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Une apologie du théâtre
« Urgent, crier » de Philippe Caubère (France)
Publié dans Le Temps le 10 - 01 - 2012

"Urgent, crier" est le titre du spectacle donné dimanche 8 janvier au 4è Art par Philippe Caubère dans le cadre des JTC. C'est aussi le titre d'un recueil de poèmes écrit par André Benedetto qui était à la fois dramaturge, metteur en scène, acteur, directeur de théâtre et fondateur du Festival Off d'Avignon. C'est un hommage rendu à ce grand maître du théâtre disparu en 2009.
Dans ce spectacle, l'acteur fait un portrait de cet homme de théâtre engagé, d'après un montage de quelques-uns de ses textes poétiques. Ces textes parlent de Jean Vilar, du Festival d'Avignon, d'Antonin Artaud et de Gilles Sandier. Une sorte d'enchâssement de textes poétiques révolutionnaires des années 60 qui font l'éloge de ces hommes, des événements de 68 et du Festival d'Avignon. En somme, c'est une apologie du théâtre.
L'acteur, tout en restant fidèle à ces grands maîtres du théâtre, a voulu faire (re)découvrir ces textes poétiques révolutionnaires de Benedetto, ce poète méconnu des nouvelles générations qui n'ont pas vécu les événements de mai 68. Et comme cette poésie des années 60 est essentiellement Rock' in roll, l'acteur se fait accompagner sur scène d'un jeune guitariste, Jérémy Campagne, dont la présence ne relève en rien du gadget scénique mais bel et bien de l'échange entre les notes musicales et les vers révolutionnaires déclamés par le comédien. En même temps, des images d'archives se profilent sur un grand écran servant de fond de scène qui est presque sans décor, mais les effets spéciaux sont là pour y mettre un peu de gaîté. Poèmes, anecdotes, improvisations, voire digressions s'alternent sans pour autant sortir du sujet essentiel: le théâtre.
« Le théâtre devrait appartenir au domaine public tout comme l'eau, le gaz, l'électricité.» est l'une des citations de Benedetto que l'acteur a déclamée haut et fort sur les planches du 4è Art.
Le spectacle met aussi l'accent sur l'identité méditerranéenne et provençale dans la mesure où les personnages évoqués par Caubère appartiennent tous à la Méditerranée. C'est aussi un cri d'amour pour le théâtre, lancé par un homme du sud, un Marseillais, méditerranéen dans son âme, son corps, sa voix. Philippe Caubère, qui se produit pour la première fois en Tunisie, lance à travers son spectacle un appel à l'engagement des artistes et des acteurs dans la société, comme l'ont été les grands maîtres du théâtre qui font l'objet de son spectacle. Un bémol, cependant, à noter : parfois l'acteur plonge dans des tirades assez longues ; heureusement la musique est là pour chasser l'ennui !


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