Unis, l'Energy Information Agency américaine publiera tout à l'heure l'état des stocks pétroliers de la semaine passée.
Les prix du blé et de l'orge auraient atteint leur pic (Commodesk.com) Les prix du blé et de l'orge, les deux principales semences d'hiver australiennes, vont s'orienter à la baisse à l'approche de la fin de la saison 2010/11 (en novembre) et ont probablement déjà atteint leur sommet, pour les analystes de Grain Fermier Pro en Australie. En cause, des récoltes moins importantes que prévu, en baisse de 12,5% par rapport à il y a un an, dues à des pluies en-dessous des moyennes saisonnières jusqu'à juillet. Seul le colza devrait finir en hausse. Et les prix sont plus bas que le niveau auquel ils doivent se situer pour générer les revenus escomptés sans avoir à augmenter les surfaces pour compenser. Contrairement au colza, qui a bénéficié de reconversions de terres, soutenu par des prix élevés. La situation pourrait donc se compliquer pour les producteurs de blé qui n'ont pas déjà vendu leurs céréales et auront besoin de liquidités. La détente des cours est venue d'une offre à l'exportation plus importante au Canada, en Argentine et en Australie.
Or : l'once peine à retrouver de l'allant après la chute (CercleFinance.com) - Oscillant sur le mois entre des extrêmes situés au comptant à 1.920 et 1.532 dollars, le métal jaune peinait à retrouver des couleurs après une vive correction. Au terme du premier fixing du jour sur le marché de Londres, l'once de 31,10 grammes cotait 1.655 dollars (- 4 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.214,77 euros (- 1,5 euro). Dans les deux devises, les records respectifs - selon les cours de Londres - de 1.896,50 dollars et 1.359,39 euros restent loin alors qu'ils datent du début du mois. Le sentiment des opérateurs de marché est actuellement meilleur relativement à la crise souveraine européenne. Nombre d'échéances d'importances sont attendues. La Finlande doit ratifier aujourd'hui le traité mettant en place le Fonds européen de stabilisation financière (FESF), voire un relèvement des capitaux qui lui seront attribués, suivie demain par l'Allemagne.