La fête du basket ball était au rendez-vous malgré le comportement irréfléchi de certains supporters à la fin du match. Ceci dit les deux équipes sont à féliciter pour leur fair play. Il fallait un vainqueur et un vaincu. C'est la loi du sport. Finalement, l'Etoile du Sahel a su tirer son épingle du jeu face à l'ESRadès. Avec une bonne défense et un jeu rapide et réfléchi, l'équipe sahélienne s'était montrée impressionnante collectivement. Au bout de quatre minutes, les étoilés menés par Ben Roldhane, Kemp et Nadari et grâce à un grand pourcentage de réussite aux tirs, vont contrôler les opérations et clôturent le premier quart temps avec un écart de 8 points (20-12). En difficulté en attaque, les protégés de Frigua vont refaire le terrain perdu. Avec l'entrée de Benzekri, le visage des radésiens changeait. 25-21 à la 13ème minute. Mais chose inexplicable, ils vont baisser les bras. Au contraire les étoilés vont développer un modèle de basket collectif. Chose qui leur permettait d'imposer leur jeu et de creuser l'écart à 18 points (39-21) à la 15ème minute. Les Ghayaza et Mersel bloqués étaient surpris et commettaient de plus en plus de fautes. Ce qui facilita la tâche de leur adversaire qui grâce à Mouhli , Maoua et Toumi vont bombarder les banlieusards avec leurs tirs de trois points. Les dunks de Ben Romdhane vont vibrer tout le Palais des sports. . Les radésiens ont essayé de relever la tête. Mais pris à la gorge, ils devaient céder aux tentatives des protégés de Dragan qui allaient progressivement prendre les commandes. Abeda et consorts étaient surpris et commettaient de plus en plus de fautes. Ce qui facilita la tâche des étoilés qui achevèrent la mi-temps avec un écart de 16 points (50-34) Le même scénario va continuer après la pause. Plus adroits, Lemp et Maoua vont prendre vite le large et bien gérer le troisième quart temps. Les radésiens essayèrent de remonter la pente mais confondaient vitesse et précipitation. Ce qui donna des ailes aux sahéliens qui redoublèrent d'ingéniosité et de savoir faire pour creuser l'écart et le porter à 20 points (57-37) points à la 23ème minute . Les protégés de Walid Gharbi ripostaient de fort belle manière. Mais ni Okofor ni Ben Zekri ne purent arrêter la machine étoilée qui carburait à 100% Méconnaissable, Radés lâchait et tardait à retrouver son esprit. L'ESS, dans un grand jour, terminait sa promenade tranquillement face à un adversaire à la fin du troisième quart temps (70-50) La suite fut une domination étoilée face à Radès qui a cruellement manqué d'allant collectif contrastant avec l'ESS supérieure au rebond qu'au shoot . Mestiri, Maoua et Toumi vont alors gérer à leur guise le débat. Plus entreprenants, ils vont garder l'écart de 15points malgré la réaction des radésiens qui n'ont fait que limiter les dégâts à la fin du match. Les étoilés étaient les plus forts et comme nous le dit leur coach serbe Dragan Petrovic « On s'est bien battus et on est très heureux de gagner cette finale. On dédie la victoire à tous nos supporters venus nombreux nous encourager. Mon équipe a mérité ce succès. Nous sommes dans la continuité après avoir remporté le titre du championnat. Nous sommes tenus de continuer sur cette dynamique. Je pense que nous étions les plus forts et les plus réguliers. Chose qui nous a permis de célébrer ce soir ce triplé tant mérité » Nabil Hattab l'entraîneur adjoint est très comblé « C'est une victoire méritée. Radès a été toujours difficile à manier. Nous avons bien négocié et gérer notre match. Avec un collectif bien soudé et homogène, nous avons imposé notre jeu et faire la différence face à un ensemble radésien qui n'a pas démérité » Le coach radésien Fethi Frigua ne pensait pas que son équipe allait se comporter de cette façon « On est passé à côté. Je ne sais pas malgré que nous ayons bien étudié notre adversaire. Les étoilés étaient supérieurs au rebond et surtout très adroits ».Pour l'Etoile, lauréate du sacre africain,c'est un triplé historique!. Kamel Bouaouina