• Arrêt total des livraisons des différents produits pétroliers par camions citernes, pipelines et bateaux • Pénurie si les stocks stratégiques sont épuisés La raffinerie de pétrole de Bizerte a échappé en début de semaine de justesse à une suite au forcing du rideau sécuritaire de la raffinerie et a son envahissement par les sit-innaires, qui sont à peut prés composés d'une soixantaine d'ouvriers de la «GMG», la majorité habitant le quartier de ‘houmet El-Arbi' jouxtant la raffinerie et dont le slogan n'est autre que «l'emploi ou la mort» et qui bloquent encore les accès de la raffinerie, poussant le personnel techniciens et cadres de la société tunisienne des industries de raffinage de Bizerte «STIR» à la grève ouverte, à la mise à l'arrêt général des unités de raffinages et de livraisons. Depuis, c'est le statu quo, pourtant les autorités de la région ont essayer tant bien que mal de trouver des palliatifs pour remédier à la confuse situation et lever le bouclier imposé devant les accès de l'usine par les sit-innaires, alors que ce sont encore les militaires qui assurent la sécurité de la raffinerie et son parc de stockage dont la capacité s'élève à plus d'un million de tonnes… Ceci dit, si les pourparlers engagés avec les représentants du personnel de la STIR ont abouti avant-hier à la reprise immédiate du travail. Un retour au travail qui avait été conditionné par le dépôt d'une plaine auprès du procureur de la république contre les acteurs qui le ont séquestrés vendredi dernier et dont certains sont à l'origine de ce bouclier imposé par les sit-innaires. Depuis, rassuré par la levée du blocus et de la plainte déposée, tout le personnel s'est déplacé en début d'après midi à l'usine mais il fut encore une fois surpris par les barrages des sit-innaires toujours intransigeants. Pourtant, il y eu croyions-nous savoir un arrangement avec ces mêmes sit-innaires de la « GMG », portant sur une assistance financière pour permettre à ces ouvriers de lancer des petits projets, mais en vain ils se sont rétractés en vue de profiter de la possible régularisation de la situation du personnel de la sous-traitance dont le nombre s'élève à 312 agents, portant le nombre du personnel de la STIR à 724 employés, avec une évolution de 88%. Cela dit, face à cette situation alarmante ou aucune autorité ne paraît capable de déloger les sit-innaires et permettre à cette importante usine stratégique de reprendre son activité pour éviter une pénurie qui pourrait être catastrophique, les dirigeants de la raffinerie qui ont de leur coté tout essayé pour débloquer la situation, ont été contraints de créer hier un comité de crise en vue d'assurer la sécurité de l'usine et de son important parc de stockage en réquisitionnant pour chaque quart quelque 25 techniciens qui seront sécurisés par une escorte militaire…