Il ressort des faits que l'accusé dans cette affaire passait par les lieux étant invité à un mariage dans le voisinage. Il aperçut alors un berger au milieu de ses brebis et bovins. Subitement, une idée diabolique s'installa dans sa tête : voler le troupeau le vendre et passer des soirées en compagnie de la dive bouteille. Immédiatement il passa à l'acte, en s'approchant du berger. Il inventa une histoire pour détourner l'attention de son interlocuteur et ayant été convaincu que les lieux étaient déserts et que le berger est un homme âgé, ne pouvait rien faire, il essaya de prendre une bête. Mais ce dernier l'en empêcha avec toutes ses forces. Une bagarre éclata entre les deux hommes, où l'avantage contre toute attente bascula en faveur du berger. Sans crier gare, l'accusé brandit un couteau pour asséner des coups mortels à son rival. Ensuite il s'empara du troupeau et s'éclipsa. Le lendemain il écoula les bêtes volées. Mais les forces de l'ordre, alertées par l'assassinat du berger, réussirent un coup de maître en arrêtant l'acquéreur. Celui-ci leur a donné le signalement précis de la personne qui lui avait proposé le bétail. C'était ainsi que l'assassin a été arrêté et déféré devant la justice. Le tribunal de première instance de Tunis devait le condamner à la peine capitale. Toutefois, l'accusé a interjeté et comparut de nouveau devant la chambre criminelle. Il sollicita sa clémence, et souligna qu'il n'avait pas l'intention de tuer le berger et que ses soucis financiers l'ont poussé à commettre son acte. La cour s'est retirée pour délibérer.