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«Je ne supporte plus les insultes des jeunes d'Ennahdha ou du CPR», s'offusque-t-elle ! Néziha Rejiba, alias Om Zied, claque la porte du Congrès pour la République (CPR)
Néziha Rejiba, alias Om Zied, journaliste et militante des droits de l'Homme, a annoncé, mardi après-midi sa démission du Congrès pour la République (CPR), le parti qu'elle avait co-fondé en 2001 avec Moncef Marzouki et d'autres défenseurs des droits de l'Homme. «J'ai choisi de me retirer définitivement et pour toujours du CPR», a déclaré la journaliste à la plume acérée qui avait contribué activement à la résistance contre le régime de Ben Ali. Om Zied, qui a retrouvé le CPR après les élections du 23 octobre dernier après une traversée de désert ayant duré plusieurs mois, a également précisé qu'elle souhaite retrouver la «position d'électron libre» à laquelle elle s'est toujours attachée. Elle a déclaré, par ailleurs, qu'elle ne supporte plus les injures et les insultes proférées à son encontre sur Facebook. «Je suis devenue une cible privilégiée de basses attaques sur les réseaux sociaux. Les insultes proférées à mon encontre par des jeunes d'Ennahdha ou du CPR sont insupportables. Cela me fait de la peine », a-t-elle indiqué. Et d'ajouter : « Sur Facebook, des jeunes zélés m'ont qualifié de vieille dame à la morale douteuse. Même les affidés de Ben Ali ne sont pas tombés si bas ». D'autre part, Om Zied a noté qu'elle a des doutes sur la transparence des dernières élections remportées par le parti islamiste Ennahdha. « Il y a des partis qui s'étaient attachés à arriver en première position par n'importe quel moyen. Ces partis ont organisé des mariages collectifs ou distribué de l'argent aux électeurs. Cela concerne des partis comme l'Union patriotique Libre (UPL) de Slim Riahi mais aussi le parti Ennahdha qui prétend pourtant défendre les valeurs islamiques de l'intégrité et de la probité », a-t-elle expliqué, indiquant que le président de l'Instance Supérieure pour les élections (ISIE) lui-même admet des insuffisances et des anomalies dans le processus électoral. Om Zied estime, par ailleurs, que l'actuel gouvernement cherche à renvoyer la préparation de nouvelles élections aux calendes grecques de peur de voir des résultats différents de ceux du scrutin du 23 octobre. « Il faut aujourd'hui se battre pour l'organisation des prochaines élections. J'appelle, d'ailleurs, le gouvernement à charger dans les plus brefs délais l'ISIE de préparer les prochaines élections », a-telle noté. La journaliste défenseur des droits humains a indiqué, sur un autre plan, avoir décelé chez Ennahdha des signes laissant croire que le principe de l'Etat civil et les libertés sont désormais menacés. Du côté de la direction du CPR, on précise que Om Zied n'a pas encore présenté sa démission. abemna daassi zarzour Amnésique tounes popo