Raouf KHALSI- Les deux points sensibles auxquels les esprits du mal préparent des scenarii catastrophe c'est la femme et la presse. Nous les voyions venir, bien avant le 23 octobre, les tribuns œdipiens, taraudés par un sexisme débridé où la femme telle une afghane doit assumer son péché originel : celui d'être née femme. Et du coup, ce fut le manège cacophonique des Fatwas savamment échafaudées, se réclamant d'une chariaâ dont personne ne connaît la quintessence et les valeurs cardinales. En cela les tribuns sont les parfaits clones des prédicateurs d'une certaine chrétienté moyenâgeuse, là où la femme était conduite au bûcher alors qu'à la même époque la puissance de la femme arabe et musulmane s'affermissait donnant naissance à une architecture familiale basée sur le système matriarcal. Voilà ce que font, en fin de compte, nos tribuns islamistes : imiter les moines intégristes, relayés par les rédempteurs bibliques ! Ceci pour la femme. La presse n'est guère logée aujourd'hui à meilleure enseigne. On ne lui pardonne rien, on ne lui permet plus rien et elle est sommée de s'immoler sur l'autel des fantasmagories idéologiques presque toutes orientées vers un creuset où seuls les flibustiers de l'enfer de Dante seront les seigneurs. Si, effectivement, les journalistes ont été asservis ou qu'ils aient servi l'ancien régime c'est que ce quatrième pouvoir n'est qu'illusion, espèce de marqueur rouge pour tracer des lignes mentales. Mais maintenant que les uns et les autres font leur « mea culpa », qu'ils veulent adhérer à une liberté responsable, les démons du futur surgissent pour encore plus tarauder les esprits et encore plus marquer les lignes rouges. Raouf KHALSI ikbal doula76 ARAMIS zarzour Hesa Menzly sihem Tiza