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JTC 2012: "Urgent crier" et "Living": deux rendez-vous exceptionnels
Publié dans TAP le 08 - 01 - 2012

TUNIS (TAP)- Pour débuter l'année 2012 sur une note réjouissante, la scène culturelle dans les quatre coins de la Tunisie vit depuis le 06 janvier au rythme d'une nouvelle édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC), portant cette fois le signe du «Théâtre fête la Révolution».
Pour enfin comprendre ce qui se passe dans la tête des hommes, cet événement qui se tient à Tunis, Sousse, le Kef, Gafsa et Sfax, a programmé avec le soutien de l'Institut Français de Tunisie (IFT) deux rendez-vous exceptionnels. Ce sont deux compagnies françaises survoltées qui proposent un beau voyage autour de deux concepts: l'engagement et la vie qui nous ancrent dans une réalité insoutenable mais dont la connaissance est nécessaire.
"Urgent Crier» est un texte bouleversant, à la fois intense, dur, cru, simple et direct d'André Benedetto. Le metteur en scène n'est autre que Philippe Caubère, également acteur, célèbre pour son interprétation de Molière dans la pièce éponyme d'Ariane Mnouchkine, qui vient crier sa révolte.
Au programme les 7 et 8 janvier à Tunis à la salle du quatrième art, «Urgent Crier» fera escale le 10 janvier au Théâtre municipal de Sousse. Spectacle engagé et puissant, cette pièce d'une heure quarante cinq minutes est un cri d'amour pour le théâtre, lancé par un homme du Sud, un Marseillais, méditerranéen dans son âme, son corps et sa voix.
Un homme qui a porté sur scène et à l'écran les plus grands auteurs de la langue française. Philippe Caubère est pour la première fois aujourd'hui en Tunisie pour dire que l'engagement de l'acteur, l'art et la culture sont plus que jamais nécessaires dans nos sociétés.
Après Aragon, Molière ou Pagnol, Caubère dit, chante, joue, crie Brecht, Artaud ou Benedetto (le fondateur du festival off d'Avignon) accompagné par la guitare tout à tour classique, rock ou andalouse de Jérémy Campagne.
Selon les propos de Caubère, cette pièce n'est pas "pour moi de lire ou réciter des textes d'André Benedetto, mais bien de l'incarner, l'imiter, le faire revivre, par ses mots comme par le souvenir que je garde de lui, de ses gestes, postures, regards, de sa voix, de son accent si particulier, celui qu'il avait dans la vie, comme celui qu'il prenait pour jouer.
Moi qui fut son disciple et son contemporain, je voudrais tenter de faire partager, à cette génération en particulier, l'émotion que je ressentis en 1969, quant j'avais 19 ans, lorsque je le vis apparaître sur la scène du Théâtre du Centre à Aix-en Provence".
Autre temps, autres lieux. La Compagnie "Décalée" tracera sa route entre le Kef, Gafsa et Sfax avec un spectacle familial, ébouriffant et étourdissant de poésie, de magie et de finesse.
Sans paroles, le spectacle "Living" à découvrir en famille sera présenté le 10 janvier au centre des arts dramatiques de Gafsa et le 12 janvier au Théâtre municipal de Sfax.
"Living" ou "Vivre" c'est jouer, en portant une démonstration étourdissante toute en poésie et finesse. Entre magie, jonglerie, théâtre d'objets et musique, c'est toute une poésie du quotidien qui s'exprime dans ce spectacle d'une heure cinq minutes.
Née en 2000 de la rencontre de trois artistes pluridisciplinaires, en grande partie autodidactes et dont chacun pratique l'improvisation, l'acteur corporel, la musique, la magie, la manipulation d'objet, la compagnie «Décalée» s'est fixée pour objectif d'offrir des issues inattendues à des situations somme toutes ordinaires, bousculer les repères instaurés, dérouter le spectateur des voies apparemment tracées, glisser vers un univers où les sens et la logique diffèrent de l'habitude, faire surgir du banal l'extraordinaire et l'absurde de l'évidence, c'est en fait révéler la poésie et la folie sommeillant en chacun de nous, et saisir une part de notre inconscient.
Son mode de création, axé sur les glissements de sens et les décalages, suscite rires ou sourires : le type d'humour que «nous affectionnons est fait surtout de petites bizarreries ou de légères erreurs (parfois avec de grosses conséquences), en général à l'insu des personnages, loin d'un humour franc et massif. Chacun peut en faire une lecture selon son vécu et ses expériences propres : cela participe d'une volonté de faire des spectacles attrayants et accessibles, dans lesquels chacun puisse trouver son compte en fonction de sa sensibilité et son imaginaire».


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