A l'annonce du verdict d'acquittement de l'accusé, un grand cri dans la salle nous rappela certains films et feuilletons Egyptiens « Vive la justice. Vive la justice. Ce cri émanant du père de l'accusé qui après avoir crié sa joie est tombé raide dans la salle d'audience. Il a été évacué et secouru. A vrai dire, au cours de son procès, l'inculpé accusé d'avoir porté coups et blessures sur un policier pendant l'exercice de ses fonctions, n'a fait que clamer son innocence déclarant qu'il a été victime d'une grande calomnie de la part du plaignant. C'est une plainte déposée par un officier de police. C'est au cours d'une soirée où les agents de l'ordre faisaient une ronde de routine qu'à la suite d'une échauffourée, l'inculpé s'est permis avec d'autres complices de s'attaquer à la cellulaire avec des pierres et d'avoir agressé le policier. Il a été incarcéré. Traduit devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis, il a déclaré que le soir des faits il se trouvait dans un local de commerce géré par sa mère, quand il a entendu des cris, il est sorti pour voir ce qui se passe, il a trouvé des agents de l'ordre en train de se bagarrer avec un officier de l'armée. Plus tard il a été arrêté et conduit au poste où il a été accusé d'avoir agressé l'agent de police. L'avocat s'est adressé au juge en déclarant que son client est victime d'une accusation calomnieuse par avoir été cité en témoin auprès du tribunal militaire en ce qui concerne l'agression dont a été victime un officier de l'armée Nationale par des policiers. L'avocat a donné tous les détails de cette affaire pour déduire que justice doit être rendue et que son client est innocent des accusations portées contre lui. Après les délibérations, le juge a prononcé son verdict.