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L'anthropologie, la science, la religion…
Circoncision, Excision
Publié dans Le Temps le 18 - 02 - 2012

L'excision (ablation partielle du clitoris chez les filles) tout comme la circoncision (ablation partielle du prépuce chez les garçons) sont des coutumes sociales, et doivent être traitées comme telles, à l'instar du tatouage, du piercing, du port des bijoux et des vêtements, des modes de coiffure, a estimé un spécialiste des rites qui trouve « déplacée » et « ridicule » de vouloir s'en protéger en dénonçant leurs effets négatifs sur la santé.
Des millions de jeunes filles subissent l'excision et des millions de garçons subissent la circoncision dans les pays arabes, africains, et les communautés juives, entre autres, sans la moindre complication au niveau de la santé, a-t-il ajouté, affirmant que le meilleur moyen de régler ces soi-disant problèmes sociaux consiste à comprendre, scientifiquement, leurs origines naturelles et sociales. La pratique confirme, en outre, que ni l'excision, ni la circoncision n'affectent, en rien, la vigueur sexuelle naturelle. L'excision et la circoncision diffèrent de la castration qui est également une coutume sociale et, aussi, une pratique d'élevage se traduisant par l'ablation ou la destruction d'un organe géniteur, pour empêcher l'individu castré d'avoir des rapports sexuels et affaiblir son ardeur sexuelle naturelle.
Le même spécialiste a noté qu'il en va de même de la religion, soulignant que le jour où les gens admettent que les religions ou la religion est un phénomène social, ce sera un grand pas dans la voie de la solution de tous les problèmes rencontrés à ce niveau.
Il a signalé que beaucoup de gens dans les pays arabes et islamiques justifient l'interdiction de manger la viande du porc par ses soi-disant effets négatifs sur la santé et parce qu'elle est impure, organiquement, alors qu'il s'agit d'un tabou très ancien , autrefois en vigueur chez les anciens égyptiens, les anciens berbères et les juifs, à des époques où la médecine n'existait même pas.
S'agissant de l'origine réelle de l'excision et de la circoncision, en particulier, le même spécialiste a noté que cette origine est encore perceptible dans le terme arabe « tahara » et « touhour » employé par les gens en Tunisie et en Egypte, plus spécialement, pour désigner l'acte d'excision et de circoncision et qui signifie, en français, « épuration ».
L'excision et la circoncision étaient à l'origine des actes de castration exécutés par les maîtres et les seigneurs aux dépens de leurs esclaves pour les empêcher d'avoir des rapports sexuels avec les femmes du groupe dont ils sont les maîtres. Elles sont des dérivées de la pratique de la castration. D'ailleurs, la pratique de la castration des esclaves était restée, en vigueur, jusqu'à une époque très récente. Les esclaves castrés étaient appelés « eunuques » et servaient justement à garder et à surveiller les femmes du groupe et du maître, en général. Il s'agit d'une épuration, au sens politique du terme, comme les épurations pratiquées par les partis politiques uniques, au sein de leurs rangs, aux dépens des éléments jugés ‘'suspects'' et qui prenaient, souvent, la forme d'une liquidation physique pure et simple de ces éléments suspects. Les naturalistes verraient, dans la castration et ses dérivées, une forme de sélection naturelle qui permettait aux maîtres, donc, aux puissants, de monopoliser les rapports sexuels et la procréation, et de n'engendrer, ainsi, que des puissants de leur genre.
L'excision et la circoncision sont des castrations symboliques adoucies, sachant que la castration signifie l'ablation ou la destruction d'un organe géniteur. L'individu castré ou châtré, qu'il soit homme ou animal, ne peut pas avoir des rapports sexuels. Or, la castration, elle-même, était, à l'origine, une forme adoucie de la mise à mort pure et simple du concurrent sexuel, dans les groupes humains, de sorte qu'à l'origine, il y avait, réellement, des épurations sous forme de liquidations physiques des concurrents sexuels, au sein des groupes humains. Puis la castration a été substituée à cette mise à mort, avant d'être, à son tour, adoucie sous la forme d'actes d'excision et de circoncision.


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