Curieux ce Club Africain – Espérance que les « Sang et Or » ont perdu bêtement, encore une fois. L'équipe clubiste était prenable certes mais empressons-nous de dire que sa victoire est méritée, elle lui permet de creuser encore plus l'écart qui la séparait de son adversaire d'hier le portant à cinq points. Makrem Missaoui a fait la différence
Le gardien du Club Africain et celui de l'Espérance (Helal) ont sorti un grand match mais la palme est à accorder au premier. Et si l'équipe de Bab Jedid l'a emporté, elle le doit en grande partie à Makrem Missaoui auteur de pas moins d'une vingtaine d'arrêts dans des moments décisifs de la rencontre sous les yeux du sélectionneur national. Ce ne fut pas là l'unique raison de la défaite de son homologue de Bab Souika. Elles sont au nombre de deux : les choix tactiques de Sayed Ayari en premier lieu et le gâchis de ses joueurs devant la cage adverse. A notre modeste avis, on ne laisse pas sur le banc Yahiaoui et Gatfi pendant près de 25 minutes, les premières du match et on n'aligne pas Mahmoudi comme demi-centre dans un rôle qui ne lui sied guère. Volet gâchis, Settari en a donné le signal en loupant trois occasions nettes de marquer en tout début de rencontre, lesquelles, si elles avaient été concrétisées auraient donné une autre tournure à la rencontre. Et comme, en face, Alouini, Hammed malgré un excès de poids et les jeunes Ghribi et Boughanmi faisaient preuve d'une efficacité sans égale en dépit des arrêts de Hélal, l'avance des Clubistes est allée crescendo au fil des minutes, les « Sang et Or » ne parvenant à marquer que deux buts dans les 17 premières minutes de jeu. Il a fallu attendre les sept dernières minutes de la première période de jeu pour voir l'Espérance réagir et réduire son retard à trois buts (15-18).
Une seconde mi-temps à rebondissements
C'est le cas de le dire dans la mesure où la paire d'arbitres constituée de Chebil et a failli faire décaper le match en manquant de lucidité par le biais de décisions qui acculèrent l'Espérance à évoluer avec seulement trois joueurs contre six sur le parquet. N'omettons d'évoquer en passant le surplus de poids que traînait l'arbitre Chebil avec un ventre ballonné, facteur qui pénalisait ses déplacements. Reste à savoir comment se permet-on semblable désignation. On a frôlé de justesse l'arrêt prématuré de la rencontre qui a pu, néanmoins, reprendre. Les « Sang et Or » sont, malgré tout,, parvenus à revenir à deux buts du Club Africain : 21-23 puis 22-24 mais à chaque fois Yahaoui d'abord, Bhar ensuite ont tiré sur le gardien Missaoui entraînant deux contres sanctionnés à chaque fois par un but, ce qui explique l'écart de trois buts qui a séparé les deux équipes au coup de sifflet final.