L'Allemand Kromberg & Schubert promet 5000 emplois à Béja Selon le site investir en Tunisie, le groupe allemand Kromberg & Schubert, spécialiste du câblage automobile, compte porter l'effectif de son usine de Béja de 932 emplois additionnels. L'entreprise s'est engagée également à dépasser les 5 000 emplois si le climat social s'améliore. En effet, une troisième déclaration d'extension a été délivrée récemment par l'agence de promotion de l'Investissement et de l'Innovation (APII) au câbleur allemand Kromberg & Schubert Tunisie. Le montant de l'investissement est de l'ordre de 7,2 millions de dinars. Le site de Beja est le plus important du groupe allemand. Il s'étend sur 22.000 mètres carrées. Depuis sans implantation en Tunisie en 2008, le groupe s'engage sur le renforcement de son encadrement avec le recrutement de cadres : superviseurs de production assemblage et coupe, responsable sécurité et environnement, ingénieurs études et process, chefs de poste qualité, ingénieur qualité, chefs de poste magasin….
L'Opep abaisse sa prévision de demande de brut, inquiète pour la zone euro L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu jeudi à la baisse sa prévision de demande mondiale de brut en 2012 en raison des difficultés économiques persistantes dans la zone euro et aux Etats-Unis, ainsi que de la hausse des prix du pétrole. Dans son rapport mensuel, l'Opep évalue à 88,76 millions de barils par jour (mbj) la demande de brut pour 2012, contre 88,90 mbj il y a un mois. Cela représente encore une hausse de 0,94 mbj par rapport à 2011, où la demande a atteint 87,82 mbj, selon un chiffre légèrement revu à la baisse. "Les économies en déclin de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) affectent de manière négative le marché du pétrole et imposent beaucoup d'incertitudes à court terme", a relevé le cartel dans son rapport, pointant du doigt "les inquiétudes au sujet de l'économie américaine ainsi que le problème de la dette dans l'Union européenne". Le cartel a noté que les Etats-Unis se rétablissent mais que leur situation reste fragile, tandis que dans la zone euro, "la situation n'est plus aussi grave, mais beaucoup de défis subsistent", prévient l'Opep, qui a abaissé sa prévision de croissance pour cette région de +0,2% à -0,2% en 2012. Les douze pays de l'organisation, qui pompent environ 30% du pétrole mondial, attendent une progression de la demande d'or noir essentiellement dans les pays hors-OCDE, notamment la Chine, l'Inde, le Moyen-Orient et l'Amérique latine. L'Opep a également souligné que les prix du pétrole, tirés à la hausse début 2012 par de bons indicateurs économiques aux Etats-Unis et un regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient, jouait aussi en défaveur: "Les prix à la vente soutenus devraient avoir un impact négatif sur la demande de pétrole à travers le monde". Le prix du panier de référence de l'Opep a atteint 111,76 dollars le baril (84 euros) pour le mois de janvier, la moyenne mensuelle la plus élevée depuis avril 2011.
Les prix alimentaires mondiaux repartent à la hausse Les prix alimentaires mondiaux sont repartis à la hausse en janvier pour la première fois depuis six mois, en raison de mauvaises conditions métérologiques, a annoncé jeudi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). En janvier, l'indice établi par la FAO a enregistré une hausse de 2% par rapport au mois de décembre, soit la première augmentation depuis juillet. Il s'établit à 214 points, ce qui reste inférieur au record absolu de février 2011, quand l'indice avait atteint 236 points. Tous les produits alimentaires sont concernés par cette hausse, huiles en tête, suivies de près par le sucre, les céréales, les produits laitiers et la viande. "Le mauvais temps qui frappe actuellement des régions productrices clé comme l'Amérique du Sud et l'Europe a joué un rôle et reste une source d'inquiétude", explique l'économiste de la FAO Abdolreza Abbassian, cité dans le communiqué. Toutefois, "il n'y a pas une explication unique (...) Des facteurs différents sont en jeu" pour chaque type de produit, prévient-il. En revanche, le niveau du dollar et les prix du pétrole, souvent en cause dans ce type de hausses, ne semblent pas avoir joué de rôle majeur en janvier. L'indice des prix des huiles et des graisses a augmenté de 3% en janvier, en raison d'une plus forte demande d'huile de palme et de soja, combinée au déclin saisonnier de la production d'huile de palme. L'indice FAO des prix des céréales est en hausse de 2,3%. Toutes les céréales, sauf le riz, sont concernées. Le maïs enregistre la plus forte hausse, 6%. Le blé a aussi augmenté, mais de manière moins significative. Ces prix reflètent principalement "les inquiétudes portant sur les conditions météorologiques affectant les récoltes 2012 dans les principales régions productrices", selon la FAO. Les craintes d'une baisse des exportations des la Communauté des Etats indépendants (CEI) ont aussi joué un rôle. L'indice des prix du sucre prend 2,2% mais reste inférieur de 20% à son niveau de janvier 2011. L'augmentation est due essentiellement au mauvais temps au Brésil, premier producteur et exportateur mondial.