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Damas: Un vote «honteux et calomnieux»
La Syrie exclue de la Ligue arabe
Publié dans Le Temps le 15 - 11 - 2011

Le Temps-Agences- La Syrie, dont la suspension de la Ligue arabe devrait prendre effet demain, a accusé hier les Etats arabes de conspirer contre elle mais les a invités à envoyer des observateurs pour superviser l'application du plan arabe censé mettre fin à la crise et à la répression qui a fait plus de 3.500 morts depuis la mi-mars. Pendant ce temps, l'Union européenne envisage de renforcer les sanctions contre Damas.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Al-Moallem a affirmé que le vote quasi-unanime de samedi au siège de la Ligue arabe, au Caire, était «honteux et calomnieux». «Nous voulions que le rôle de la Ligue arabe soit un rôle de soutien, mais si les Arabes voulaient être des conspirateurs, c'est leur affaire», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Le vote pour suspendre la Syrie place Damas en confrontation directe avec d'autres pays arabes, dont le Qatar et l'Arabie Saoudite, qui étaient partisans de la suspension. Ce vote constitue un soutien majeur pour l'opposition syrienne.
Cette position arabe, coordonnée, met aussi plus de pression sur le Conseil de sécurité pour qu'il impose des sanctions, malgré l'opposition de la Russie et de la Chine. Seuls la Syrie, le Liban et le Yémen ont voté contre la suspension de Damas à la Ligue arabe, alors que l'Irak s'est abstenu.
Le ministère marocain des Affaires étrangères a annoncé hier la tenue d'une réunion extraordinaire des chefs de la diplomatie de la Ligue arabe demain à Rabat, au sujet de la suspension de la Syrie de l'organisation.
La réunion se déroulera en marge du forum de la coopération arabo-turque auquel les ministres des Affaires étrangères de la Ligue participent demain.
La suspension de la Syrie de la Ligue arabe doit prendre effet demain. L'organisation tente d'amener Damas à respecter son plan de sortie de crise censé mettre fin à la répression des manifestations contre le régime du président Bachar Al-Assad, qui a fait plus de 3.500 morts depuis la mi-mars. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Kamel Amr, a affirmé qu'il s'agissait d'éviter une intervention internationale en Syrie.
Damas a invité les dirigeants de la Ligue arabe à venir en Syrie avant l'application de la suspension, ajoutant qu'ils pourraient amener des observateurs civils ou militaires pour superviser l'application du plan.
Par ailleurs, les ministres des Affaires européennes de l'UE ont adopté de nouvelles sanctions contre 18 entreprises et personnalités syriennes, pour dénoncer la répression constante du régime du président Bachar Al-Assad contre les civils.
«Nous avons déjà adopté une large série de sanctions, mais je pense qu'il y a de bonnes raisons d'en prendre de nouvelles», avait déclaré hier le secrétaire d'Etat britannique William Hague, qui se rendait à Bruxelles.
Les 27 ont déjà imposé des sanctions à 56 Syriens et 19 organisations pour tenter de faire cesser la répression contre les manifestants. L'UE a déjà interdit l'importation de pétrole brut en provenance de Syrie.
La crise a provoqué des tensions dans toute la région, la Turquie envoyant un avion pour évacuer son personnel non essentiel après les attaques, samedi, de plusieurs ambassades, dont celle d'Ankara, par des partisans du gouvernement syrien ulcérés par la décision de la Ligue arabe.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a déclaré hier que son pays adopterait une «position ferme» face aux attaques de ses missions en Syrie, et continuera à soutenir l'opposition syrienne.
La Turquie a condamné ces attaques et conseillé à ses ressortissants de ne plus voyager en Syrie.
De son coté, le roi Abdallah II de Jordanie estime que Bachar Al-Assad devrait quitter le pouvoir. «Si j'étais à la place (d'Assad), je démissionnerais», déclare-t-il dans un entretien exclusif diffusé hier sur le site Web de la BBC. Il estime également que le président syrien devrait ouvrir un dialogue politique pour s'assurer que son successeur «ait la capacité de changer le statu quo» en Syrie.
La Jordanie a critiqué ces derniers mois la sanglante répression en Syrie.


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