•140 films au programme de la session •L'actrice Hend Sabri, invitée d'honneur En 2011, le FIFEJ a marqué un temps d'arrêt pour cause de révolution. La session 2012 redémarre de nouveau du 25 mars au 1er avril non sans difficulté c'est ce qu'a précisé Hassen Alliléche, directeur de la présente session au cours d'un point de presse tenu mercredi dernier au cinéma 7ème art. Le FIFEJ, qui a lieu depuis quelques années à Sousse durant les vacances scolaires, était inscrit parmi les grands festivals de cinéma en Tunisie. Il a commencé à perdre ses galons depuis que les salles de cinéma ont fermé et que le public s'est restreint. Aujourd'hui, il reprend de plus belle en essayant encore une fois de se positionner sur la carte des manifestations cinématographiques. L'organisation de la 9ème session a été poussive en raison du manque de moyen comme c'est toujours le cas. « Nos partenaires traditionnels comme le ministère de la Jeunesse et des Sports nous a fermé les portes à la figure. Nous avons donc dû nous contenter de la subvention du ministère de la Culture qui est de 40 mille dinars. En 2009, cette subvention s'est élevée à 90 mille dinars. La contribution du ministère de l'Education est dérisoire. Elle est fixée à 5000mille dinars » a expliqué Hassen Allilèche. Toutes sections confondues Au-delà donc des difficultés notoires, la 9ème édition essaiera de tenir ses promesses avec un programme attrayant comportant plusieurs sections dont une compétition internationale se déclinant en quatre sections avec un jury composé de personnalités cinématographiques confirmées : Brahim Tsaki (Algérie), Jacques-Eugène Stauffer (France), Mustapha Alassane (Niger), Taoufik Salah (Egypte) et Jilani Saadi (Tunisie). Le jury de la compétition nationale est formé de : Khaled Barsaoui, Souad Ben Slimane et Taieb Jallouli qui devront attribuer un prix parmi les films suivans : « Pourquoi moi ? » de Amine Chiboub, « Châteaux de sable » de Mustapha Taieb, « Foutais » de Bahri Ben Yahmed, « Le mur » de Mohamed Salah Argui, « Jebel Serj, un monde mystérieux » de Hassène Amri, « Le théâtre peut changer la société » de Amna Chaabouni et « Le fond du puits » de Moez Ben Hassen. Un jury enfant est également prévu pour décerner un prix à la meilleure œuvre enfantine. Parmi les moments forts, une carte blanche est dédiée au cinéma iranien et à la Fondation Farabi qui a beaucoup œuvré pour la promotion du cinéma de l'enfance et de la jeunesse. Plusieurs films sont au rendez-vous : « The penalty » de Ensieh Shah Hosseini, « Flights of the ducks » de Ali Shah Hatami, « The land of the heros » de Pouran Derakhshandeh et « Little song » de Massoud Keramati. D'autre part, un hommage sera rendu à l'école studio Shar de Russie, ainsi qu'aux films traitant du thème de la révolution dans le monde à travers la section « Caméra et révolution ». Des films en provenance de plusieurs pays du monde : Egypte, Syrie, Pays-Bas, France, Italie, Jordanie, Zimbabwe, Venezuela, Russie, Iran, Espagne, Algérie, Allemagne etc. seront aux côtés des films tunisiens pour une session qui veut marquer le retour en force du FIFEJ.